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Les commentaires de Vivre est un village



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 14:32

    @Gollum
    https://books.openedition.org/psorbonne/195?lang=fr, intéressant, me semble t’il !!!

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 14:21

    @Gollum

    Visiblement complètement dérangé à l’image de notre Mélu d’ailleurs.. 

    Qui se ressemble s’assemble comme dit le dicton.. 

    Ce "type" Vivre est un village" bénéficie de nombreuses synchronicités dont la dernière est la découverte d’une amie proche de Mélusine habitant, comme moi, cette belle ville de Vichy et portant le même type de jugement sur vos prestations...

    Mon courrier à Jean-René Soulié, 9 rue Collégiale à 75005 Paris m’est revenu avec la mention "Destinataire inconnu à l’adresse", je viens de passer un coup de fil à Muriel Soulié qui semble être sa fille...

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 14:12

    @Gollum
    Frappé de cette mise en exergue de ma ressemblance avec Mélusine...
    Je dis ça, je dis VIVE NOTRE PARTICIPATIF !!!
    https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html
     et vive notre nouvelle Directrice Générale Cécile Sourd nommée pour succéder à Marie-Hélène Smiejan https://presite.mediapart.fr/atelier-journal/equipe/marie-helene-smiejan.html !!!

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 13:47

    @Vivre est un village
    Dans l’immédiat, préparation de ce met délicieux en remplaçant la poularde par le gollum https://fr.wikipedia.org/wiki/Poularde_aux_morilles pour un grand repas dans cette embarcation https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/marie-therese-250626 Vénérable demoiselle née en 1855. 
    La liste des invités est toujours ouverte...

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 13:32

    @Vivre est un village
    Destinataire inconnu à l’adresse...
    A suivre...

    A bientôt.
    Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 11:47

    @hase
    Grande perte, en effet...

    A bientôt.
    Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 09:47

    @Vivre est un village

    Publications
    • Retraites : impasses et perspectives, vers le mouvement populaire, co-écrit avec Sacha Mokritzky (éditions du Borrego, mars 2020)
    • Le Temps Constituant (dir.) (éditions du Borrego, Décembre 2019)
    • L’impératif démocratique : de la crise de la représentativité aux gilets jaunes (éditions du Borrego, 2019)
    • Alerte à la souveraineté européenne, La chimère de Macron contre la souveraineté populaire (Eric Jamet éditions, mars 2018)
    • La laïcité pour 2017 et au-delà : de l’insoumission à l’émancipation (Eric Jamet éditions, octobre 2016)
    • Hollande, la République pour cible (éditions Bruno Leprince, février 2014)
    • L’école du peuple, pour l’égalité et l’émancipation (éditions Bruno Leprince, janvier 2012)

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 09:46

    https://plus.wikimonde.com/wiki/François_Cocq

    François Cocq né le 13 janvier 1978 est un enseignant, essayiste et homme politique français.Le 5 janvier 2019, Jean-Luc Mélenchon indique dans un tweet le bannissement de Cocq du mouvement, tout en le qualifiant de « nationaliste »[16],[6],[5]. À la suite de ce bannissement, plusieurs cadres du mouvement, dont Charlotte Girard, Manon Le Bretton, Romain Dureau, et plusieurs candidats aux européennes, ont rédigé une lettre interne pour alerter sur une « dérive autocratique » de la France Insoumise[17],[18].

    Dans la foulée de ce texte, François Cocq crée le collectif Les Constituants, qui se présente comme une alternative politique hors des cadres partisans. Un ouvrage collectif (Le Temps Constituant) sort en décembre 2019 aux éditions du Borrego, dans lequel des personnalités comme Henri Pena-RuizFrançois BouloCharlotte Girard et Hélène Franco abordent le sujet du processus constituant.

    Depuis 2019, il participe également à l’animation d’une émission d’actualité politique, Quartier Constituant, diffusée sur Quartier Général, télévision en ligne dirigée par la journaliste Aude Lancelin. Parmi les invités de l’émission, on retrouve notamment Caroline MécaryGaël Brustier ou encore André Bellon.

    En 2021, il apporte son soutien à la candidature présidentielle d’Arnaud Montebourg en vue de l’élection de 2022[2].



