@ Schweizer.ch
 
Ok, soyons cyniques, ne versont plus de larmes pour avoir la conscience légère et jouir de la vie sans entraves.
Mais ce même dédains pour les autres géographiquement est le mirroir du dédain pour les générations futures, y comprit les votres.
La course éffrénée de la surconsomation pour absorber une surproduction ne fait qu’éroder la planète qui finira par devenir quasi-invivable pour une très grande majorité.
 
Le problème n’est pas de verser une larme pour les morts du libéralisme, mais c’est de se poser la question :
"Est-ce que participer par ma passivité à la destruction totale à terme de notre environnement (écologique, sociologique, culturel, moral, futures génération, ... ) pour des principes virtuels (poursuite sans fin du pouvoir [ argent ] qui amènent toutes ces dérives) est une attitude réellement saine ?"
 
Ma position personnelle est que ce n’est pas une attitude saine à adopter.
 
Il faudra bien passer de l’économie d’accumulation qui se base sur une fausse abondance à une économie de ressources qui se base sur les réalités (voilà ce qu’il nous reste les gars, bon, on fait quoi maintenant ?) si on ne veut pas s’annhilier en tant qu’espéce (il y a une limite au delà de laquelle nous serons automatiquement une espèce disparue à force de polluer et de s’entretuer).
 
Je n’ai pas personnellement de réponses toutes faites sur les solutions à adopter, ni comment s’échapper de ces engrenages (même en consommant uniquement pour manger, se loger, et se vêtir, on participe à cette fuite en avant, et les solutions alternatives sont pénalisées, cf kokopelli, yourtes, ... )
 
Ce que je sais, c’est que l’esprit humain est très fertile, que ce soit dans le bon ou le mauvais, à travers le monde des milliers de personnes ont testées des idées alternatives pour collaborer avec la nature et entre nous pour créer une triple synergie entre le moi, le nous et la nature pour vivre en "harmonie" et non perdre de l’énergie à lutter en "dissonances".
Ces solutions existent, elles ne sont pas utopiques, elles ne pourraient pas être appliquées à tout le monde, mais on pourrait déjà les favoriser (ce qui est l’inverse, cf pénalisation) pour tout ceux qui sont prêt à tenter l’expérience, ça donnerait un benchmark comparatif et on verra bien quel est le modèle supérieur dans l’épanouissement général de l’espèce humaine.
 
Le "système" dans lequel nous vivons n’est pas une solution "esthétique" à l’esprit, il résonne comme une musique à corde grinçante avec des coups de craie au tableau assez réguliéremment pour vous faire hérisser les poils.
Même un non mélomanne ne peut apprècier ce type de musique.
 
Qu’on ne puisse pas encore s’échapper de la "torture" et cyniquement baisser la tête pour manger, c’est une chose, mais il faut être masochiste pour dire qu’on l’apprécie.