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Commentaire de Karvok

sur Jacques Attali : Une brève histoire de l'avenir


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Karvok 11 juillet 2013 14:52

Soral transforme la lutte des classes en lutte entre nomades et sédentaires, c’est là toute la différence. Si Attali défend également ce point de vu, et ton résumé est contradictoire sur la question, il est fachisant.
 
Ce serait comme dire que la lutte entre les jeunes et les vieux est le principal moteur de l’histoire. Les différences sont marquées et répétées, mais l’âge est beaucoup moins important que la classe sociale (il n’y a qu’à voir les fils de bourges). Et on retrouve là le discours fascistes sur l’autorité éducative, les adultes doivent calmer les jeunes coute que coute parce-qu’ils-ne-font-que-se-révolter-par-caprice-ces-enfants-rois, de la même façon qu’ils tentent de pousser les travailleurs sédentaires contre les travailleurs nomades, sans égratigner ceux pour lesquels et les sédentaires et les nomades travaillent (tant qu’il s’appelle boloré plutôt que mital)
 
Il est possible de transcender les classes, mais ce n’est pas une évidence. Il n’y a qu’à voir Orwell, qui s’il vient de la moyenne bourgeoisie, à passé des années à vagabonder dans les bas fonds, avant d’effectivement participer à des luttes sociales (et pas des moindres !), ou avoir des écrits où ses origines bourgeoises s’effacent (et encore, on sent bien que 1984 a été écrit par un ancien bourgeois devenu vagabond, vu comme il y décrit les classes populaires). Il s’est fait beaucoup de mal pour en arriver là, alors qu’il aurait été bien plus simple et rassurant pour lui d’agiter le drapeau anglais ou d’aller à la messe le dimanche pour justifier ses horreurs en inde.


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