Certes il est loin le temps (du moins en France...) où l’homosexualité était considérée comme un délit, voire une maladie...
Ceci dit, si de nombreuses personnalités, bien insérées dans un milieu ouvert et tolérant, évoquent librement leurs préférences, combien d’anonymes vivent cette situation en cachette à cause d’un environnement social, familial ou géographique hostile.. ? combien de femmes et d’hommes se marient juste pour afficher une "normalité" de façade.. ?
L’orientation sexuelle n’étant pas un choix délibéré, chaque propos homophobe entendu par un(e) jeune qui se découvre "différent" accentue le mal-être, ronge l’estime de soi, terrain propice pour des prises de risques en terme de santé, la plus grave étant le suicide...(sept fois supérieur chez les jeunes "invertis" par rapport à la population "normale"...)
Après son coming-out le maire de Paris avait invoqué le "droit à l’indifférence", voila une option qui me semble acceptable par tous...