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Commentaire de Éric Guéguen

sur L'histoire d'une formule : "on ne naît pas homme on le devient"


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Éric Guéguen Éric Guéguen 9 février 2014 10:37

Je pense que le parti du Progrès se fait une idée bien précise d’un avenir humain radieux. La gauche est sa tête de pont. Son grand principe, c’est l’égalité, qu’elle souhaite imposer coûte que coûte. Or, tout le monde constate - comme vous le dites vous-même - l’infinie diversité des caractères, une diversité qui, bien que claironnée par le libéralisme au son du "soyez vous-même", induit fatalement son lot d’inégalités auxquelles on ne peut remédier que par le totalitarisme, la volonté de refaçonner culturellement un Homme contrefait naturellement. En gros : comment obtenir l’égalité ? En se battant pour un principe qui l’inclut : l’homogénéité absolue. Des conflits subsistent entre hommes et femmes, à l’avantage de certains ? Il faut nier la naturalité des sexes et tendre vers l’indétermination. Les préjugés raciaux ont la vie dure ? Qu’à cela ne tienne, nous façonneront une humanité toute métissée et condamnerons jusqu’à l’emploi du mot "race". Des violences sont faites aux enfants ? Rappelons qu’ils sont spontanément leurs égaux.
En définitive, quel est le grand Pape de notre époque ? Michaël Jackson : mi-enfant mi-adulte, mi-homme mi-femme, mi-blanc mi-noir, le métissage absolu, l’homme qui avait tout compris et annonçait les lendemains qui chantent. D’où, peut-être, le culte à lui rendu...
 
Je ne dis pas que c’est ce qu’un Peillon a précisément en tête, je dis qu’on va insensiblement y glisser si l’on n’y prend pas garde. Et je ne souhaite pas connaître cette humanité déshumanisée.


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