Vois-tu requete, je
pense que cette complémentarité biologique qui donne la vie existe également en
dehors de la procréation dans plusieurs domaines.
D’ abord il faut savoir que l’évolution du système reproducteur
différentié a eu des effets sur le cerveau, notamment par l’intermédiaire
des hormones. On sait par exemple que la testostérone favorise le sens de la technique
(ce qui ne veut pas dire qu’une femme ne peut pas être naturellement douée pour
cela, c’est une question de distribution statistique).
Dans toutes les sociétés traditionelles,
cette différence homme /femme biologique a été validé par la culture qui a
donné des rôles sociaux différents aux hommes et aux femmes.
Nos sociétés modernes
théorisent maintenant que ces différences sont purement et simplement culturelles
mais on a pu prouver que c’est faux :
Malgré le fait que la Norvège soit considérée comme la championne de la
politique d’égalité hommes/femmes, ses citoyens continuent de choisir des métiers
différents selon leur sexe par exemple ,90% des
infirmiers sont des femmes et 90% des ingénieurs sont des hommes. Le
gouvernement norvégien a bien mis en place des programmes pour équilibrer les
choses, mais cela n’a eu qu’une petite et temporaire influence sur ce que les
hommes et les femmes choisissent de faire.
On constate même l’effet inverse : plus un système
social donne l’opportunité à ses acteurs de choisir en fonction de ses désirs sans
poser trop de contraintes, plus la différence de genre est marquée.
Camilla Schreiner du
Centre de Recherche norvégien qui a fait une enquête dans 20 pays sur
l’égalité hommes / femmes. Sa conclusion est la suivante : dans
une société plus libre, hommes et femmes deviennent inégaux parce qu’ils
ont l’opportunité de cultiver leurs centres d’intérêts particuliers.
Une norvégienne a l’opportunité
de cultiver son intérêt pour les taches à compétences sociales alors que les
indiennes n’ont souvent pas trop le choix, pour survivre, il vaut mieux faire
des métiers à compétence technique.