@ maQiavel :
Très juste. C’est en tant que patriote abstentionniste depuis 2002 (j’avais voté Chevènement puis Jean-Marie) que je me suis immédiatement senti proche (dès 2007) de l’UPR.
L’abstentionnisme patriote est-il le premier parti de France ? Vraie question...
@ Qaspard :
Tout à fait de votre avis, quant au mouvement d’idées de fond que l’UPR est susceptible d’engrener et même d’imposer de force aux médias - donc à l’Opinion. Ce qui peut également se dire ainsi : Marine est un peu limitée ; Asselineau c’est quand même une autre pointure...
@ Tous :
O putain, là je mouille le calfouette ! J’ai 40 ans ; je n’ai connu que la crise et pour la première fois de ma vie j’éprouve - sans doute pas pour cette fois-ci mais pour la prochaine, laquelle sera d’ailleurs notre dernière chance : après, le processus en cours sera totalement ingérable et le système définitivement verrouillé - un espoir positif, d’une autre nature, potentiellement plus révolutionnaire que l’émotion simplement négative et protestataire du "vote anti-" que je pratique depuis le vote Chirac enthousiaste et naïf de mes 18 ans, en 1995.
J’attends impatiemment de voir Asselineau dans le poste, corriger d’importance les crétins véreux Fillon, Hamon, Macron... M’est avis qu’on va se gondoler comme des baleines !
Bravo à François Asselineau, merci aux militants, franchement je n’y croyais : c’est le combat des combats, et il ne fait que commencer.
Alors, pour la première fois de ma vie, je vais écrire cette phrase interdite à ceux de ma génération : Vive la France !
Bordel de merde : Vive la France !
@Jean Robin
Cher Jean Robin, je serais tout à fait ravi de discuter avec vous d’une manière ou d’une autre, sur tel ou tel sujet ; même si je ne vois pas comment faire quelque chose ensemble dans l’immédiat, étant attelé à mi-temps à la préparation d’un essai intitulé La Dette expliquée aux endettés : demain le fascisme bancaire ou la révolte fiscale. Un exercice intellectuel autant que littéraire difficile pour moi, qui n’ai certes pas votre puissance de travail.
Je me tiens à votre disposition et vous invite à me contacter à cette adresse : fiatluxnet areubuzz gémêle.com
Bien cordialement à vous ainsi qu’à nos compatriotes tahitiens,
PS : bravo pour les publications de votre excellente maison d’édition, j’ai eu l’occasion de lire deux excellents ouvrages publiés par vos soins.
Tous pourris. : je le dis depuis toujours. Tous pourris : TOUS, sans exception - la pourriture affichée, ou décelable d’un candidat ou aspirant, étant le seul critère effectif de cooptation au sein des mafias que sont les partis. Les pourris ne tolèrent parmi eux que des pourris ; et autour, que des pourrissables. Car dans ce monde pourri de la "démocratie représentative" - l’oligarchie ploutocratique -, on naît pourri ou on le devient. Oui, tous pourris : absolument tous.
Abby Martin est une femme intelligente, courageuse, honnête et - ce qui ne gâte rien - jolie comme un cœur.
Une jeune fille si ravissante qu’on ne sait pas comment lui dire qu’elle rêve...
Toutes les filles rêvent - contre l’homme vrai, de l’homme rêveur...
C’est ainsi, merde !
Sûr que ça va les déranger les types, à l’ONU...
Mais bon tout ça est bon enfant comme on dit, et celui qui affirme un peu au-dessus que les jeunes valent malgré tout mieux que les vieux, n’a pas tort !
"Quand la jeunesse se refroidit le reste du monde claque des dents !" Bernanos
@gaijin
"La pensée dès qu’il est question de l’être sombre toujours dans le nihilisme où la nullité"
Très juste votre remarque.
Et parce que l’Être néanmoins, ne saurait être sans recouvrir une signification transcendantale et transcendante, la tradition métaphysique occidentale repose-t-elle intégralement sur le bon Dieu... et ce depuis l’Acte libre d’Aristote jusqu’au constat du consentement universel chez Kant. A mon sens, l’hypothèse divine est même très présente chez Hegel ; mais le sujet est en débat chez les spécialistes, or je ne suis qu’un humble amateur.
