Cette expérience nous enseigne aussi qu’on ne peut pas décider "d’inventer des peuples". En fait, il n’y a pas de "construction" qui s’applique à l’âme d’une nation. Et c’est aussi une réflexion que nos amis Maçons doivent se faire : tout ne se construit pas au compas et à la truelle. Certaines choses obéissent aux lois de la croissance (comme les arbres et le corps des enfants), c’est le travail du temps et de la nature. Je ne suis pas en train de dire qu’il faut laisser faire la nature dans tous les cas, comme si nous étions des animaux sans projet : je dis qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec le vivant sous prétexte qu’on peut le "penser".