Merci beaucoup pour cette synthèse, maQiavel.
Lancelot
"Il n y a aucune difference entre islam et islamisme, il faut se le mettre dans la tete une bonne fois pour toute .
Si tu veux, ce n’est pas un matérialisme.
Bonne lecture.
Mais samagora95, les sociétés n’ont pas attendu la bourse pour innover et avancer.
L’emprunt bancaire a longtemps suffit et suffit encore à beaucoup d’entreprise, dont la plupart des PME.
Si si, la
spéculation est un moyen facile de se faire de l’argent... pour une
minorité d’initié qui a besoin d’une majorité de profane afin de faire
cet argent facile.
Gollum,
Le monisme imanent est un forme de matérialisme.
Que vous ne soyez pas d’accord est louable , comme tout le débat qui existe déjà sur cette affinité entre le spinozisme et les philosophies matérialistes, mais cela ne change pas le fait.
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Pour ce qui est de la Tradition, je ne parlais évidemment que de l’occidentale, la seule envers laquelle Spinoza aura pu faire preuve d’hétérodoxie.
Wendigo,
"s’il ne veut pas apparaître c’est son droit le plus stricte qui vous impose un devoir, l’accepter ou vous taire !"
Un devoir qui m’impose d’"accepter ou de me taire" est un devoir marxiste de la pire espèce, ou bien je n’y connais rien en science politique robinienne.
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Quant à mon portrait, je ne l’afficherai que lorsque vous aurez daigné enlevé le vôtre : je ne supporte pas les fumeurs.
samagora95
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L’acheteur des soldes cherche avant tout à éviter un maximum de perte sur un produit dont il ne connait pas la valeur mais seulement un prix, afin de ne pas plomber son budget.
Ce n’est pas la même chose que le pari sur un gain futur par le détenteur d’un capital excédentaire.
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Et, non, la bourse n’existe pas depuis la pratique de l’agriculture.
Il existe des lieux d’échanges de denrées et produits, des proto-marchés, depuis des lustres, mais les bourses de valeurs (et c’est ce dont on parle quand on parle ici HFT) sont liées à l’essor du capitalisme bancaire au Moyen Age.
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Je comprend bien ce que tu cherches à rappeler - une certaine prédominance de l’homo-économicus dans nos tendances culturelles - mais je pense qu’il ne faut pas insinuer que le système boursier serait comme naturel à l’économie. Il n’y a rien de plus contradictoire actuellement que cette affirmation car c’est en effet le système boursier le plus grand destructeur de valeur aujourd’hui.
Sans compter la charge de pression qu’il produit sur les entreprises et les travailleurs par la double contrainte actionnariat/concurrence qu’il organise pour développer son secteur d’activité.
Erratum : "...atteinte marxiste grave,".
Désolé.
Je tiens à employer ma liberté d’expression pour signaler que je suis outré de constater que le visage de l’intervenant a été censuré dans sa liberté d’apparaître à l’écran.
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Il est fort probable que le cerveau de l’intervenant soit l’instigateur de cette atteinte grave, aussi je tiens à rappeler au cerveau de ce monsieur qu’il n’est pas le seul centre de décision, d’autre organes ont aussi le droit de cité.
Je crois qu’il faut se résoudre à l’inexplicable.
Ce qui n’est pas dire qu’il faut arrêter de se poser des questions et de chercher scientifiquement. Mais qu’il faut rester humble, comme tu le disais plus haut.
C’est notre prétention folle à tout pouvoir et tout savoir qui irrigue les cultures individualistes et les économies de marchés.
Gollum
Pour revenir sur : .
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"En tous les cas la vison de Spinoza est très proche de la vision Traditionnelle."
L’absence de transcendance rend la conception du Dieu de Spinoza justement très différentes des conceptions traditionnelles (à part les courants épicuriens) qui envisagent pour la plupart des lieux au-delà ou parallèles au monde humain.
On suppose d’ailleurs que Spinoza s’est fait bannir de sa communauté religieuse pour son rejet de la transcendance qui niait du même coup l’origine divine de la loi juive.
C’est pour cette opposition radicale aux conceptions traditionnelles, dans lesquelles il y a toujours une extériorité qui donne sens à la réalité, qu’il a été considéré comme hétérodoxe.
Je voulais rajouter que le matérialisme ne prétend pas épuiser le sens, il n’est pas contradictoire avec le mysticysme par ex. (même s’il exclue par construction que la communication mystique se fasse entre deux entitées distinctes),
il entend juste ramener l’homme à sa finitude et à son incapacité naturelle à embrasser tout le sens puisqu’il n’est qu’une partie du tout.
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Le matérialisme ne désenchante rien, tout au contraire il rend le mystère insoluble et éternel. Il ouvre un espace tolérant avec toute forme de conception transcendentale, c’est juste qu’il exclue toute résolution du sens de ce transcendental.