@V_Parlier
Lu et approuvé de A à Z.
Tout est déjà dans Platon : la thèse (l’Esprit), l’antithèse (la religion), la synthèse (la politique ; soit le philosophe roi).
Ânonnons donc notre Platon, nous recouvrerons l’Atlantide - apogée de nos cycles d’hommes.
@La Vouivre
" Mais espérer retrouver avec des yeux d’adultes la naïveté d’antan et l’émerveillement qui va avec dans ce qui était, dans les années 70 un phénomène rare, donc précieux, donc "magique", (les blockbusters n’étaient pas légion en ce temps là) (...) "
Tout à fait d’accord. Je m’étais fait exactement la même réflexion lors de la sortie du 4ème volet de la série, en 99 je crois : Voilà qu’à mon tour j’ai insensiblement pris un bon, c’est-à-dire un juste coup de vieux ; dessillé que je suis à tout jamais. Et c’est pas plus mal, tant l’évolution du cinéma aura coïncidé avec ce nécessaire "dessillement".
@popov
Certes. Mais telle que vous la posez justement, hélas on connait la réponse !
:))
La chute est parfaite : La Guerre des étoiles... j’adore !
@ maQ
Bon, je vois que vous relancez le débat... Je vais prendre le temps de lire vos posts.
@ Bainville
S’agissant de votre dernier commentaire au mien, un peu plus haut, vous avez raison. "Mépris" est un terme inadéquat en l’occurrence. On trouve en effet chez JC de la compassion, de l’humour, de l’intransigeance, parfois de l’agacement et même de la fureur - puisqu’il n’hésite pas à qualifier de "races de vipères" et de "sépulcres blanchis" les Pharisiens et autres Marchands du Temple ; les désignant ainsi - d’ailleurs et pour me répéter - en tant que groupe social plutôt qu’en tant qu’engeances individuelles, sous-entendant qu’il n’est pas de pardon collectif. De sorte qu’il n’agresse pas tant ces derniers, qu’il ne s’en prend à cette abstraction de leur âme en quoi consiste in fine leur petit commerce parasitaire. Mais, en effet, éprouvé à l’égard d’une personne, le mépris est une haine froide ; tandis que s’agissant d’un groupe, d’une corporation, d’une caste, il relève de l’indifférence (ou de la pathologie obsessionnelle). Soit les deux impasses de l’âme, selon la doctrine de l’amour divin.
ERRATA :
Mais Jésus, S’IL HÉSITE A MULTIPLIER les miracles, refuse catégoriquement de faire de l’or à
partir de rien...
@Avlula
Ah non, rien à voir avec cette vidéo. Mais comme je l’ai trouvée intéressante et inspirante aussi, une fois n’est pas coutume je me suis fendu de quelques commentaires.
@Bainville
C’est vrai que Jésus ne craint pas de parler
d’argent. Maintes paraboles font référence aux biens matériels, à la
nécessité de faire fructifier les talents reçus, lesquels s’inscrivent
dans la quotidienneté, et ses inévitables occurrences matérielles. Jésus
n’est pas un puritain, et comme il préfère le bon vin au mauvais, il parle volontiers de pognon (même si quelques minutes par semaine
semblent lui avoir suffi sur le sujet).
Mais Jésus, s’il n’hésite pas à
multiplier les miracles, refuse catégoriquement de faire de l’or à
partir de rien... Il s’énerve même si on le presse en ce sens. Lorsque Pierre se plaint à lui de ne pouvoir acquitter le droit d’entrée dans Jérusalem, et que Jésus lui promet que s’il mouille ses filets à tel endroit il en remontera un poisson avec une pièce d’or dans la bouche, ce n’est
pas un démiurge tout-puissant qui parle mais la divine prescience
d’un messie qui se découvre lui-même à mesure... Peu de miracles, donc
(la magie n’est jamais la vérité...) ; et jamais, jamais, jamais de
fausse monnaie ; jamais de chrématistique, d’argent pour l’argent. Sur
ce point, la péripétie du carême au désert est lumineuse. Jésus, en
déclinant l’offre du Tentateur, témoigne d’un parfait mépris, d’une
aversion souveraine envers ce que j’appelle le "plan social" - le monde
pour le monde, le monde contre l’Esprit.