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 08:53

    EXCELLENTE VIDEO !!!

    Souhaiter que François Ruffin écouter cette vidéo et en prenne sa sagesse tout comme il a su s’emparer de la sagesse de Thomas Piketty  !!!

    https://www.google.com/search?client=opera&q=Mediapart+vidéo+Françoais+Ruffin+Piketty&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:612d990d,vid:zYoPYLqWcp4,st:0


    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 1er décembre 2023 08:38

    @Ouam

     
    POUR INFORMATION :

    La France insoumise (LFI28 ou FI29), représentée sur le logotype officiel par la lettre grecque phi φ30, est un parti politique français fondé le 10 février 2016. Il place au cœur de son projet l’écosocialisme et est classé à la gauche radicale voire à l’extrême gauche de l’échiquier politique.

    POUR INFORMATION :

    Le symbole des pétainiste en France est la Francisque 

    Pour info, à nouveau :
    https://charliehebdo.fr/2023/06/politique/les-petainistes-bon-chic-bon-genre/
    https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/ukraine-histoire-d-une-guerre-99143
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Lacroix-Riz

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 14:36

    @Pyrathome
    https://www.leparisien.fr/politique/leurodeputee-ecologiste-michele-rivasi-est-decedee-a-70-ans-29-11-2023-WHXM3FAWYVGYLMH4333SEW2YAQ.php# : :text=La%20députée%20européenne%20Michèle%20Rivasi,écologie%20les%20Verts%20(EELV).
    La députée européenne Michèle Rivasi est décédée ce mercredi, après avoir été hospitalisée en raison d’une crise cardiaque à Bruxelles (Belgique), a-t-on appris auprès de la direction d’Europe écologie les Verts (EELV).

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 14:29

    @Vivre est un village
    https://www.liberation.fr/checknews-about/

    Comment ça marche, CheckNews ?

    CheckNews a été créé en septembre 2017, succédant au service Désintox de Libération, qui était la première rubrique de fact-checking de la presse française.


    Depuis plus de trois ans, CheckNews est un service de « journalisme à la demande ». Ce sont les lecteurs qui ont pris les commandes éditoriales, en posant des questions, via une plateforme dédiée, auxquelles l’équipe répond.

    Avant son lancement définitif, CheckNews a été testé pendant quatre jours en avril 2017, pendant l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle. C’est l’agence J. Walter Thompson qui nous a contactés en nous proposant ce projet, qui devait être temporaire. J. Walter Thompson a développé le site, nous avons fourni la main d’œuvre journalistique. Pour cette agence, l’intérêt d’un projet comme celui-ci était l’image. Pour nous, il s’agissait évidemment d’un intérêt éditorial, tout en pouvant nous reposer sur les ressources d’un tiers pour développer un site en quelques jours. Et c’est donc l’agence qui a choisi ce nom en anglais (que l’on pourrait traduire par « vérifier les infos »).


    En septembre 2017, nous avons décidé de relancer le projet et de pérenniser le site avec l’accord gracieux de J. Walter Thompson, mais sans lui. Il s’agit désormais d’un projet purement Libé, mais qui n’aurait pas existé sans l’agence. Nous avons donc décidé de garder ce nom en anglais. Ce, même s’il chagrine quelques-uns de nos lecteurs, et même s’il entraîne parfois une forme de confusion, suggérant que nous ne faisons que du fact-checking, là où notre fonctionnement en questions-réponses nous amène aussi parfois, au-delà de la vérification au sens strict, à expliquer des faits d’actualité, voire à enquêter à la demande d’internautes.


    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 14:26
    CheckNews
    Qui est la journaliste française Anne-Laure Bonnel, censurée, selon Moscou, pour son travail sur le Donbass ?

