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Accueil du site > Tribune Libre > La monnaie pleine expliquée par un banquier suisse

La monnaie pleine expliquée par un banquier suisse

Un banquier, ex-secrétaire général du Créduit Suisse, qui a "presque fait une dépression" quand il a compris comment fonctionnait la création monétaire.

Les banques créent de la monnaie quand on emprunte et la détruisent quand on rembourse. À partir de rien, seulement de notre reconnaissance de dette. Si cet argent est créé avec intérêts, on obtient un système encore plus absurde où la totalité des dettes dépasse le montant de l'argent en circulation, donc on est obligé d'emprunter pour rembourser. Conséquence ? Surendettement des ménages, des États, etc...

Quand on détruit l'argent en remboursant les banques, on peut moins payer les gens, donc la précarité et le chômage augmentent. C'est la conséquence des politiques d'austérité.

Utiliser le système actuel mais sans demander de rembourser car on a collectivement compris comment l'argent est créé et qu'on a besoin d'argent dans l'économie est un grand pas en avant.

 

 

 

Tags : Emploi Ecologie Chômage Monnaie Banques Dette Finance




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26 réactions à cet article    


  • vote
    Lisa Sion Lisa Sion 30 janvier 2016 14:52

    Ordre du jour sur AVOX, un banquier reconverti, un militaire reconverti Ken O’keefe, ne manque plus que Étienne Chouard, juriste reconverti, http://www.bing.com/videos/search?q=etienne+chouard+dailymotion&qpvt=etienne+chouard+dailymotion&view=detail&mid=C77E77157801320DA2D5C77E77157801320DA2D5&rvsmid=DFCE04BF20826DADB7E7DFCE04BF20826DADB7E7&FORM=VDFSRV&fsscr=0 pour convertir vos proches à table dimanche. Repentez vous ! Le contraire de fiable, c’est faillible, pensez y !


    • 2 votes
      Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 1er février 2016 10:27

      @Lisa Sion

      Si ce banquier a "presque fait une dépression" lorsqu’il a cru comprendre comment fonctionnait la monnaie, alors va-t-il faire une crise cardiaque en comprenant que quel que soit le ou les gugus qui contrôlent la monnaie, il n’y a aucune solution sereine possible ?

      http://www.voter-a-m.fr/presentation.htm


    • 2 votes
      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 30 janvier 2016 22:50

      Excellente conférence, même pour ceux qui connaissent déjà l’arnaque de la création de fausse monnaie officielle. 


      • 1 vote
        Ozi Ozi 31 janvier 2016 21:19

        @Qaspard Delanuit

        En effet, une excellente conférence, reste plus qu’à informer l’armée de réserve dudit "système" .. 70% de la population..


      • vote
        berphi 30 janvier 2016 23:27

        Il serait vraiment intéressant de connaître l’issue de ce projet. Le banquier en début de vidéo met en garde les participants sur la validité des signatures et des directives données en haut lieu pour faire échouer le projet...


        • 1 vote
          Jean Keim Jean Keim 31 janvier 2016 09:02

          Et un monde sans argent n’est-ce pas possible ?


          • 5 votes
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 31 janvier 2016 09:40

            @Jean Keim
            Peut-être qu’entre le stade de la fausse monnaie diabolique et le monde angélique sans argent, on pourrait passer par l’étape de la vraie monnaie fonctionnant humainement sans arnaque ?


          • vote
            maQiavel maQiavel 1er février 2016 00:22

            @Zatara
            L’égalité de tous devant la loi, ce serait pas mal déjà et ce n’est pas impossible, cela existe et a déjà existé à plusieurs moment de l’histoire dans des contrées bien différentes. 

            D’ailleurs, d’un point de vue juridique, c’est l’état que nous connaissons actuellement même si dans la pratique, ce n’est pas trop ça à cause de l’arbitraire, mais ce sont des choses qu’on peut potentiellement corriger ( pas facilement, certes). 

