"montrer Faurisson sur scène, va falloir qu’on m’explique un jour où il fallait rire..."

 Souvenez-vous, il était question de décerner le prix de l’infréquentabilité. C’est vrai que c’est assez original et même pas ordinaire du tout, mais pourquoi pas ? C’est un genre spécial, apparenté aux revues d’étudiants. En tout cas cela a fait de l’effet, c’est peut-être cela qui est le plus drôle.
 Ce moment n’a pas fini de faire des vagues, chatouiller l’autorité en particulier en ce qu’elle a de contestable, c’est le rôle du bouffon.

 Le lendemain matin commençait à Gaza "Plomb durci", qui va durer trois semaines, profitant de la zone de vacance du pouvoir au Pentagône, entre la fin du mandat de W.Bush et le début de celui de B.Obama. L’horreur absolue, l’attaque au gros calibre et missiles, tanks et avions de guerre de populations sans défenses. Ce qui était digne des pires horreurs de la dernière guerre mondiale.
 En parle-t-on encore ?

 Par contre lui, le bouffon, lui, il a été jugé et condamné pour cette saillie drolatique effectivement de très mauvais goût et peut-être détestable pour beaucoup, mais qui était là pour rappeler l’horreur la plus noire que l’on est capable de produire, montrer du doigt l’injustice faite à un homme à la recherche de l’exactitude historique et dire par là qu’il ne tient qu’à nous que cela ne se reproduise pas.