Bonjour Josine,

le nombre de travaux universitaires qui ne reposent que sur le travail d’étudiants dont les "maîtres" ne vérifient pas le travail fait peur. Et quand on ajoute à ça la reprise totale des infos d’un "maître" par un autre sans la moindre vérification, c’est un constat effarant.

Je ne citerai quele cas, cité par Stephen Jay Gould, d’un petit dinosaure que tous les auteurs pendant près d"’un siècle comparaient à un petit chien (je me rappelle plus la race mais c’était toujours la même). Or ce qui avait choqué Gould c’est qu’on avait fini par découvrir que ce petit dinosaure n’en était pas un mais le petit d’un dinosaure déjà identifié. Il découvrit qu’il n’y avait pas une cascade d’erreurs mais qu’à compter du deuxième auteur tous s’étaient basés sur le travail précédent sans jamais aller voir le spécimen concerné pour se faire leur propre idée. Et bien entendu tout le monde reprenait l’analogie erronée de départ sur la race de chien. Le deuxième auteur faisait confiance au premier, le troisuème aux deux premiers et ainsi de suite. C’est ainsi que certaines des vérités que l’on nous assène depuis des décennies ne sont probalement que des bobards ou le résultat de travaux de fainéants.