            Sinon, avec la monnaie, je suis d’accord avec toi et Jean keim, un monde sans monnaie est ce qu’il y’a de mieux dans l’idéal mais concrètement, c’est impossible ici et maintenant pour un tas de raisons. 

            En politique, le choix n’étant pas entre le bien et le mal mais entre le pire et le moindre mal, le moindre mal serait une monnaie qui serait au service de la collectivité. 

            Après je vois bien venir la critique à laquelle j’adhère d’ailleurs, qui consiste à dire que cette monnaie au service du collectif va dégénérer tôt ou tard en monnaie au service d’intérêts privés car le vers est dans le fruit dès le départ lorsqu’on utilise la monnaie, je suis d’accord avec ça. 

            Mais la dégénérescence est une fatalité dans l’organisation politique, les moins mauvais systèmes sont ceux qui dégénèrent le moins rapidement... smiley

            Il faut se contenter de ça (c’est déjà beaucoup) jusqu’à ce qu’on arrive à se passer de monnaie mais il faut réaliser que ça peut prendre du temps... beaucoup de temps... suffisamment pour qu’on nos petits enfants ne voient pas de leur vivant un monde sans monnaie... 


          • vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 02:19

            @ZardoZ
            "Avec les moyens informatiques que nous avons, nous pourrions nous passer d’argent."


            Passez devant, je vous suis.   smiley


          • vote
            maQiavel maQiavel 1er février 2016 04:35

            @Zatara
            Le juge est partial et corruptible comme n’importe qui

            Non, le juge est un homme, donc un être imparfait et corruptible, mais il ne l’est pas comme n’importe qui, pour la simple raison que les hommes ne sont pas tous égaux face à la corruption.Pour le coup, la considération que tous les hommes sont égaux face à la corruption ne decoule -t-elle pas d’un réflexe égalitariste ? 

            Cela pose la question de la formation et de la sélection des juges , pour que nous ayons les magistrats les moins corruptible possible. Bien sûr, ce n’est pas suffisant, il faut rajouter à cela des institutions de contrôle populaire pour pouvoir sanctionner ceux qui seront dans l’arbitraire. 

            Bien sûr, la corruption ne va pas disparaître, mais il existe des solutions pour qu’on puisse la limiter suffisamment pour que le principe d’egalité de tous devant la loi soit respecté... 

            non maQ, on a dit pas les Dysney comme élément d’argumentation

            À un moment donné, faut arrêter, nous ne sommes pas dans les Disney, certes mais on n’est pas non plus dans Ken le survivant, entre les deux extrêmes, il y’a plusieurs stades, non ? Bien sûr qu’il a existé à plusieurs moment de l’histoire et dans des contrées bien différentes le respect effectif de l’égalité de tous devant la loi, des états ou les riches et les pauvres, les misérables et les puissants étaient en pratique égaux devant la loi. Et en général, on remarque que lorsque cet état existe, c’est que le peuple est souverain et s’est donné les moyens de l’imposer. 

            Est-ce que ces systèmes politiques étaient parfait ? Non, loin de là, on peut même dire qu’ils étaient mauvais mais en tous cas, moins mauvais que le notre. 

            Ce n’était pas des symboles, mais la réalité, on retrouve cet état à plusieurs moments et endroits de l’histoire humaine... 

            Après on peut être pessimiste et le refuser dogmatiquement, moi je n’ai envie d’être ni un pessimiste défaitiste ou un optimiste naïf, mais simplement réaliste. 

            Et l’histoire politique étant un éternel recommencement, ce qui a été peut de nouveau être, c’est le cas de l’isonomie (égalité de tous devant la loi). 


          • vote
            maQiavel maQiavel 1er février 2016 04:53

            @Zatara
            , et c’est ça le vrai cœur de la meule, comment on ADMINISTRE un pays.

            Avant cela, il existe une question fondamentale que les humains se posent depuis des millénaires : qui administre un pays, pourquoi et surtout pour qui ?

