Kaoteknik

Laissez-vous tenter, cette série est de qualité, et c’est bien rare. Avec Breaking Bad, ce sont les seules séries que je trouve intéressantes. Le reste est pitoyable ou réchauffé, voire les deux (encore que je n’ai pas tout vu, il en existe tellement). Par ailleurs Game of Thrones n’est pas si long : il n’y a que dix épisodes par saison, et seulement deux saisons pour le moment (la troisième est en cours de diffusion). Vous n’aurez donc aucun mal à combler votre retard ! 

Il faudrait être naïf pour croire qu’au sein de la réunion du Bilderberg les conversations tournent essentiellement autour de la prochaine partie de golf qui aura lieu sur le green de Cannes ou sur la cuvée 2012 de Dom Pérignon. Il va de soi que l’objectif d’une telle réunion concerne des sujets autrement plus sensibles. Cependant rien ne filtre jamais de ce qui s’y trame vraiment. Par conséquent ce monsieur, Eric Fiorile, manque d’éléments factuels permettant de prouver ses affirmations (même si je ne doute pas qu’il soit dans le vrai). C’est le cas d’ailleurs de tous ceux qui dénoncent la réunion du Bilderberg. Néanmoins merci à tous ceux qui dévoilent l’existence de cette assemblée de l’ombre. Si aucune preuve de leurs méfaits ne peut être apportée, la notoriété, l’activité et la richesse de celles et ceux qui y participent laisse peu de doutes quant à leurs objectifs. Pour qu’un jour les conversations tenues au Bilderberg puissent parvenir au grand public, il faudrait qu’un personnage haut placé y soit invité et qu’à l’insu des commanditaires il fasse office d’agent infiltré oeuvrant pour le bien des peuples. A mon avis, c’est pas demain la veille. Les hommes sont si corruptibles... Par ailleurs le groupe Bilderberg commence à être connu (pas encore par la majorité, loin s’en faut), il est donc à parier que ces messieurs organisent en parallèle des réunions qui, elles, ne sont connues de personne. Ils ont les moyens d’opérer dans le plus grand secret et, si le Bilderberg ne l’est plus tant que ça, ils doivent déjà avoir la parade.

Comme l’explique M. Asselineau dans ses conférences, avec la sortie de l’Europe et de l’euro suivrait l’émission d’un franc nouveau, évalué à hauteur de l’euro dans un premier temps, puis réajusté en fonction de l’économie internationale au besoin. Je ne pense pas que M. Asselineau puisse peser assez lourdement sur l’économie pour abandonner le système d’usure, mais cette question deviendra évidemment centrale en cas de sortie de l’Union Européenne. Je ne suis personnellement pas un expert dans ce domaine, je laisse donc cette question aux personnes compétentes. Néanmoins il faut garder à l’esprit que l’UPR est un parti de rassemblement et que les personnes qui le compose viennent d’horizons très divers. Ce qui implique (sous réserve que ce mouvement puisse un jour émerger réellement) qu’il s’autodétruira une fois au pouvoir, puisque les sensibilités gauche/droite ressortiront dès lors. Le but premier atteint - la sortie de l’Union, de l’euro et de l’OTAN - l’UPR n’aura plus de raison d’être.

Le sympathisant lambda pour FA suggère volontiers ou souhaite un rapprochement entre résistants contre l’UMPS. C’est légitime, mais sur quelles idées communes, quels paradigmes économiques ?

Votre question est elle aussi légitime, mais il s’agit d’un sujet clivant. Or l’immédiateté de la situation impose de revenir à ce qui nous unit, ce pourquoi M. Asselineau propose de se servir du programme du CNR comme base de reconstruction du pays. Le reste suivra naturellement...

      Il y a deux choses dans ce monde qui sont les principales responsables des conflits : les idéologies politiques et religieuses, et l’argent. Si vous voulez vivre pleinement dans votre bulle, il va falloir vous exiler sur une île déserte. Il serait utopique de croire que le monde peut changer au point d’abandonner des préceptes aussi vieux que l’Humanité.

      M. Asselineau est certainement plus pragmatique et propose des solutions qui, loin de résoudre tous les maux du monde, pourraient au moins redonner à la France et aux français leur souveraineté nationale. Ce qui ne serait déjà pas si mal...

George Frêche avait peut-être un franc-parler plutôt rare en politique, peut-être aussi a-t-il fait beaucoup pour sa région, néanmoins doit-on aimer un criminel qui avoue ses fautes et qui continue à en commettre en toute conscience ?

Par ailleurs le jugement de M. Frêche était pour le moins subjectif. La connerie ne se mesure pas avec un baromètre. Beaucoup de ceux qu’il a insulté par ces propos (c’est à dire la quasi totalité de la population) ne doivent pas être de son avis. Peu de gens en vérité se considèrent cons, mais beaucoup sont facilement enclin à considérer comme tel leurs voisins, collègues et autres.

On pourrait être tenté d’établir une liste de pensées ou d’agissements qui seraient universellement reconnus comme de la connerie, mais la tâche est simplement impossible. Il y a juste des gens qui pensent et agissent différemment et qui sont définitivement incapables de se comprendre. La sagesse n’est pas humaine...