    Lors d’un passage très remarqué sur CNews, la reporter a dénoncé des « crimes contre l’humanité » commis par les Ukrainiens dans le Donbass, évoquant notamment 13 000 morts depuis 2014 dans la région.

    https://www.liberation.fr/checknews/qui-est-la-journaliste-francaise-anne-laure-bonnel-qui-serait-censuree-pour-son-travail-sur-le-donbass-selon-moscou-20220303_ALMIPYNLQVENFN5GXN2RMQOYYE/

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 11:29

    @Gollum
    L’absence totale de renseignement sur qui vous êtes dans votre profil Agoravox, oblige en remplir car al nature humaine a horreur du vide...
    A titre personnel j’ai rempli ce vide par "gamer moins de 50 ans ayant bon, goût dans le choix de ses vidéos...
    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:33

    @Vivre est un village

    Jacques Sapir a exercé une fonction d’expert sur les problèmes de la transition dans l’ex-Union soviétique. Il est le cofondateur et l’un des animateurs du « Séminaire franco-russe sur les problèmes de la transition en Russie », qui fonctionne depuis 1991 en alternance en France et en Russie. Il a aussi été conseiller technique au ministère de la Recherche entre 1989 et 1992 et il a participé au lancement des appels d’offres concernant les recherches sur la transition[réf. souhaitée]. Il est considéré comme un spécialiste de la Russie1.

    Il est un collaborateur régulier de la Post-Autistic Economics Review (revue électronique, intitulée Real-world Economics Review depuis 2008) ainsi que de la Revue d’études comparatives Est-Ouest, de Post-Soviet Affairs (ex-Soviet Economy, revue publiée conjointement par l’Université de Berkeley en Californie et le National Scientific Council) et de Problemy Prognozirovania (Problèmes de prévision, revue de l’Académie des sciences de Russie). Ses ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, portugais), mais Jacques Sapir a aussi développé une production théorique originale en russe depuis 2000[réf. souhaitée].

    En reconnaissance de ses travaux, il est élu, le 28 octobre 2016, à l’Académie des sciences de Russie comme membre étranger9.

    En 2017, Le Monde écrit : « Dans la capitale russe, il est devenu un habitué du club Valdaï, un think tank pro-Kremlin où il est l’un des rares chercheurs français invités »8.

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:33

    @Vivre est un village

    Après avoir commencé sa carrière comme professeur d’économie au lycée Ernest Couteaux de Saint-Amand-les-Eaux de 1977 à 1979, il enseigne ensuite au Lycée Félix Faure de Beauvais (Oise) de 1979 à 1982. Il est professeur d’économie à l’université Paris-Nanterre de 1982 à 1990, comme assistant puis comme maître de conférences (1986). Il entre à l’EHESS en 1990 avant d’y devenir directeur d’études en 1996. C’est à cette date qu’il prend la direction du Centre d’études des modes d’industrialisation de l’EHESS. Il est le responsable de la formation doctorale « Recherches comparatives sur le développement » de 1996 à 2006. Il enseigne également au Haut Collège d’économie à Moscou de 1993 à 2000. Il enseigne actuellement[Quand ?] plusieurs semaines par an à l’École économique de Moscou (ru) (Moskovskaïa Chkola Ekonomiki) en même temps qu’à l’EHESS de Paris8.

    S’intéressant depuis longtemps aux problèmes stratégiques, il a été chercheur à la Fondation pour les études de Défense nationale de 1988 à 1991 et a travaillé avec cette institution de 1986 à 1992 dans le cadre de divers contrats[réf. souhaitée]. Il a été par la suite consultant pour le ministère de la Défense nationale1



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:31

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Sapir

    Né en 1954, Jacques Sapir est le fils du psychanalyste Michel Sapir (1915-2002), un des responsables du Front national de la Résistance dans les Alpes-Maritimes5 et de Marie-Thérèse Roubaud. Son père est né à Moscou dans une famille de la bourgeoisie juive qui avait quitté la Russie après la révolution d’Octobre. Sa mère était la fille d’un pharmacien de Vence. Ses parents se sont rencontrés à Nice en 1943, pendant la résistanceJS 1.[réf. à confirmer]

    Il est élève du lycée Buffon (Paris)6. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 19767, il soutient, en 1980, une thèse de doctorat de 3e cycle à l’EHESS sous la direction de Charles Bettelheimnote 1.

