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Commentaire de O Scugnizzo

sur Documentaire d'Arte sur la démocratie directe


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O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 14:32

Elisa, j’aurai bien répondu à vos arguments s’il y en avait....

"En revanche, il existe une fracture objective entre ceux qui ont intérêt à défendre un ordre économique qui bénéficie à une toute petite minorité et ceux qui se battent pour empêcher les ravages de cet ordre."
Non, justement. Ou oui, mais justement. Je m’explique. Depuis environ mai ’68, une certaine honnêteté intellectuelle pousse à constater que la gauche n’a jamais pris le parti des travailleurs, mais a été relayée à s’occuper d’affaires sociétales, qui, dans les faits, légitimaient l’avancée du libéralisme. Le dernier exemple est le mariage pour tous, qui amènera inévitablement la GPA, dont les mères porteuses se trouveront en Inde ou au Madagascar (selon la sous-traitance favorite au pays en question). Ceci a déjà lieu aux USA et en Israel, laboratoire du libéralisme, c’est-à-dire de ce qui nous attend.
Ceci fait que la gauche prétend combattre la droite, en disant se battre contre l’ultra ou le néo-libéralisme, ce qui veut dire qu’elle a déjà accepté le libéralisme. Accepter de limiter les ravages de notre économie, c’est accepter de faire le sale boulot. Tant qu’à faire le sale boulot, autant créer une élite de gauche, qui s’allie avec l’élite de droite, d’être d’accord sur les points principaux (politique financière et internationale). Cela peut très bien être le fruit d’un mouvement inconscient, il n’en reste pas moins réel, et il faut dire que les élites de gauche s’en accommodent très bien.

Il faut bien comprendre que le socialisme authentique, en tant que système économique et social et non en tant qu’agent limitateur soumis au capitalisme, qu’il soit de Marx, de Pierre Leroux, de Bakounine ou de Malatesta, ne se situait ni à gauche ni à droite.

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