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Les commentaires de O Scugnizzo



  • 22 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 mai 2013 12:05

    "De nos jours, on entend souvent dire que c’est la finance internationale, encadrée par on ne sait quel lobby caché, qui tiendrait le monde". Bon... on peut au moins reconnaitre à l’auteur de la vidéo d’exposer sa mauvaise foi en début de vidéo et de donner ainsi la couleur du contenu, m’enfin ! Y a pas de lobby caché, le lobbying c’est l’organisation d’une société libérale. La maxime libérale "Ma liberté s’arrête où commence celle de mon voisin" ne peut se définir dans la réalité que par l’action de groupes structurés procédant par pression politique, voulant élargir le plus possible (chacun suit son intérêt) son espace de liberté. Ceci se fait forcément à l’encontre de l’espace de son voisin.


    Concernant les moralistes, l’auteur examine cette notion sous la lunette a-historique et décontextualisée du libéralisme, en tant qu’idéologie se croyant supérieure (vu qu’elle dédaigne d’étudier les particularismes). Or, la lecture de quelques livres de philosophie amène à constater que les meilleurs sont souvent également moralistes. Platon, Socrate, Epicure et tant d’autres sont très moralistes. Les grands chefs indiens de Cochise à Geronimo sont moralistes. Rousseau, La Rochefoucauld, Montaigne, La Bruyère, Chamfort sont moralistes. J’écoutais hier cet homme extraordinaire qu’est Pierre Rahbi : http://www.youtube.com/watch?v=HyNinbbzGuE ; il donne ici une véritable leçon de morale, qui serait assez fou pour le traiter de plus dangereux que la finance mondialisée ?

    Il ne faut ainsi pas confondre morale philosophique (qui est loin d’être unifiée) et morale petite bourgeoise, qui était déjà dénoncée par nombre d’auteurs français, de Balzac à Bernanos (pour citer deux styles différents parmi mille).

    Or, il est intéressant que c’est la morale bourgeoise religieuse qui a permis l’avénement et la diffusion du capitalisme (ascétisme au travail, voir Weber), trône dans lequel siège le libéralisme le plus éhonté aujourd’hui.

    Merde y a pas le bien = libéralisme, finance, USA d’un côté à travers l’histoire de l’humanité toute entière et socialistes = mal et menteurs de l’autre. L’histoire est complexe, un monde s’écroule !!!


  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 mai 2013 10:48

    Le passage sur Appoul est génial ! Il garde les éloges mais en partant d’autres observations - tout aussi réalistes que celles officielles - exprimant l’absurdité de la situation. Chapeau !



  • vote
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 19:29

    Exact Eduardo. Le truc c’est qu’on ne peut séparer la gauche de la tradition de pensée dont elle hérite. Faut arrêter de se penser comme l’universel et de rendre tout concept a-historique et a-culturel. Ca c’est le propre de l’idéologie. C’est au même niveau de pensée que celle des libéraux : zéro. Faut vraiment ré-introduire l’histoire dans la pensée, la spécificité de chaque situation. Lire Michéa et Lasch, notamment "la Double-pensée" pour Michéa et "culture de masse ou culture populaire ?" pour Lasch, entre autres livres.



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 19:22

    Comparer la gauche sud-américaine à la gauche française relève de l’idéologie dans laquelle vous êtes plongée. Si vous ne voyez pas la différence entre Hollande et Chavez, je ne peux plus rien faire. Je me bats surement pour la même société que vous, mais le voile idéologique que vous portez vous empêche de voir la réalité dans son ensemble, et la fumisterie de la gauche européenne. Chavez part du particularisme, de la tradition pour regarder en avant, alors que la gauche libérale (culture) prône inlassablement l’émancipation des chaines communautaires pour accéder à un esprit libre, critique et scientifique. L’émancipation des chaines communautaires (religion, tradition, fierté nationale, villageoise, tout ce que Chavez prônait) ne fait que faciliter la soumission au marché, et par-là même son expansion. D’où l’unité libérale = gauche + droite. Ne pas voir cette différence me confirme la prégnance très occidentale de penser en termes dichotomiques, "nous" vs "eux", "science" vs "tradition" etc. Alors ?



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 15:50

    Pour illustrer simplement mon propos, je suis présentement en train d’étudier dans une zone industrielle, et tous les entrepreneurs sont en train de travailler, alors que c’est un jour férié. Tout comme hier, alors que c’était dimanche. Et minimum 8h, 8h30 par jour. Il y a des étrangers, il y a des Suisses, et ils semblent pourtant partager cette culture du travail ascétique. Rien ne ressemble plus à un travailleur acharné qu’un autre travailleur acharné. Il est ainsi inévitable à terme que les liens familiaux - et donc les valeurs familiales - disparaissent, que les liens nationaux - et donc les valeurs nationales - disparaissent. Dans un tel contexte, les identités se définissent uniquement par le travail, et la différence de culture réside entre l’entrepreneur et le salarié.



