« le droit des Juifs [notez la majuscule] à disposer d’un Etat ».
Ne soyez pas ridicule ;
n’étalez pas votre inculture
Etes-vous aussi de ceux qui écrivent "les français" ?
Quand on
parle d’un Juif au sens disons « « ethnique » (même s’il se trompe
en pensant que ses ancêtres génétiques étaient sujettes du petit roitelet David ET hébreuses :
cf. Shlomo Sand !), il est conventionnel et académique de mettre une majuscule
au mot utilisé comme nom. A la
différence du mot utilisé comme nom pour désigner un pratiquant d’un des
judaïsmes avec sa Bible initialement fruit d’une compilation très imaginative
et « politique » par des lévites de Judée à la fin du VII° siècle
avant notre ère sous le roi Josias ; à moins que ce ne soit du temps de Esdras
et Néhémie au V° siècle. Certains experts disent même encore plus tard vers le
III° siècle seulement par les mythiques savants juifs d’Alexandrie avec la
Septante à l’occasion de la constitution de la célèbre bibliothèque sur ordre
du pharaon Ptolémée Ier. A moins qu’il faille attendre le Ier siècle avant
notre ère (mal datée) le Juif héllénisé d’Alexandrie Démétrios sous Ptolémée
IV.
. Dans ce
cas - religion ! - « juif » ne prend pas de majuscule.
Cette
distinction (majuscule ou non) qui n’existe pas pour le mot « juif » utilisé comme
adjectif ne peut qu’aider à mieux (se) comprendre et éviter des malentendus. Et
c’est bien pourquoi lorsqu’il s’agit de l’adjectif et que ce n’est pas évident
il est bon de préciser si on parle du « peuple » ou d’une version 2013 de la
religion initiale dont la qualité monothéiste est bien plsu récente que
beaucoup de Juifs et autres le pensent .
Non, çà
n’est pas du tout un détail
En
intégrant le cas des Khazars, on peut éventuellement contester que les Juifs
soient un vrai peuple ; mais, néanmoins, mettre cette majuscule conventionnelle
permet au moins de distinguer entre le Juif d’ascendance plus ou moins
trimillénaire telle d’avec le juif pratiquant qui peut être à la limite un goy
converti de fraîche date.
Cela a été
bien compris par le Luxembourgo-Usaméricain Arno Mayer qui se qualifie de «
Juif non juif » et dont on ne peut que recommander la lecture ou au moins le
survol de la « brique » (645 pages) intitulée « De leurs socs ils ont forgé des
glaives – Histoire critique d’"Israël" » ; du moins si on veut mieux
comprendre le drame des patriotes palestiniens.