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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Le Chant des corsaires, ou Kaperslied

Le Chant des corsaires, ou Kaperslied

Cette chanson a une histoire fascinante, d’abord dunkerquoise, puis québécoise. On peut la suivre au fil des commentaires de Youtube. Cette histoire complexe provoca une petite controverse entre commentateurs belges, français et québécois de Youtube, chacun ayant un argument à faire valoir pour revendiquer la propriété de cette belle chanson. Mais, finalement, de la discussion, a jailli la lumière, et les voyages du Kaperslied (in french Chant des corsaires) ont pu être reconsitués.

 

A l’origine, en flamand Kaperslied veut dire chant (lied, comme en allemand) des kapres (les kapres sont les corsaires dunkerquois).

 

Autrefois, Dunkerque parlait flamand, et elle continua longtemps de le faire même une fois rattachée à la France sous Louis XIV. C’est ce qui explique qu’une chanson à l’origine en flamand parle de notre héros national Jean Bart.

 

La chanson se chante aussi en français, mais elle n’a eu beaucoup de succès en France, où d’autres chansons de corsaires sont plus connues.

 

En revanche, en arrivant au Canada, la chanson plut, prit racine et fut totalement naturalisée canadienne, c’est à dire québécoise, puisqu’elle restait en français.

 

Voici quelques unes des paroles originelles en flamand (merci aux commentateurs de Youtube) :

 

Al die willen te kapren vaeren

Moeten mannen mee baerden zyn

Jan, Pier, Joris en Corneel

Die hebben baerden, (bis)

Jan, Pier, Joris en Corneel

Die hebben baerden ze vaeren mei

 

c’est à dire, "ceux qui veulent être pirate doivent porter la barbe, Jean, Pierre, Joris et Corneille porte ? de la barbe ceux sont des vrais !!!"

Tags : Musique




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4 réactions à cet article    


  • 1 vote
    lsga lsga 23 août 2011 12:31

    La France est un véritable carnage culturelle :


    Destruction des cultures Bretonne, Basque, Corse, Catalane, Lorraine.. 
    J’ignorais pour Dunkerque. 

    Le passage des Pays Basque du Sud au Pays Basque du nord est symptomatique. Côté français, la culture basque est devenu une sorte de culture touristique façon Walt-Disney. Saint Jean De Luz ou Espelette en sont le parfait exemple. 

    Le passage de la Catalogne du Sud à la Catalogne du Nord est encore plus déplorable. En Catalogne du Nord, non seulement la langue a été perdue, mais la culture et les traditions. Ils n’ont eu besoin d’aucun Arabe ou d’aucun noir pour laisser leur culture nationale mourir.

    Aux Pays Basques comme en Catalogne, la jeunesse reproche beaucoup à la génération de leur parents d’avoir laisser mourir leur culture. De plus en plus de couple ’trans-frontaliers’ se forment, et la possibilité de voir les cultures catalanes et basques revivre n’est pas exclue. Le plus comique dans tout cela, c’est que leurs parents sont souvent des bons Fachos qui votent FN et qui prétendent protéger la France de l’envahisseur Arabe ou Noir qui ne respecteraient pas leur culture.... Bien entendu, aux Pays Basques et en Catalogne du Sud, la gauche est majoritaire et ces hommes qui se sont battus contre les fachos ont su préserver leur culture sans avoir à trouver de Bouc Émissaire.
     
    Les Bretons sont quand même les plus mal lotis. Non seulement la génération qui a tué la culture et la langue Bretonne vote FN en masse ; mais en plus, il n’existe pas de Bretagne du Sud, ancrée à gauche, ayant lutté contre le Fascisme, et qui aurait conservée vivante la culture bretonne. Non, une seule et unique génération de Fachos aura su tuer définitivement cette si belle culture. 

    • vote
      Yves 21 février 2016 20:15

      @lsga
      La Bretagne est la région de France qui vote le moins FN. Et la destruction de la culture bretonne commence bien avant la création du FN. Elle commence au début du XXe siècle par tous les partis parisiens soucieux que l’ensemble de la France comprenne leur dialecte et qui l’imposent à tous au travers d’une éducation exclusivement en français, menée par des masses d’instituteurs/professeurs au service du développement des peuples sous-développés. Puisque ne pas parler français était la marque d’un sous-développement. C’est ce qu’on a dit à mes grands-parents pour qu’ils arrêtent de parler breton à leurs enfants.


    • 1 vote
      Catherine Segurane Catherine Segurane 24 août 2011 22:18

      Dunkerque a toujours parlé flamand jusque presque à l’époque moderne, ce qui ne l’empêchait pas de se sentir 100 % française, et 100 % reconnue et respectée au travers de son héros national, mon cousin Jean Bart. Elle n’a pas la mentalité victimaire et ne perçoit pas les autres Français comme détruisant sa culture.



      • vote
        lsga lsga 27 août 2011 14:32

        D’accord, mais ils ont laissé mourir leur culture comme les Bretons : Ils ont perdu leur langue. 



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