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Commentaire de Lord Volde

sur Le journaliste d'investigation Yvan Stefanovitch attaqué en diffamation pour son livre scandale, par le Sénat. Une première !


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Lord Volde Lord Volde 14 août 2016 13:33

J’ai noté une multitude de contre-vérités ou d’erreur que l’on pourrait imputer à l’ignorance de cet auteur-"journaliste" lorsqu’il évoque en surface le train de vie des sénateurs (petit paradis fiscal verdoyant et savoureux situé en plein cœur du jardin du Luxembourg et dans un magnifique et prestigieux château (35000 m2) construit au XVIIième siècle pour les beaux yeux de Marie de Médicis). Les z’élus bénéficient automatiquement de privilèges exorbitants de droit commun et cet aréopage de politiciens issu en majorité des grands partis politiques adossés à l’oligarchie financière a été récompensé au titre de bons et loyaux services ou pour satisfaire parfois le fait du prince.

De l’ancien régime, il ne reste guère que le château et le jardin car le sénat est une créature enfantée par la constitution thermidorienne de 1795 et installé durablement sous l’empire napoléonien.

Lorsque le journaleux affirme que les privilèges des sénateurs sont anciens et découlent du système d’ancien régime, il se trompe lourdement.

Les sénateurs jouissent d’avantages en nature accompagnés de diverses primes et subventions accordées pour équipement et installations, de lignes téléphoniques et de fax au nombre de 6, de frais de transport à concurrence de 14000 €/an en sus d’une carte permanente de gratuité du réseau de lignes SNCF 1ère classe, de 40 allers/retours transport aérien entre Paris et leur département de résidence, outre les les péages et frais kilométriques, frais de taxi et tous autres. Les voyages à l’étranger sont aussi pris en charge dés lors qu’ils portent l’étiquette de groupes d’amitiés ou culturels, voire d’études.

Il faut ajouter à la listes des rémunérations et indemnités, 7500€ de revenus qui serviront en partie à se payer des collaborateurs personnels choisis le plus souvent parmi des membres ou des proches de la famille.

Le coût moyen annuel d’un sénateur, si l’on intègre à ces dépenses pharaoniques la retraite, l’entretien et le coût global moyen du personnel et des dépenses relatives à l’entretien du domaine et du château et aux diverses fournitures (électricité, gaz, eaux, téléphones filaires et cellulaires, voitures de service et de fonction, chauffeurs, repas, serviteurs, huissiers, questeurs, et j’en passe, dépasse 50000€. Un gouffre financier qui excède à lui seul le train de vie de la cour royale de Louis XIV.

Merci qui ?

Qui donc sont les parasites ? un allocataire du RSA, un bénéficiaire de la CMU, un chômeur smicard, un bénéficiaire de l’APL où un politicien professionnel émargeant à 16000 €/mois et bénéficiant d’avantages en nature supérieurs à ceux des souverains d’antan ?

Merci la république des cuistres et des jean-foutre. 

 


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