-mais Nabe n’est pas anti-internet, il constate simplement les ravages
de la propagande qui passe par ce média
R / La question n’ est
pas là , je pourrai être d’ accord mais le timing …au moment
ou le gouvernement dit vouloir prendre le contrôle d’ internet , il
fait cette critique devant des millions de téléspectateurs comme pour la
légitimer ??? Au lieu de s’attaquer à un gouvernement qui étend ses pouvoirs,
il dit que son ennemi est un humoriste qui est déjà sous pression de ce même gouvernement ?
Camarade, ne cautionne pas
ce que l’on ne peut cautionner, tu aimes Nabe et tu déteste Dieudo et Soral , c’
est on droit le plus strict mais ce n’ est pas la question ,ce qui se passe
là dépasse Dieudonné Soral ou Nabe !!!
Jean Bricmont : Pourquoi je ne soutiens pas
Dieudonné.
« Des amis s’inquiètent de mon “soutien” à Dieudonné .Je ne
soutiens pas Dieudonné, du moins pas directement ou principalement. Ce que je soutiens est beaucoup plus
fondamental, et est la base même du droit-que la justice soit la même pour tous. Pour moi, on peut interdire ses spectacles ; je suis
opposé aux lois “contre la haine” qui permettraient peut-être de le faire, mais
elles existent. Mais si on doit interdire les spectacles de Dieudonné, qu’on le
fasse dans les règles(…).Ce que je n’accepte pas c’est qu’on interdise
ses spectacles sur ordre du ministre de la police. Cela, c’est le règne de l’arbitraire et c’est plus profondément
“inacceptable” que tout ce que Dieudonné peut dire ou faire. On me
demande d’au moins condamner ou critiquer ses “dérives”. Il n’en est pas
question. Je ne dirai jamais rien contre
un individu qui n’a pour lui que sa parole et qui a contre lui tous les
faux-culs, toute la bien-pensance, toute la puissance de l’Etat et des médias.
Je dirai peut-être ce que je pense de Dieudonné le jour où toutes les attaques
légales contre lui cesseront (…).Les gens qui croient qu’ils vont faire la
révolution mais qui acceptent qu’une secte fanatique et ultra minoritaire
détermine ce qu’on peut voir au théâtre ce soir se font, à mon avis, de graves
illusions. La défense du côté
progressiste des constitutions démocratiques passe avant la révolution. Et
il y a des choses qui passent avant tout engagement politique, comme la défense
de la vérité, de la justice et de la dignité humaine. »