Je viens de me taper Le Mépris... Juste par acquis de conscience et ne pas rester sur des préjugés. Je confirme, c’est horriblement chiant.
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En fait Godard s’est joliment foutu de la gueule du monde, une sorte d’imposteur qui en a fait le minimum, puisque de son piédestal que le snobisme des milieux intellos de cette période 68arde il pouvait simplement péter ou roter qu’on se serait extasié et on l’aurait encensé quand même.
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Il a su jouer de cette situation cocasse, il en était parfaitement conscient, du coup, il donnait à cette élite artistique ridicule ce qu’elle voulait, des non films, contrairement aux autres productions cinématographiques qui font vivre des histoires à leurs personnages, Godard montre les siens dans la vie courante, quotidienne, la vie réelle, il faisait du real cinema avant l’heure quoi, tout juste qu’on ne voit pas ses acteurs chier en gros plan, nul besoin de le faire, on le fait pour eux.
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Enfin c’est ce que j’ai retiré du Mépris, dans lequel il arrive même à rendre la musique énervante et casse couille. Il aurait de toute façon réussit l’exploit même si le compositeur avait été Ennio Morricone ou Hans Zimmer.
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Une imposture de plus, sympathique au demeurant, Godard a passé sa vie à cracher majestueusement dans la soupe qui le nourrissait, une icône reflétant tout le grotesque masturbatoire permanent de l’entre soi jusqu’à la caricature, dans lequel baignent ces "élites" d’hier et d’aujourd’hui, complètement déconnectées des réalités, qui décernent des palmes aux uns comme des clous de cercueils pour d’autres. Toute la magnificence de l’inutilité sublimée.