Ben non, pour cette excellente raison qu’on peut la signer aujourd’hui* sans finir devant la XVIIe correctionnelle. Les citations n’ont pas été choisies pour "illustrer" Voltaire, mais la liberté d’expression qui existait sous la "tyrannie monarchique".

Vous rétorquerez peut-être qu’on n’osait pas, alors, s’en prendre à la religion et à la monarchie, à quoi je répondrai que je me trouverais mieux de pouvoir dire à mon voisin de palier ce que je pense de lui et de ses moeurs, que d’insulter Flamby ou de blasphémer une divinité à laquelle je ne crois pas.

Ce qui m’aurait fait une belle jambe 

Ca, j’ai pas compris, désolé... 

Mais je n’ai pas bien compris non plus ce qu’on reproche à la formule de Voltaire. Il me paraît qu’elle est mise en pratique dans tous les pays plus ou moins bien organisés de la planète, et quel que soit leur régime politique, du Vietnam communiste aux Etats-Unis d’Amérique ultralibéraux, en passant par le Venezuela, la Bolivie, l’Afrique du Sud et la France. 

A l’opposé, les pays où le petit nombre ne sait pas faire travailler le grand nombre. et le gouverner, ces pays-là sont très mal organisés. Et ils sont nombreux. Alors décidément non, je ne vois pas ce qu’on reproche à Voltaire sur ce point précis. A la rigueur, une formulation un peu brutale, pour notre époque efféminée...