            Et on se rend compte que suivant les époques, les lieux et les circonstances, il existe plusieurs réponses. 

            C’est là qu’on entre dans la réalité politique avec les rapports de force découlant des divergences d’intérêts. 

            La question du "comment " ne vient que par la suite... 

            tout humain est corruptible ou à défaut, se coucher devant le chantage

            On a déjà discuté de la corruption plus haut. Mais non, des humains se couchent devant le chantage mais tous les humains ne se couchent pas devant le chantage, cette nuance change tout. 

            Tu vois, ça aussi, c’est la réalité : https://youtu.be/P6DyrhhVLM8

            Les choses ne sont pas aussi simples que tu ne le pense... 


          • vote
            Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 08:14

            @Qaspard Delanuit
            Effectivement c’est l’idée qui vient en premier, cela s’appelle un palliatif ou mieux du provisoire ... qui dure, c’est comme la sortie du tunnel des années 198*, seulement le tunnel est à rallonge.


          • 1 vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 14:25

            @Zatara
            Les choses sont peut-être simples, mais pas les hommes. Le PFH (putain de facteur humain) fait que rien ne reste longtemps simple dès qu’il y a plus d’un être humain au même endroit. Les règles économiques et politiques sont d’abord créées pour éviter que l’on se saute à la gorge réciproquement, puis elles deviennent les raisons pour lesquelles on se saute à la gorge réciproquement. C’est pourquoi il ne faut dans, le domaine humain, n’espérer ni la perfection ni la permanence. Il ne s’agit donc pas de partir en quête de la formule qui résoudra tous les problèmes en même temps et pour toujours, ni même de juger les propositions en fonction de ce critère utopique. On peut juste proposer de petits ajustements, et ce n’est déjà pas simple ! Telle est la voie réelle. Les rêveries où tous les hommes se donnent la main spontanément sont impuissantes à transformer le réel, elles planent au-dessus des choses sans les toucher. 


          • 1 vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 16:45

            @Zatara
            "et les révolutions passées des peuples n’ont aucune réalité ?"


            Non, aucune. 

            Aucune révolution n’a jamais rien changé à la condition réelle des personnes, elles sont simplement des spectacles couvrant l’activisme des spéculateurs. Ce sont de très petits ajustements qui transforment la vie des gens. Les véritables transformateurs sociaux ne sont pas de grands acteurs tonitruants mais de discrets administrateurs qui glissent tout doucement une petite loi par ici, un petit décret par là. 


            Prenons le cas des congés payés, par exemple. Voilà quelque chose qui a vraiment changé la vie des gens. Eh bien vous serez bien en peine de trouver qui a eu cette idée et comment elle a pris naissance au départ. Car cela remonte au moins au conventions collectives en Allemagne, mais en réalité bien avant. Ce sont des minusculeries qui produisent de véritables changements. 


          • vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 17:03

            @Zatara
            "Quand vous me parlez d’ajustement, ça me fait doucement marrer : c’est comme donner de l’aspirine une fois tout les 3 jours à un type atteint du cancer."


            Non, c’est plutôt comme lui proposer le retour à une vie simple rompant avec les habitudes morbides qui ont causé sa maladie, ce qui peut passer par de minuscules changements mais produisant de gros effets. Les médicaments chimiques contre le cancer sont également des "minusculeries" élaborés au niveau de l’extrêmement petit et cherchant à atteindre avec précision les cellules malades sans produire de révolution fâcheuse dans le reste de l’organisme. Et même au stade chirurgicale, le médecin cherchera toujours à minimiser le plus possible son intervention. 


          • 1 vote
            ffi 31 janvier 2016 18:53

            Comme il est banquier, je veux bien le croire sur parole sur le fonctionnement du système monétaire.
             
            En revanche, quand il dit que toute production économique pourrait être du fait de robots, j’ai un gros doute : c’est vraiment l’avis d’un gars dont le métier se bornait à rester dans son bureau sur son ordinateur...
             