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 15:39

    Schweizer, ce que vous dites est cohérent si vous mettez le doigt sur les artisans de ce déplacement des populations, à savoir les praticiens de l’idéologie libérale, où le capitalisme trouve son expression sublimée, c’est-à-dire en tant que fait social total. L’organisation de la société selon les "valeurs" du marché, c’est-à-dire la pseudo liberté d’entreprendre et le droit (se transformant en désir) de propriété, est la première cause de la standardisation de l’identité en tant que destructeur des particularismes. Comme l’expliquent si bien les théoriciens libéraux eux-mêmes, le libéralisme économique et culturel forme l’ensemble en tant que philosophie et doctrine libérale. La culture engendre une économie, et l’économie engendre une culture. Rejeter cette immigration-là - en tant que destructeur des identités particulières - c’est remettre en cause la libre circulation des biens, des flux monétaires et des marchandises (et l’homme est considéré comme une marchandise dans un tel contexte), c’est rejeter le système libéral, qui a tant enrichi la Suisse. Ou alors c’est ralentir cette destruction, la question étant alors : Doit-on foncer la tête droit dans le mur, ou y aller pas à pas ?



  • 12 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 14:32

    Elisa, j’aurai bien répondu à vos arguments s’il y en avait....

    "En revanche, il existe une fracture objective entre ceux qui ont intérêt à défendre un ordre économique qui bénéficie à une toute petite minorité et ceux qui se battent pour empêcher les ravages de cet ordre."
    Non, justement. Ou oui, mais justement. Je m’explique. Depuis environ mai ’68, une certaine honnêteté intellectuelle pousse à constater que la gauche n’a jamais pris le parti des travailleurs, mais a été relayée à s’occuper d’affaires sociétales, qui, dans les faits, légitimaient l’avancée du libéralisme. Le dernier exemple est le mariage pour tous, qui amènera inévitablement la GPA, dont les mères porteuses se trouveront en Inde ou au Madagascar (selon la sous-traitance favorite au pays en question). Ceci a déjà lieu aux USA et en Israel, laboratoire du libéralisme, c’est-à-dire de ce qui nous attend.
    Ceci fait que la gauche prétend combattre la droite, en disant se battre contre l’ultra ou le néo-libéralisme, ce qui veut dire qu’elle a déjà accepté le libéralisme. Accepter de limiter les ravages de notre économie, c’est accepter de faire le sale boulot. Tant qu’à faire le sale boulot, autant créer une élite de gauche, qui s’allie avec l’élite de droite, d’être d’accord sur les points principaux (politique financière et internationale). Cela peut très bien être le fruit d’un mouvement inconscient, il n’en reste pas moins réel, et il faut dire que les élites de gauche s’en accommodent très bien.

    Il faut bien comprendre que le socialisme authentique, en tant que système économique et social et non en tant qu’agent limitateur soumis au capitalisme, qu’il soit de Marx, de Pierre Leroux, de Bakounine ou de Malatesta, ne se situait ni à gauche ni à droite.


  • 19 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 12:22

    Rien à voir avec la vidéo mais en guise de réponse au commentaire : Le problème c’est que la gauche, par son libéralisme culturel, son "esprit ouvert et progressiste" justifie, légitime les avancées du libéralisme économique, affaire traditionnellement de la droite (depuis qu’elle a renoncé au retour à l’Ancien Régime). Là où la droite est plus ou moins sincère, la gauche ment depuis le début ! Y a qu’à voir le nombre de prétendus socialistes présents dans les institutions financières internationales. Normal que les gens soient dégoûtés.

    Le réac’ n’est plus celui qui critique la gauche mais celui qui pense en des binarités du genre "gauche-droite". La gauche et la droite sont les deux faces d’une même pièce hideuse.


  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 mai 2013 11:14

    Super intéressant le reportage, merci. Ca illustre assez 4 tendances de la société moderne :

    1. Monde désenchanté, où un pilote de ligne est considéré comme un taxi, malgré l’évident gap dans la formation de l’un et l’autre. Le prestige social n’est qu’assurer par le règne absolu de l’accumulation infinie de l’argent. Le dollar c’est vraiment la nouvelle religion.
    2. Plus le libéralisme avance plus les écarts se creusent entre riches et pauvres, malgré ses alléchantes promesses, et paradoxalement on trouve toujours plus de rigolos pour le défendre becs et ongles.
    3. Le Low-cost, on croit que c’est populaire, alors que c’est toujours une petite classe de capitalistes friqués qui nous imposent leurs produits, des produits de merde vendus avec mépris pour la masse. Les gens se croient économes en achetant du low-cost alors qu’ils renforcent le pouvoir de ceux qui les obligent à toujours plus se serrer la ceinture. Le vrai économe c’est celui qui se construit une autonomie, un marché local, de proximité, d’entraide.
    4. Dans une société de ce type, l’intérêt réel est toujours différent de l’intérêt immédiat, et le dernier voile sans cesse le premier. Nous sommes la société la plus voilée au monde après les dictatures de la péninsule arabique (arabie saoudite + pétro-monarchie), chacun porte une burka mentale épaisse, avec grillage pour les yeux.




