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Commentaire de easy1

sur Emmanuel Todd : La perversité de l'euro ou le mythe du Veau d'or


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easy1 21 septembre 2011 12:56

Je conviens avec E Todd que nos familles étant plutôt nucléaires, il émane de chacune d’elles une politique et qu’il y a donc dans l’Eurasie et à l’exception du centre irakien, une grande diversité de ces politiques ou éthiques (d’abord familiales puis sociales et économiques)

Je conviens qu’il fallait alors, en raison de ces diversités, éviter d’imposer ab nihilo, une monnaie unique à tous ces différents ;

Mais il néglige quelques faits importants qui se sont produits lors de ces 3 derniers siècles, en Europe, qui ont permis à toutes les polulations d’accéder au savoir, au savoir de l’Histoire et de considérer, voyagisme faisant, businesse faisant, qu’on en avait ras-le-bol des guerres fratricides.

Aucune région du monde n’aura été aussi épuisée par les disputes picrocholines que l’Europe. Alors, il n’était pas fou, de la part des Européens de concevoir de mettre fin à ces guerres pour de petites différences de politiques en fédéralisant nos politiques.
Peut-être suffisait-il alors de faire l’Europe administrative, fiscale. Toujours est-il qu’une fois lancés dans ce fédéralisme, surtout face à la menace d’autres très gros blocs, que nous nous sommes mis à concevoir d’adopter une monnaie commune.

Là où nous aurions eu tort, ce n’était pas d’avoir eu l’idée de proposer une monnaie unique, c’était de ne pas y avoir renoncé dès lors qu’il apparaissait qu’il n’y avait pas consensus de toute notre famille.

Dès lors que les plus libéraux, différencistes, de notre famille, refusaient le mêmisme monnétariste (qui implique des tas de mêmismes dans des tas de domaines de la vie) les promoteurs de l’Euro auraient dû remballer leur stand.

Les tropeuropéistes ont par exemple comme argument le fait que si nous ne sommes pas unis, nous ne pouvons pas imposer des principes sociaux, fiscaux, écologiques...Les tropeuropéistes verraient dans la standardisation de tout (et évidemment selon leurs goûts) la solution du bonheur.
Ce faisant, ils réduisent ce qui fait notre âme et l’âme du monde des humains, la diversité. 

Tous pareils pour éviter la guerre ?
Tous pareils pour faire du monde un paradis ? 
Tous des anges ? 

Euh..



 


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