            Dès qu’il faut adapter la production aux besoins, il faut une intelligence. Or le robot n’en a pas, c’est l’artisan qui en a. Le robot n’est bon qu’à faire toujours la même chose, le plus vite possible. La robotisation implique d’adapter les besoins à la production. Par exemple, pour produire des vêtements via des robots, il faut produire du prêt-à-porter, aux dimensions standardisées, qui ne collent pas exactement avec chacun d’entre nous. Il n’y a que le tailleur qui peut produire sur mesure. Et dans tous les domaines, c’est pareil. Si je veux un meuble spécifique, parfaitement adapté à l’intérieur de ma maison, je ne vais pas aller acheter du prêt-à-meubler de chez ikéa, mais il me faut le faire faire sur-mesure par un menuisier.
             
            Bref, la robotisation totale est une vue de l’esprit. L’excès de robotisation aboutit à une certaine désadaptation entre l’offre et la demande, ce qui aboutit à augmenter la quantité de déchets.
             


            • vote
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 02:21

              @ffi
              "En revanche, quand il dit que toute production économique pourrait être du fait de robots, j’ai un gros doute."


              Bien sûr, c’est juste une hypothèse d’école dans sa conférence, qui sert à montrer l’absurdité à laquelle on aboutit en extrapolant la tendance. 


            • vote
              Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 08:25

              @ffi
              Oui et non, un robot est vu actuellement comme une machine effectuant, comme sur une chaîne de construction automobiles, toujours la même opération mais il est récupérable et reprogrammable, de plus il est envisageable d’avoir des robots "humanoïdes" autonomes et adaptatifs (je préfère ce terme à celui d’intelligent) capables de nous suppléer dans nos tâches quotidiennes que ce soit en entreprises ou à la maison, le plus grand défit sera dans cette perspective d’apprendre à gérer le temps libre et de ne pas se "ramollir" dans le corps et dans la tête.


            • vote
              Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 08:27

              @Zatara
              Google est un utilisateurs de "big data".


            • vote
              Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 12:55

              @Zatara
              Oui mais Google malgré tout ce qu’il sous-entend, notamment qu’il soit un moteur de profits est accessible en particulier à des chercheurs qui peuvent associer et combiner des données.


            • vote
              Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 18:24

              @pegase
              200 ans ! Je ne pense pas, c’est environ la durée de l’ère industrielle jusqu’au 1er ordinateurs dignent de de nom et la progression est exponentielle, ce qui a mon avis peut retarder la robotisation pour le meilleur ou pour le pire est une stratégie de profits égoïstes. C’est comparable au développement de la voiture électrique torpillée dans les années 60 par l’industrie pétrolière et l’histoire à la fâcheuse manie de se répéter. 


            • vote
              Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 18:42

              @Zatara
              Cela je ne le sais pas ! Mais quand un particulier fait une recherche, les réponses favorisent les entreprises appartenant à Google ou alors celles qui sont partenaires ou clientes du géant. 


            • vote
              Chitine Chitine 1er février 2016 15:55

              Ma première réaction a été de me demander comment il est possible qu’un type parvienne à se hisser au niveau de Secrétaire Général du Crédit Suisse sans savoir comment fonctionne la création monétaire scripturale.


              • vote
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er février 2016 16:09

                @Chitine
                Et la seconde ?


              • vote
                Chitine Chitine 1er février 2016 16:22

                La seconde aura été de me demander comment un type aussi intéressé par changer la nature des monnaies afin de développer une alternative socialement profitable a pu avoir été aussi longtemps éloigné du questionnement sur le fonctionnement de la création monétaire scripturale.

                .

                La troisième réaction aura été d’actualiser ma conception caricaturale du "banquier".

                 


                • vote
                  Jean Keim Jean Keim 1er février 2016 18:35

                  @Chitine
                  Et pourtant les aspects "curieux" de la monnaie ne sont pas étudiés dans les bahuts même les plus prestigieux, cf. par exemple le livre l’Imposture économique de Steve Keen.



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