@Gueguen
-Les Anciens avaient déjà formulé l’essentiel et s’y tenaient : ou
la cité (libre volonté des individus conscients de partager une communauté de
destin), ou l’empire (sous le patronage imposé d’un chef valeureux).
------> Les philosophes ont fait le pari mais la réalité politique était
plus complexe que cela vous le savez bien.
-Nous, nous avons fait le pari intermédiaire de la nation qui est
peut-être déjà une outrance, une entité intenable.
------> C’est une question de contexte : sans nation, il n’était plus
possible de tenir à l’époque contemporaine. Ceux qui n’ont pas pu s’organiser
ainsi ont été simplement conquis s’ils avaient de la chance, réduit en
esclavage s’ils en avaient moins ou ont été carrément rayé de la carte s’ils n’avaient
pas de bol du tout.
C’est ce qui s’est passé
chez les anciens, sans cité Etat il n’était plus possible de tenir … jusqu’ à
ce que débarque Philipe et Alexandre et
là même la cité ne pouvait plus rien faire. C’est pareil pour les royaumes en Chine,
sans un petit Etat structuré vous disparaissiez.
La nation contemporaine,
la cité antique ou le royaume chinois ( il y’ a des tas d’autres exemples)
répondent plus à une nécessité qu’à un choix.
-le seul moyen de la faire vivre est de miser, non
pas sur l’idée marchande de contrat entre ayants droit, mais bien plutôt sur le
sentiment d’appartenance entretenu par quelque culte public et les devoirs afférents.
------> Je suis d’ accord. Mais même pour cela il faut en passer par le
contrat social …