La nausée des anglo-saxons face aux intellectuels français qui defendent DSK
Quand je regarde la chute de cet homme, je remarque une alliance malsaine, une sorte de complaisance, voir une connivence entre le 4ème pouvoir et les politiques. Sous prétexte de protection de la vie politique on cache des faits qui concernent la vie publique en réalité, il semble bien que l’addiction sexuelle de DSK envers le sexe soit de notoriété publique dans ce cercle, qui parlait en catimini de sa part d’ombre.
Le parti socialiste était au courant de ses faits le tout Paris savait pour cet homme, ils étaient au courant de sa « pathologie », et ils ne l’ont pas aidés, le monde médiaco-politique connaissait cette réalité et n’a juste rien fait…
L’ancien directeur du FMi avait une faiblesse, son talon d’Achille est ce désir effréné d’assouvir des pulsions, on aurait pu l’aider, si chacun avait pris ses responsabilités.
Le festival de bêtise proféré par cette intelligentsia fait peur tant c’est lamentable et ecoeurant…
Commençons par Jean François Khan à propos de l’agression présumée, le journaliste déclare que, selon lui, il n’y pas eu "tentative violente de viol" (sic) sinon "une imprudence", "un troussage de domestique". Et d’appuyer ses propos par le fait qu’il connaît "le personnage".
Dans son blog, quant à lui Bhl ecrit : J’en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l’occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.
J’en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d’une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de Profundis en commençant de parler de « redistribution des cartes », de « nouvelle donne » au sein de ceci et de cela, j’arrête, car cela donne la nausée.
J’en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme « peu recommandable » qui « se vautre dans le sexe » et se conduit, depuis longtemps, comme en « misérable ».
J’en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d’une tentative de viol du même genre ; qui s’est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.
Cette remarque atteint le sommet de l’abjection, quand on sait que les personnes subissant un viol comme l’on peut le voir souvent, n’arrive à parler souvent que bien des années après, la honte submergeant et le traumatisme réduisant au silence avant de trouver ce courage de raconter les faits et de confronter un système français qui nie la victime.
Le numéro deux du PS Harlem Désir, n’hésite pas à invoquer le cas de Florence Cassez : "Nous le faisons quand il s’agit d’une de nos compatriotes au Mexique ou dans d’autres pays, nous pouvons quand même faire valoir qu’il y a un traitement digne qui doit être réservé à un de nos compatriotes", fait-il valoir sur LCI.
Sur France info, Laurent Joffrin considère que “le procès qui est fait à la presse française par la presse étrangère est injurieux, injuste et confus". L’éditorialiste admet que "ce qui était connu de Dominique Strauss-Kahn c’était que c’est un dragueur lourd, limite harcèlement.Mais le harcèlement est un délit en France”, pas un crime comme ce dont il est accusé aux Etats-Unis. Pour lui, et malgré les rumeurs qui circulaient, aucune personne n’était capable de prévoir, si les faits sont avérés, un viol.
Depuis l’inculpation du patron du FMI pour crime sexuel, les médias du monde entier, et notamment américains, accusent les journalistes français de ne pas avoir suffisamment parlé du comportement de Dominique Strauss-Kahn avec les femmes. …. De plus, elle considère que la France est “un pays macho où la police a plutôt tendance à étouffer les affaires, où les puissants sont protégés et ça décourage quelques fois les filles maltraitées de se plaindre”.
Pour Melissa Bell du Washington Post est davantage affligée : « C’est une méthode classique pour des avocats de la défense de blâmer la victime dans une affaire de viol. Il est honteux que Lévy ait adopté la même tactique ».
Au sein même du media US qui a publié la chronique de BHL, un célèbre chroniqueur, Andrew Sullivan, se révèle lapidaire : « Il se manifeste pour défendre sa classe ». Dans un article publié par le populaire Huffington Post, Asher Smith a la plume acérée, fustigeant – à propos de l’argumentation de BHL- une « rationalisation pathologique de l’agression sexuelle ».
Quant à Jonah Goldberg du National Review, il est impitoyable : « Je suis fier de vivre dans un pays dans lequel une femme de ménage peut faire débarquer un dirigeant international d’un avion en partance pour Paris. Si ce genre de chose est impossible en France, eh bien honte à la France et honte à Lévy pour penser différemment ».
Relayé par le Wall Street Journal-un quotidien d’ordinaire plus favorable à l’endroit de Bernard-Henri Lévy, le billet le plus ravageur résulte de la plume talentueuse de Matt Welch : intitulé « BHL, la honte nationale de la France », son auteur dresse un bilan sans concessions de l’intéressé. Un homme qualifié de « millionnaire narcissique doté de chemises sans boutons » et aux multiples« professions prétendues ». "
source
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/auteur/inevitable/www.bernard-henri-levy.com/defense-de-dominique-strauss-kahn-18909.html
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