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Commentaire de ffi

sur Michel Onfray : "Il y a l'histoire de la psychanalyse et sa légende !" René Guénon : "Les méfaits de la psychanalyse !"


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ffi 30 décembre 2015 11:10

@pegase
Les médications des psychiatres cherchent à réguler ces processus excitateurs/inhibiteurs. Hélas, l’apport extérieur de drogue fait perdre au patient l’habileté de la produire par lui-même, bien qu’il en ait potentiellement la faculté, d’où sa dépendance à la drogue prescrite, et indirectement, à son prescripteur, celui qui a pris ce pouvoir de réguler intérieurement le patient.

Or, ce n’est pas ce qu’il convient : il convient que chacun puisse réguler ses humeurs de lui-même. Les psychiatres sont comme des écrivains publics pour illettrés. Plutôt que faire un service public d’écrivains publics, mieux vaut que chacun apprenne à écrire. Donner un poisson pour nourrir un jour, apprendre à pécher pour nourrir toujours, dit-on.

Idem pour la luminothérapie, il implique de posséder un objet externe au patient, qui doit être acheté. Ce n’est donc pas ce qu’il convient non plus, au mieux un pis-allé. Puisqu’il existe des gens dont l’humeur est bien réglée, c’est que nous avons en nous-même tous ce qu’il faut, naturellement, pour régler notre humeur.

Je t’ai expliqué un moyen, ci-dessus, qui consiste à imaginer varier les qualités sensibles de l’objet idéel sur lequel l’attention s’est fixée à l’évocation d’un mal qui nous travaille.

Je t’ai appris une manière de pécher, et maintenant, tu fais la fine bouche... Comme quoi, faut pas donner ses perles aux cochons... Donc, maintenant, lit bien ceci : tout ce que j’ai écrit, ce n’était qu’une blague.


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