Merci pour la version longue Kurtis.
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Aujourd’hui les nazis sont noirs, les hordes fascisantes et antisémites sont black blanc beur, pacifiques et souriantes, chantant ensemble cet hymne guerrier qu’est marseillaise contre les gentils humanistes du camp du bien cagoulés, incitant à la fornication avec leurs doigts plein d’amour, leurs regards tendres et amicaux et leurs paroles de paix et de réconciliation invitant les nazis à honorer leurs mamans d’un coup de bite bien tendu, chantant en plein Paris un hymne d’un pays étranger avec des intonations qui suintent légèrement beaucoup, le hors sujet.
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Inversion des valeurs ? On est en plein dedans...
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Skinheads et hooligans juifs contre foule bigarrée, joviale et festive brandissant ananas et sourires, je ne sais pas si on peut le dire, mais ça ressemble furieusement aux années 30 à l’envers, puisque les détournements de slogans sont dans l’air du temps comme il est à la mode de copé/coller à la manière de Jean-François, certains craignent en période électorale un 21 avril à l’envers, alors que nous sommes dans les années 30 à l’envers...
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A mon avis le problème se situe au niveau des degrés humoristique. Certains n’arrivent pas à dépasser le premier, on les reconnait d’emblée à leur étendard jaune, et d’autres on su dépasser le premier degré de l’humour pour atteindre le 2ème, le 3ème et au delà pour les plus audacieux, on les reconnait à leurs sourires en forme de banane aux lèvres, même quand ils ont les pieds dans la merde. Oui, tout est question de degré.
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Dieudo et ses soutiens ont glissé une quenelle en plein tribunal, c’est beau, c’est fort, c’est émouvant, j’ai eu un agréable frisson, bien que suisse, quand fut entonnée la marseillaise, c’est la France que j’aime, et ça prouve aux yeux de tous et toutes qui ont gardé leur honnêteté intellectuelle intacte malgré les décennies de propagande, de quel côté habite la haine et de quel côté se situe la tolérance. Le jour où le Figaro fera un compte rendu correct, sera peut être le début d’un ère nouvelle...
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La roue et le vent tourneraient ils enfin ?