Gollum
"Ils ont aussi très bien vu que la théorie moderne des univers parallèles
en nombre infini dans lesquels forcément il y en aura au moins un dans
lequel apparaîtra l’homme est une ultime tentative, pitoyable, pour
sauver le matérialisme et le hasard…"
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Pourquoi, ils sont en danger ? :)
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Plus constructivement,
Un
materialisme comme celui de Spinoza (monisme) ne fait que concevoir que
"Dieu" serait la totalité des choses, car "Dieu" est le concept de la
perfection infinie. Ce que l’on reconnait comme "Dieu" ne peut donc être
tronqué, partiel.
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La substance serait universellement "Dieu", tout serait "Dieu".
Un
"en dehors" serait une contradicition avec l’idée de sa complétude
parfaite et infinie, et, le cas échéant, cet "en dehors" serait donc
toujours forcément part de "Dieu".
.
Personnellement c’est la
conception selon laquelle quelque chose puisse être en dehors de "Dieu"
que je ne comprend pas. Car elle fait alors appel à l’idée d’une entité
créatrice, soulevant du même coup la question de sa propre origine, d’un
avant et d’un après elle, ne faisant que repousser à un autre niveau
l’atteinte de la perfection infinie.
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Si cette entité est limité spatialement, elle est finie et imparfaite, et donc contradictoire avec l’idée de perfection infinie.
Si cette entité est limité temporellement, pareil.
Et
si on considère que cette entité n’a pas "d’avant" ni "d’après" elle,
spatiotemporellement, alors c’est qu’elle est "tout le temps partout",
la totalité des choses.
.
Mais l’imperfection des gens qui ne
concilient pas leur conception de la "perfection" avec leur conception
de la "nature de Dieu" n’est qu’une imperfection relative puisqu’ils
sont de toute manière une facette de "Dieu". :D
C’est la condition humaine, comme de tout être fini, que de ne pouvoir concevoir qu’incomplètement la perfection infinie.
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Quant
aux conceptions paternalistes de "Dieu" (les dieux créateurs,
designer...) elles me semblent plus psychologiquement et politiquement
fonctionnelles qu’autre chose.
"Les patrons" ne sont pas "les patrons du CAC40".
"Les patrons" ne sont pas les 1%.
Ils ne sont pas les actionnaires.
Ils sont comme les autres sous la pression des contraintes actionnariales et concurrentielles.
Ils sont comme beaucoup d’autres leurrés par des lobbies qui ne les représentent pas, tels le MEDEF, et qui leur font croire, avec succès, que leurs intérêts naturels sont du côté des actionnaires (stock options).
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Les patrons sont nécessaires à l’économie, pas les actionnaires.
Ne nous trompons pas de cible.
TEEEEPAAAAAA
Si la soi-disant résistance médiatique continue à s’intéresser aux messagers plutôt qu’aux messages, alors elle ne sert à rien de plus que la télé traditionnelle !
Et ce n’est alors plus META, mais BIS-TV que vous devriez appeler votre chaine.
Lancelot,
C’est quoi un "consensus marxiste".
Et quel est le langage que parlent les libéraux et qui leur vaudrait cette aliénation ?
Peux-tu développer ?
"Je sais pas si ça vaut le coup de perdre 2 secondes de mon temps à commenter."
Mais c’est fait :p
Alors que moi je sais vraiment m’abstenir...
.
.
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What the f*ck !?
(Ce doit être le"point Robin"...
Plus grande est la fréquence de l’utilisation par Jean Robin du terme "marxiste" dans le cadre d’une analyse foireuse et plus grande est la probabilité qu’un internaute ne puisse résister au désir paradoxal de poster un commentaire qui exprime à Jean Robin sa répugnance à perdre son temps à lui répondre.)
"La comparaison est forte et donc souvent discréditée, mais ma foi que je
la trouve inspirée tant les fans de Soral se contorsionnent pour suivre
les postures du maître."
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Mais au fait, ils sont où tout ces fans inconditionnels contorsionnistes ?
S’il y a un phénomène particulier de suivisme, où se manifeste-t-il ?
Parce que si tel est le cas, cela devrait largement déborder le seul cadre du site d’ER (cadre dans lequel il est "normal" de voir s’exprimer ces aficionados puisqu’ils sont membres du site), or je ne le constate pas.
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Sur AV, par exemple : où la tendance suiviste se marque-t-elle particulièrement ?
Merci de m’éclairer.
Parce que j’ai pour ma part observé l’inverse : une désaffectation extrêmement rapide des prises de position pro-Soral.
"Par exemple, ta machine est piratable quand elle est branchée au réseau électrique publique EDF
.
Il faudrait que tu précises si tu parles des cas de piratage des CPL (wifi via réseau électrique local), sinon certains vont s’imaginer que le simple fait qu’un ordi soit branché à l’électricité suffit pour le rendre vulnérable même s’il est blindé par ailleurs.
Je ne pige pas ce que la précision "réseau électrique public EDF" vient foutre la dedans.
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