Les faces de cette même pièce que représentent les deux faux opposants au système que sont Le Pen et Mélenchon. Perpétuer les discussions et les débat sur Brasillac et Robespierre est d’une stupidité sans nom. Pourquoi ? Le peuple n’en à rien à faire de ces noms, de ce passé. Il veut qu’on lui parle de son présent et surtout de son futur.
Prétendre une indignation sans fond parce que Mélenchon a parlé de Robespierre me semble profondément idiot de la part d’un personnage qui prétend incarner le peuple, le vrai (lui qui a répété par mille fois être fils d’agriculteur et femme de ménage), qui prétend savoir ce que veut ce peuple, qui prétend être de son côté.
Etre du côté du peuple est déjà prendre conscience qu’il n’a pas grand-chose à faire de Robespierre ou de Brasillac (pour ne pas dire qu’il n’en a rien à foutre). Ce n’est pas avoir passé sa vie à se prendre pour Nietzsche -dont on peut penser ce que l’on veut de la pensée (elle ne me sied pas beaucoup, je dois le dire) mais dont la position intellectuelle était et est autrement plus brûlante et puissante que celle, si molle, d’un Onfray dégoulinant de moraline, comme l’a bien dit amedebout plus haut- tout cela, dans le seul but de se construire une notoriété totalement usurpée à mon sens.