Quelques remarques :
1.
Sur le fait qu’on ne puisse pas changer l’être humain et ses comportements, que
l’homme n’est pas un programme informatique que l’on peut changer, formater et
réécrire à sa guise.
Moi
je constate une chose : c’est que précisément, l’ingénierie sociale
moderne est une modification
planifiée du comportement, une méthode de manipulation systématique afin
d’obtenir progressivement le contrôle de toutes les sphères du vivant. Sa
particularité est de considérer que les êtres humains sont des objets (raison pour laquelle on parle d’ingénierie),
des pièces qui s’insèrent dans une architecture complexe qui est la société.
Transformer l’objet, c’est transformer l’architecture.
C’est à dire qu’il y’ a
dans cette conception des choses une chosification du vivant puisque les
comportements humains sont objectivés scientifiquement. On peut penser que c’est
idiot, que c’est farfelu etc., on s’en fout, chacun pense ce qu’il veut.
Ce qui m’intéresse, c’est
que concrètement, CA MARCHE :voir histoire des relations publiques au cours du
XX ème siècle (La première partie , La seconde partie. , troisième
partie ).Les faits , uniquement es faits.
2. Puisque ça fonctionne la thèse selon laquelle les
transformations sociale s’imposent avant tout par la violence est erronée. On
sait que réprimer les attitudes négatives (dictature dure) est moins efficace
que d’encourager les attitudes positives (dictature molles).Quand Zemmour parle de totalitarisme il a tout à fait raison, le totalitarisme marchand est par essence
totalitaire (et donc par définition procède par anéantissement de tous les fondements des
structures sociales tels que la famille, les religions, les associations). Émancipé de ses appartenances
traditionnelles, l’individu n’est rattaché à rien, et perd tout lien social. De là,
l’économie comme le fondement de la société. Ce marché consacre à la fois la disparition du lien qui relie les
individus les uns aux autres et son remplacement par le lien qui unit
l’individu aux totalités de substitution. L’État et le marché renvoient à une même forme de re –socialisation
de l’individu isolé. Qu’est ce que la théorie du genre ?
C’est la ré -modélisation des êtres humains par ‘l Etat et le marché afin de
les adapter à un saut en avant du capitalisme
, vers ce néolibéralisme de demain qui s’appuiera sur les biotechnologies (
transhumanisme , utérus artificiels etc.).
3. Et on en arrive aux questions d’
homogéisations dont parle Gueguen. La dynamique capitaliste nie les
individus par leur uniformisation et exacerbe les individualités en même temps.
Mais attention il exacerbe ces individualités à la marge. En fait c’est un
système schizophrène :
-Dans ce système, les êtres ont des rapports non pas en tant que personnalités
totales, mais en tant que personnifications de structures
économique. L’objectif du
capitalisme marchand globalisé est l’établissement d’une économie qui soit
entièrement prévisible et manipulable, les personnes doivent entrer dans des
catégories de moules et pour cela on les y incite en proposant des standards de
société, des modèles de comportement type. On
uniformise les individus.
Malgré cette uniformisation, le
système exacerbe les individualités et la diversité à la marge : le
système doit nier sa propre pulsion uniformisatrice car pour que tout les
marchandises soient échangeable avec tout, il faut que tout soit uniformisé
mais il faut aussi que tout soit divers sinon on a pas de raison
d’ échanger !Pour surmonter ces contradictions , le système
indifférencie les individus les uns par rapport aux autres et en même temps
fait la promotion de signes distinctifs superficiel , d’ ou la résurgence des thématiques
identitaires que l’ on peut qualifier de
zombies.
Le plus bel exemple ce sont les
USA : un noir peut se revendiquer de la négritude et de ‘l Islam, un
Latino de ses racines mayas et du catholicisme,
un blanc de ses origines Irlandaises et du protestantisme, mais en réalité, malgré
ces particularités identitaires complètement psychotiques, ils sont tous unit et rendu uniforme par le dieu
marché.