  • 10 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 18 mai 2013 16:50

    Bien qu’on sache tout à fait que l’image est au service du discours et non le contraire, le voir concrètement provoque à chaque fois une amertume nouvelle. Ca me fait penser à la BBC qui, voulant montrer des manifestations anti-Khadafi à Tripoli, ont montré une manifestation quelconque qui avait eu lieu... en Inde !!!



    Le journaliste de base est non seulement menteur... mais par surcroit très con ! Y avait une théorie dans les années ’60 aux USA qui prétendait que la démocratie fonctionnait d’autant mieux lorsque le peuple n’était pas éduqué (débats sur le multiculturalisme), les groupes corporatistes s’occupant de la faire fonctionner. Et bien qu’on se moquerait tous aujourd’hui d’une telle théorie, elle est pourtant devenue réalité !


  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 18 mai 2013 16:36

    Ouais non mais attendez les mecs y a un truc qui vous échappent !


    Y a un groupe qui fait chier le monde, totalement improductif, et qui nous renvoie "aux heures les plus sombres de notre histoire". L’emploi des CRS coute ! Ca rentre dans les charges du compte des résultats.
    De l’autre, y a un groupe qui casse tout, et par cette meme occasion participe au PIB de la France, à la croissance du pays ! Les activités négatives (tout ce qui est lié aux dépenses des accidents sociaux ou naturels) sont comptabilisées à droite du compte résultat, en production ! Les économistes libéraux et les politiciens devraient meme regretter que les casseurs n’ont pas pénétré les restaurants, bruler toutes les voitures (relance automobile). Ca aurait été con de mobiliser les CRS ou la police et de perdre tout le bénéfice de la production avec des charges !

    Il faudrait alors privatiser l’institution policière, pour que leur appel soit comptabilisé dans la production nationale en tant qu’échange marchand !

    Bref, si Moody’s and Fitch accordent des prets à taux d’intéret bas, c’est pas grace aux mecs de la manif pour tous :)

    A force de privilégier l’économie sur l’humain...


  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 18 mai 2013 16:14

    Mince alors appelons SOS Racisme ! Julien, Harlem, Cindy, vous avez perdu putain ! La race n’est plus.



  • 15 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 18 mai 2013 10:45

    Les gens croient que nazisme et capitalisme (néo-ultra-n’importe quoi) libéral sont deux opposés, chacun faisant partie d’un monde spécifique. Or, le nazisme/fascisme est la réponse caricaturale à l’exaspération de la masse envers un monde où l’argent règne en maître et les plus forts écrasent les plus faibles. Ils appellent ainsi la figure la plus radicale au pouvoir. Le nazisme ne peut que naître du capitalisme, il en est son fils, celui qui fait sa crise d’adolescence, se révolte sans les moyens intellectuels car conditionné par son père à la compétition aliénante, stupide. Il continue cependant l’oeuvre de son père : l’eugénisme, dans un style différent, moins loyal disons ! C’est pas un hasard si les plus grands eugénistes de ce dernier siècle ont été les Allemands et les USA. 



  • 6 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 18 mai 2013 10:10

    Super vidéo merci pour le partage, l’argumentation me semble à la fois tirée du bon sens et pertinente. La propriété intellectuelle est l’affaire des pays libéraux, et dans un monde globalisé elle est d’autant plus difficile à mettre en place - et prend donc d’autant plus de formes absurdes -en tant qu’ensemble de règles harmonieux. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que l’OMC a créé l’ADPIC suite aux pressions de lobbying des industriels et des big pharma du Nord durant le cycle d’Urugay, pour ne pas que les pays du sud recopient leurs produits et prennent le marché du sud. Grâce à la dette, on négocie l’accès à leurs ressources génétiques, et ensuite lorsqu’on a à peine modifier, c’est propriété intellectuelle mondiale !

    La propriété intellectuelle ne protège pas les artistes, à la limite elle les protège dans un contexte libéral absurde, ce qui est bien différent. Y a en a dans tout le monde des artistes, et ils vont pas chialer pour la propriété intellectuelle ! D’autant plus que ceci devrait être anti-libéral, vu que cela amène aux brevets, qui amène aux monopoles, ce qui est anti-libéral ! C’est vraiment la jungle. Sans compter qu’est recherché en matière de bien commun (médicament, agriculture etc) ce qui est susceptible de rapporter de l’argent et non ce qui est susceptible d’améliorer le sort de l’humanité.