C’est pourquoi
j’écrivais sans rire que rendre séparément à César et à Dieu, c’est à
mon avis beaucoup plus que distinguer le temporel du spirituel :
demi-tartuferie qui convient aussi bien à ces Catholiques du dimanche,
banquiers la semaine... le tout sans aucun problème de conscience (je
connais bien ce milieu-là). Rendre séparément à Dieu, c’est prendre
César pour un mal inévitable, en tâchant de se défaire des chaines qu’il
fait peser sur nous (et, pour revenir à la vidéo, notamment grâce au
monopole discrétionnaire qu’il exerce sur le cours de l’or, dont la
volatilité contrôlée par ses soins jaloux exerce une fascination sociale
proportionnelle : abondant au fond des rivières, l’or n’intéresse
personne). L’État n’est qu’une ordure, et à sa raie publique il faut pisser gaiment : voilà ce que me dit le Christ.
Jésus, rabbin pieux fidèle aux prophètes, sait la tragédie du monde, l’épouvante qu’est la société enchainée à la nécessité - et, à force, au Veau d’or, à Baal... Et il se défie de cette apparente fatalité, en invoquant le destin de l’âme, qui est en Dieu. Les biens de ce monde ne valent que ce que le jour en demande. C’est pourquoi, à supposer que le monde devînt juste, notamment par le glaive (c’est tout le propos de Judas, boursier des Douze et indépendantiste de son état), la justice même ne serait pas la Charité - laquelle se passe bien de la sécurité sociale anonyme de l’État et ne peut exister que d’âme à âme, par le truchement de la grâce.
Kierkegaard dit que le christianisme est
la croix de la pensée... S’il veut dire que "l’espérance est le
désespoir surmonté", que la vraie joie est en quelque sorte inhumaine
autant qu’antisociale, je suis de cet avis. En un sens, le christianisme
est une crucifixion quotidienne ou bien une résurrection dominicale ;
l’individualisme intransigeant de l’âme ou bien la plus mollassonne des
coteries. On chercherait en vain une quelconque doctrine sociale dans
l’Évangile ; celle de l’Église et des Démocrates-Chrétiens n’est donc
qu’aimable foutaise, contorsion de castrats et trafic d’Indulgences.
@Qaspard Delanuit
Qaspard, j’ai souvent partagé vos vues (ce dont mon profil vous convaincra).
Et là c’est vous qui voyez que nous sommes d’accord...
@Bainville
Mais, rendre à César, n’est-ce pas l’envoyer se faire foutre - lui, sa monnaie de singe (idolâtre car à l’effigie du Prince) et les impôts qui vont avec ?
Un vieux Rabbin a dit un jour : "Trois choses meuvent ce monde : Volupté, Prostitution, Taxes." Je trouve excellemment résumé par cette phrase, l’ordre temporel sanguinaire - mensonger et spoliateur - de bout en bout. Le plan social sans amour parce que sans Dieu. Comme le sanglier est un super cochon, l’assassin est un super jouisseur.
Jésus est un anarchiste absolu. Son respect de la loi ? Celui d’un rabbin enterrant pieusement les morts... M’étonnerait pas qu’il se fût converti - pour peu qu’il eût survécu aux intrigues des légistes et autres marchands du Temple...
Sortir de l’économie n’est pas cesser de faire ce qu’il faut ; juste arrêter de se prendre au sérieux. Si au sérieux qu’on finisse par ne plus penser qu’à la rigolade, jusqu’à se décerner le droit de tuer.
:->
@ tous :
Beaucoup de commentaires intéressants sur ce fil : du AV comme je l’aime !
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