    En 1986, il passe une thèse d’État en économie à l’université Paris-Nanterre, sous la direction de Michel Aglietta, intitulée « Rythmes d’accumulation et modes de régulation de l’économie soviétique : essai d’interprétation des cycles d’investissement et de main d’œuvre en URSS de 1941 à nos jours »JS 2.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:19

    @Vivre est un village

    DÉSACCORDS : NOTRE PAIN QUOTIDIEN

    Un groupe d’individus qui veut agir ensemble, achoppe tôt ou tard sur la gestion des désaccords, du fait de personnalités, de culture, de points de vue et d’aspirations qui diffèrent... « Dans ma copro, dans ma vie associative, dans mon métier : on s’écharpe ! » lance une participante venue à la formation « La construction des désaccords », en version accélérée (5 heures), animée par Patrick Viveret et Cécile Poret. Une trentaine de personnes a répondu présent à l’organisation de cette formation par le Pacte Civique Isère.
    Le tour de table continue : un autre participant fait part de ses attentes : « Comment pouvoir aborder les sujets sensibles en réunion, sans que les passions se déchaînent ? ». Une autre est DRH : « j’ai découvert récemment la communication non violente ». Elle met en pratique cet outil dans son travail, mais apparemment, cela ne suffit pas... Un autre est syndicaliste et se plaint de la mauvaise foi de ses interlocuteurs. Un président d’association demande : « comment faire pour que les réunions ne traînent pas en longueur, que l’on aboutisse à une prise de décision ? ». Quel que soit le contexte (associatif, entreprise, collectivité, famille) reviennent invariablement deux manières classiques de se débarrasser des désaccords. L’option hypocrite : personne ne veut fâcher personne, on choisit une solution qui fait consensus mais qui génère de la frustration, du non-dit, qui éclatera un jour ou l’autre... Ou l’option « on va au clash » : le rapport de force est ouvert, des camps se montent les uns contre les autres. Non seulement le projet risque de capoter, mais la synergie du groupe en prend un coup.


    DOCDOC

    À lire
    -Sur www.lettreducadre.fr, rubrique « au sommaire du dernier numéro » :
    - —« La force de l’intelligence collective », La Lettre du cadre n° 449, 15 septembre 2012.
    - -« Osons l’intelligence collective dans les territoires », La Lettre du cadre n° 418, 15 mars 2011.

    En savoir plus
    Lire l’Annexe II : « Construisons nos désaccords pour faire de nos différences un atout » du livre Pourquoi ça ne va pas plus mal ?
    de Patrick Viveret.

    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:18

    @Vivre est un village

    DÉPASSEMENT DYNAMIQUE

    L’étape 3 requiert un certain effort intellectuel, car il faut repérer, reconnaître les points forts de l’autre camp (sans pour cela renoncer à ses propres perceptions...). La configuration ne change pas, les débatteurs sont au centre. L’assemblée doit toujours être participative. L’animateur se tourne d’ailleurs d’abord vers elle et interroge les « pro » puis les « antinucléaires » (ou inversement), et leur pose cette même question : « Qu’est-ce qui doit absolument être pris en considération dans le point de vue que vous ne partagez pas ? » Cette phase est parfois propice à de nouveaux changements de posture. Elle donne, en tous les cas, lieu à un dépassement dynamique. Jean-Luc Berger, coach professionnel, commente ce qui se joue ici : « Dans cet échange s’effectue une valorisation réciproque des différents points du débat [...] Cette phase n’a pas nécessairement pour objectif d’effacer le désaccord - même si cela peut se produire. On cherche à ce que le désaccord final soit qualitativement meilleur ». Enfin, comme tout le processus a été tracé, organisé sur le papier, au cas où une décision peu heureuse serait prise au final (et malgré tout), le débat ne serait pas complètement à refaire ! Le groupe disposerait déjà d’« une banque de données alternatives », selon l’expression de Patrick Viveret.

    NOTE

    1. -Créateur de la monnaie alternative SOL, co-fondateur de « Dialogues en Humanité » du collectif « Pacte Civique », « Roosevelt 2012 »...



