Marine le Pen est clairement opposée à la mondialisation ; sur ce plan-là elle est l’antithèse de Macron et de ses prédécesseurs.
Voilà ce qu’elle écrivait sur le forum de Davos en 2013 :
"Davos réunit une nouvelle fois à partir d’aujourd’hui tout le gratin de l’élite politique et financière mondiale. C’est dans cette petite station de ski que ces partisans et ces
grands profiteurs de la mondialisation la plus sauvage décideront en
catimini du sort de centaines de millions de personnes et de peuples
tout entier.
L’idéologie de l’élite de Davos est simple : défaire les nations, les
peuples et les démocraties pour laisser le champ libre aux marchés, à
la grande finance et au multiculturalisme obligatoire.
Ses recettes sont bien connues : suppression de toutes les frontières et
de toutes les protections, immigration de masse imposée aux peuples,
mainmise de la banque sur l’économie, affaiblissement culturel et moral
des Etats et des nations.
Si François Hollande ne va pas à Davos cette année, c’est
malheureusement pour mieux s’y soumettre dans la réalité de sa
politique. Sa défense en toutes circonstances des dogmes ultralibéraux
de l’Union européenne, caractéristique qu’il partage avec l’UMP, en est
le signe le plus visible.
Le dernier classement d’Ernst & Young sur la mondialisation en
témoigne : la France est de plus en plus “intégrée à la mondialisation”,
gagnant sept places depuis 1995. Au regard des critères utilisés par
Ernst & Young, qui traduisent les valeurs de Davos, tout le malheur
du peuple français est résumé par ce classement : absence de frontières
économiques et financières, accroissement de l’immigration,
multiculturalisme triomphant.
Le projet que je porte pour le peuple français et par extension pour
les peuples du monde est un anti-Davos déterminé. Il n’est pas au
bénéfice d’une petite caste profiteuse mais du peuple.
Ce projet se fonde sur la souveraineté des nations, la liberté des
peuples, la protection des travailleurs et des retraités et la promotion
de nos valeurs et de nos cultures nationales."
Le Premier ministre ukrainien Denys
Shmyhal a déclaré que les unités situées sur le territoire de Marioupol
« se battront jusqu’au bout », alors qu’elles n’ont aucune chance de
recevoir des renforts et de remporter la bataille. Cette décision
revient à les condamner à mort.
Les responsables ukrainiens ont
intérêt à effacer les traces du bataillon Azov ; entre les néo-nazis
tatoués de croix gammés, les djihadistes syriens venus prêter main forte
et les officiers instructeurs de l’Otan, les images fournies au monde
entier pourraient être très préjudiciables pour le pouvoir de Kiev. Si tout ce beau monde est carbonisé et pulvérisé sous les bombes, le problème est résolu.
L’avis du Sakerfrancophone sur cette attaque de Kramatorsk :
"Pour ce qui est de l’attaque d’hier à Kramatorsk, elle avait de
multiples objectifs, que nous avions tous prévus dans les SitRep
précédents, lorsque j’ai spécifiquement dit que l’Ukraine passait
désormais à une guerre exclusivement psychologique et terroriste, car
elle ne pouvait pas gagner une guerre conventionnelle.
Les objectifs étaient les suivants :
terroriser les civils afin qu’ils ne fuient pas et qu’ils puissent
être utilisés comme boucliers humains lors de l’affrontement à venir à
Kramatorsk,
attribuer le faux drapeau à la Russie pour les mêmes raisons que lors du « massacre de Bucha » afin de continuer à extorquer la sympathie et les fonds de l’OTAN.
Ils l’ont fait intelligemment juste après que la Russie ait annoncé
la nouvelle mesure de frappes contre les cours de triage, car ils
savaient que cela apparaîtrait ostensiblement comme la dernière frappe
russe visant cette catégorie d’infrastructure."
@abolab La zone de l’explosion devrait être parsemée d’éclats métalliques, ce n’est pas ce qu’on voit. Je suis étonné pour ma part de la chute de ce missile à cet endroit précis, pile poil au milieu de la file d’attente, comme si le hasard venait miraculeusement servir la guerre de l’information du régime ukrainien. Il a pourtant été tiré à plusieurs dizaines de kilomètres de là et il est de conception ancienne et assez imprécis.
Pourrait-il s’agir d’un attentat à la bombe classique, pour être sûr d’horrifier l’opinion publique internationale ? De telles manipulations ont déjà eu lieu par le passé, en Yougoslavie notamment.