Jojo Vanne a créé un nouveau genre, le comique mythico-financier, 10 ans qu’il annonce l’apocalyspe pour demain, continue Jojo, ça va finir par arriver...dans 10 000 ans t’auras peut-être eu raison...

En attendant, sous la dictée son ange gardien, Jojo produit à la chaîne des pavés verbeux bien lourds dont le style clinquant ne détonnerait pas dans Closer ou Voici.

Le fond mélange un débilo-mysticisme fait de bric broc et des ragots et rumeurs ramassés ici ou là sur le monde des affaires pour annoncer l’imminente fin des temps.

Son public, ce sont des petits rentiers qu’il affole pour les rabattre vers des officines financières vendant de l’or en barre, en lingot et autres lingotins, voire en pièces boursables et de leur conseiller "gratuitement" sur son site, 3 adresses de marchands d’or sur la place de Paris

Mais miracle des miracles, selon St. Jojo Vanne, ce placement stérile devient un acte hautement dissident qui va mettre à genoux les 777 fois 666 banksters sataniques de l’apocalypse :

"Chaque pièce d’or et/ou d’argent que vous achetez creuse le trou financier dans le bilan des banques encore plus profond. Si vous achetez une Maple Leaf ou une Panda à 20 euros, vous creusez des pertes non seulement dans les banques de 100 fois la valeur de votre achat (à cause des ETFs papier), mais vous obligez ensuite la Fed à faire tourner sa planche à billets encore plus vite, puisque la moitié des 60 milliards qu’elle sort chaque mois sert uniquement à manipuler les cours de l’or et de l’argent."