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    Vivre est un village Vivre est un village 30 novembre 2023 10:17

    @Gollum
    Parlons de nos "dérangements" pour construire un riche arrangement  :
    https://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/20538/TPL_CODE/TPL_REVUE_ART_ FICHE/PAG_TITLE/S%27enrichir+de+ses+d%E9saccords+ :+la+m%E9thode+Viveret/-?lettre-du-cadre.htm

    S’enrichir de ses désaccords : la méthode Viveret

    Construire des désaccords féconds : une gageure ? C’est pourtant le thème d’une formation que propose Patrick Viveret, à des groupes (partis politiques, collectivités, collectifs, etc.) qui le sollicitent. Connu notamment pour son rapport sur les Nouveaux indicateurs de richesse, auprès de l’ancien secrétaire d’État à l’Économie solidaire, Guy Hascoët, le philosophe a plus que touché du doigt la construction de l’intelligence collective (et ses vicissitudes), via ses différents engagements (1). Fort de son expérience, il a mis au point une méthode qui vise à échafauder des solutions, non pas sur le plus petit dénominateur commun, mais au contraire le plus large éventail d’avis, même contradictoires... « Il ne s’agit pas d’un outil tout terrain, je le préconise là où les participants sont tous motivés, là où l’on sait déjà communiquer » prévient-il.


    LIBÉRER L’ÉMOTIONNEL

    D’abord trouver un modérateur extérieur à l’enjeu du groupe, habile pour désamorcer les pièges du langage, pour reformuler et un co-animateur, extérieur également, qui va prendre des notes sur un paperboard. Ensuite, se donner le temps (plusieurs heures, et selon les cas : plusieurs jours, plusieurs semaines), enfin suivre un processus graduel, en trois étapes.
    Posons, pour la démonstration, une question de société, source d’opposition à coup sûr : faut-il arrêter le nucléaire ?
    L’étape 1 proposée par Patrick Viveret consiste à réduire l’opacité des termes du sujet. Il s’agit de lever les malentendus, de s’entendre sur le sens des mots (ici le nucléaire), de laisser les personnes exprimer leurs ressentis, de lever les incompréhensions avant de passer à l’étape 2. Pour libérer les émotions, les interprétations, Patrick Viveret propose aux participants le jeu des « quatre coins ». L’assemblée se lève et se répartit selon ses affinités avec le « nucléaire ». Dans le premier coin : « ceux qui se sentent bien avec ce mot » ; dans le deuxième coin : « ceux qui ne se sentent pas bien avec ce mot », dans le troisième coin : « ceux qui sont mitigés », dans le quatrième : « ceux qui sont « sans avis » ». Étonnamment, il suffit que l’animateur demande aux participants de se positionner sur « énergie nucléaire », pour que la géographie change. Certains mitigés vont prendre position. Les « contre » peuvent se retrouver du côté des « pour ». L’objectif de l’animateur est de favoriser au maximum les changements de posture. Ce jeu va ainsi susciter l’écoute chez les participants, éveiller leur curiosité. Mentalement, par cette séance de découverte, les gens vont imprimer les réticences et les arguments des autres, et déjà élargir leur champ de vision. « On ne sort pas des conflits de croyance, quand on n’a pas compris la croyance » commente l’animateur.


    LIBÉRER LES IDÉES

    L’étape 2 vise, encore plus que dans la première phase, à dissoudre le phénomène de clans. Tous les participants ne doivent plus avoir qu’un seul et même objectif : faire le tri entre les points d’accord et de désaccord. Pour ce deuxième temps, Patrick Viveret propose un débat entre un « pronucléaire » et un « antinucléaire ». Deux volontaires énoncent un argument l’un après l’autre. « On peut changer de débatteurs au cours du débat, si l’affect prend le dessus. C’est d’ailleurs mieux, surtout si certains sont très identifiés à leur positionnement » explique Patrick Viveret. Les participants sont en cercle autour d’eux et sont également actifs. Chacun est muni d’un jeu de cartons pour intervenir. Le carton vert signifie : j’ai une proposition à faire, le blanc : j’ai une question ; le rouge signale : je pense que quelque chose bloque le débat...
    Le co-animateur note les points de désaccords, les points d’accords, et aussi les points qui posent question où manifestement l’information manque encore aux uns et aux autres...
    Exemple avec la question : « Faut-il arrêter le nucléaire ? ». Dans la colonne « accords » : on note « économies de ressources fossiles ». Dans la colonne « désaccords » : on note « les risques » (pas perçus de la même manière). Dans la troisième colonne : « Point d’accord sur les besoins de plus d’informations », on note par exemple que les deux camps voudraient savoir « où en est l’état du débat sur le nucléaire dans les autres pays... »