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Doit-on toujours accorder une confiance aveugle à un système faisant abstraction des contingences naturelles ?
Surenchérir, pourquoi pas ? Mais ça ne jouera pas forcément en notre faveur, et bien que quelques uns en profiteront, le plus grand lot restera soumis aux impératifs vitaux évidemment.
D’ailleurs, à voir le paysage urbain présenté dans cet extrait de reportage, je me demande si le Japon est encore susceptible de s’étendre d’avantage. Et puisqu’en plus, l’humanité dépasse déjà la mesure de ce qu’elle peut consommer et surtout de ce que la nature peut lui fournir, je me demande plutôt QUAND va s’amorcer le délitement ou la décomposition de nos civilisations...
Au fond, qu’importe les apports de liquidités et la poursuite de la croissance quand le fond naturel ne peut lui plus suivre... L’état japonais, en ce qu’il est contraint par ces limites géographiques et donc représente un exemple pour toutes les autres nations, ne donne-t-il pas un aperçu de ce qui guette l’ensemble de la communauté mondiale ?
Croissance dit-on ?
Salutations,
loph
Que de réactions pour des us et coutumes qui n’importent que pour nous (si l’on peut dire puisque chacun a ses propres références).
Que de complications pour des valeurs qui bien que différentes les unes des autres ont pour socle le même fond cérébral. Il n’y a bien que l’humain pour se projeter dans des dimensions et des croyances religieuses. Le reste du règne du vivant répond lui aux nécessités immédiates et vitales / mortelles.
Aussi, l’appartenance à un groupe religieux me paraît bien moins importante que notre appartenance au règne général. Mais quand certains s’en saisissent pour asseoir un pouvoir restant somme toute temporaire, je me dis (sûrement assez rustrement) qu’on rate là l’occasion de vivre en symbiose avec le cadre ambiant (réalités terrestres, cycle vital, existence temporaire). Que des femmes soient voilées ou s’habillent selon des standards exhibitionnistes ne causent heureusement aucune incidence sur la marche passive du monde (ou à un degré tellement insignifiant qu’il ne mérite pas d’être pris en compte).
En revanche, que ceci devienne le moteur d’une accaparation toute humaine pour soumettre à un système intéressé la ressource que représente l’humanité mériterait d’être recadrée, ce qu’elle sera forcément puisque rien n’échappe aux nécessités matérielles.
Mais comme l’humanité a perdu ce lien ancestral qui l’unissait aux nécessités vitales, on n’est pas prêt de revenir à des modes de vies éclairés par les exigences naturelles. L’humanité continuera donc de s’embourber dans ses considérations sociales, idéologiques et autres sans voir combien elle s’éloigne du modèle naturel. Il s’abattra donc d’autant plus fort qu’on s’éloigne de lui. Ces préoccupations religieuses non seulement vestimentaires mais aussi intellectuelles m’apparaissent en conséquence vides de sens en considérant la brièveté de nos vies.
Seules ces dernières me semblent cohérentes avec la logique sous-tendant la nature dans son ensemble. Qu’importe donc que nous portions voiles, accoutrements divers et autres codes intellectuels (législatif laïc, charia, et cætera), au final, ça ne jouera pas un grand rôle dans l’accomplissement de nos destinées, décidées par le cadre même où nous vivons...
Tant pis donc si nous ne considérons pas plus vis-à-vis du rapport au monde que nous devrions entretenir, en nous focalisant sur nos modes de vies d’inspiration cérébrale et donc assez décalées des réalités tangibles.
Vous parlez de larves intellectuelles... Désolé de dire qu’à notre dimension somme toute humaine, nous ne sommes même pas des larves au sein du monde où nous vivons.
Alors savoir prendre des décisions transcendant cet état de fait relève non plus de l’art, mais du génie. Et comme nous sommes pour la plupart assujettis à notre condition dite civilisée (je pense plutôt assistée par cette civilisation dite de progrès), cette propention à être génial nous est retirée par le recours à autre chose qu’à nous même et nos capacités innées.
Il va être difficile de parvenir à notre plénitude en nous appuyant sur des moyens artificiels... En outre, je constate que nos idéologies ne nous retranchent pas du monde matériel... Et qu’il a et aura toujours le dernier mot ! Tout système que nous serions capable de mettre en place.
Cordialement,
loph
Bravo Gontran !
Vous rendez tangible ce que vous énoncez, à savoir vivre dignement.
Il est quand même dommage que les puissances d’argent, comme vous les appelez à juste titre, instrumentent la moindre des choses et aient à ce point pignon sur rue...
D’ailleurs à Chypre, on voit ce que ça donne. Mais comment faire abstraction de ces initiateurs d’un ordre économique allant toujours dans le même sens, celui d’une croissance insupportable par la plupart d’entre nous cherchant justement à vivre dignement, autant que pour l’environnement ?
Par la communication ? Elle est elle aussi aux mains des manipulateurs d’influence.
Quant à "souder les pauvres" (pauvres financièrement mais plus riches humainement) entre eux, par les réseaux électroniques par exemple, nous n’en sommes pas encore là. Et les puissants ont hélas une avance avérée en terme de main-mise...
Difficile en somme de rendre cohérent les multiples incarnations de la communauté humaine.
Bien à vous Gontran, et encore bravo pour votre analyse.
loph
Mais ils font eux aussi partis de la réalité humaine, et à ce titre on peut les ignorer parce qu’ils ne changent rien à notre condition vitale
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