Que les choses soient claires. Pour vous aider à me situer, je dirais que ma sensibilité est de gauche, même si tous me déçoivent depuis longtemps. C’est tout ce système de "démocratie participative" qui est pourri jusqu’à la moelle.

Il est inutile de me rappeler le fonctionnement du jeu politique, ni les motivations des uns et des autres.
Non, chère Milla, je ne suis pas étonné, qu’est-ce qui vous permet de dire cela ?
Mais pardonnez moi de vous le dire à tous, du moins à celles et ceux qui semblent vouloir "m’éduquer" sur la question politique, économiser votre énergie car je ne suis pas plus idiot ou naïf que vous.
Je pointe ici les contradictions et la trahison, aujourd’hui coutumière certes, du président de la république actuel même si c’est le premier ministre qui a engagé la responsabilité du gouvernement avec ce dernier 49.3.
Oui beaucoup d’autres l’ont utilisé, oui beaucoup plus à gauche qu’à droite (et oui chère Milla, vous voyez que je ne suis d’aucun parti pris), mais que je sache ils l’ont assumés. Tandis qu’Hollande, à l’époque du CPE, a ouvertement qualifié (à juste titre d’ailleurs, n’allez pas encore déformer mon propos en m’accusant de penser le contraire) ce 49.3 de brutalité et de déni de démocratie.
Et je répète, bien sûr que non je ne suis pas étonné, cessez de me faire dire ce que je n’ai pas dit, je dis, puisque qu’il faut vous expliquer l’évidence, que ce président de gauche détient la palme des menteurs à répétition.
Vous semblez tous, comme blasés, trouver ces façons de faire la politique normales, moi je continue de m’indigner. Vous semblez tous trouver normal de faire de la politique sur le mensonge, moi pas. Les mots un sens. La politique doit se faire sur des idées et des convictions. Changer d’idées et de convictions au gré du vent électoral et au gré des ordres financiers de Bruxelles et derrière ça des USA n’est pas faire de la politique, c’est vendre son postérieur pour sa carrière. Ça porte un nom. C’est tout.
Maintenant, les esprits chagrins pourront trépigner, manipuler et déformer mes propos, m’invectiver, je n’en ai cure.