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    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 21:05

    Et comment tu fais à penser ce qui est possible au-delà de ce qui est actuellement - c’est-à-dire à penser l’alternative - sans transcender les faits établis ? La transcendance part de l’immanent. On observe un comportement, mais on peut pas rester à ce comportement, car c’est oublié qu’il est conditionné par un contexte.



  • 1 vote
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 16:43

    Le remplacement de population a déjà eu lieu et il n’a rien à voir avec la couleur de peau (ou plutôt la couleur de peau en est un indice récent comme un autre). Ce qui me gêne avec ce discours pourtant compréhensible c’est que lorsqu’on dit que l’Occident pille l’Afrique, y a tout un tas de gens qui montent au créneau pour dire que les africains sont les artisans de leur propre malheur (je viens de lire ça dans un article précédent), mais quand c’est l’immigration, c’est la faute aux immigrés parce-qu’ "on n’a rien demandé pardis !". Le remplacement de population a commencé lorsque la France, comme bien d’autres pays européens, s’est soumise à l’empire libéral américain destructeur des particularismes, toute norme devant désormais répondre à des normes de consommation. Voilà le vrai changement anthropologique de la population ! Voilà pourquoi Renaud Camus n’a aucun courage et ne comprendra jamais rien à rien !


    Ceci précisé l’article illustre bien l’arnaque Mélenchon .


  • 9 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 15:00

    Le philosophe de comptoir est un compliment ! Ne manque-t-il pas des gens qui viennent du peuple, se cassent de l’école, et commencent à réfléchir par eux-même, se créent une propre philosophie et la partagent ? Doit-on réellement avoir fait l’université pour être philosophe ? Il en manque malheureusement des philosophes de comptoir !


    Même les plumes catholiques de Bloy ou Bernanos ont craché leur venin contre les institutions ecclésiastiques, bras droit du pouvoir à travers les siècles ! Ca empêche pas de reconnaître le potentiel subversif de la spiritualité et l’émancipation intellectuelle de la contemplation, qu’il met tout le temps en avant.

    N’essentialisez pas le travail. Il y a plusieurs sortes de travail. Une activité émancipatrice, créatrice, ou simplement légère n’est pas la même chose que le salariat qui dépend des bonnes volontés des décisions gouvernementales ou pire, du marché !


  • 10 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 14:49

    Personne n’a dit que travailler était nul, mais travailler 8h30 par jour (sur 24 donc) pour quelqu’un que nous n’aimons généralement pas, pour un travail qui ne sert souvent à rien, qui est aliénant, ça nous vole la vie. Toutes les avancées technologiques fantastiques n’ont jamais servi à baisser le temps de travail, mais à enrichir ceux qui le sont déjà.


    Par ailleurs, il y a fort risque de surproduction en effet, c’est l’analyse marxiste de base, de comptoir comme vous diriez. Mais l’analyse économique n’est qu’un niveau parmi d’autres. Ne pas confondre ainsi surproduction et abondance (voir le passionnant Marshall Sahlins). Une société d’abondance est une société où tous les désirs matériels sont satisfaits. Les sociétés dites primitives ou nomades ont en ce sens ce qu’ils désirent, se plaçant dans un environnement qui leur donne en abondance ce qu’ils veulent. La société dite de consommation crée les désirs par la propagande publicitaire, ce qui crée à chaque fois de nouveaux désirs, une nouvelle insatisfaction. On est dans un cycle d’insatisfaction, où dès que l’on a ce que l’ont veut, on désire autre chose. En ce sens nous sommes ni dans une société de consommation, ni dans une société d’abondance.

    Tout ça pour dire qu’on ne peut faire de la dissidence sans idéaux - c’est d’ailleurs la force du libéralisme d’avoir éteint la dissidence en privatisant la morale, les idéaux - c’est ce que je constate après 3-4 ans de raison intensive.


  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 14:39

    Justement, à force de chercher du nouveau, on oublie la base, la joie de la simplicité, et les dissidents aujourd’hui n’ont plus d’idéaux, plus de transcendance, condition sine qua non à penser ce qui pourrait être au-delà de ce qui est (et qui ne pourrait être autrement d’après nos gouvernants). Nous sommes intellectuellement soumis à cet "empire du moindre mal".



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 17 mai 2013 11:29

    Pourquoi approchez-vous la démocratie et le fait de voter ? Avez-vous le cerveau annihilé par la propagande de notre gouvernement non-représentatif ? Ah Friedman ! Le chouchou des Chicago Boys ! Ceux qui ont choisi la mort de Salvador Allende et le soutien à Pinochet pour instaurer la démocratie de marché ! Une clique de gentilhommes, de braves gaillards, pour sûrs !