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Raphaël Zacharie de Izarra

Raphaël Zacharie de Izarra

Oisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l’auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j’ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d’un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous ? Osons le croire.
- TEXTE DE PRESENTATION -
Je vous salue tous chaleureusement. Je vais me présenter à vous en quelques lignes avec l’espoir de ne point trop vous déplaire...
Je suis né dans l’ouest de la France et j’habite le Mans à l’ombre des augustes remparts gallo-romains de la vieille ville, au bord de la Sarthe qui coule avec une nonchalance toute provinciale. Sachez que je ne goûte guère aux mets superficiels en général. Les touristes de la culture me paraissent trop légers, et les creux lurons m’ennuient. Mais je vais tendre l’oreille ici, avec plein d’humilité, de tolérance et de patience à vos aimables chansons.
Je ne prétends pas être plus sage ni plus parfait qu’un autre. Je tente simplement l’expérience de la communication avec vous. J’avoue être curieux de connaître les fruits futurs de ces échanges.
Je respecte le savoir, loue la culture, vénère les enseignements. Il est important à mes yeux d’édifier, de construire, d’enrichir son esprit autant que son coeur. Gageons que je trouverai en ce lieu de rencontres matière à réflexion. Je souhaite des échanges vraiment féconds avec vous tous.
Sachez qu’en général je me meurs d’ennui. Je suis un oisif, une espèce d’aristocrate désoeuvré en quête d’aventures, d’amours, de futiles occupations. Je tue les heures de mon existence trop facile à coup de mots bien placés, d’idées et d’émois d’un autre monde.
Apprenez également que mon nom est basque. Il est tiré de la petite cité nommée "Izarra", au pays basque espagnol. Toutefois je n’ai jamais mis les pieds en ces terres barbares. Je viens d’ailleurs en vérité. Je suis né sous les lueurs de la nuit.
Mes pères, les Anciens, viennent du ciel. Ils descendent des étoiles. Mon nom "Izarra" signifie "Etoile", en souvenir précisément de l’une de ces lumières qui brillent aux nues et d’où est issu mon sang. J’ai l’allure fière, le coeur haut, et mes pensées sont fermes. Ma poitrine porte les marques vives de ma gloire : des cicatrices imaginaires héritées au cours de duels (j’ai dû voler lors de quelques songes au secours de femmes à la vertu offensée...).
Je suis craint et respecté, mais surtout très aimé. Et pas uniquement des femmes. Mes terres sont presque aussi vastes que celles des plus riches propriétaires et seigneurs du pays réunis. C’est là le legs de mes ancêtres, terres conquises au prix d’un bien noble sang... L’étendue de mes richesses n’a pas d’équivalent, en aucune contrée que je connaisse.
L’or et la musique sont les hôtes continuels de mon château où l’on n’y boit nulle part ailleurs meilleurs vins. La fête, l’art et la danse forment l’ordinaire de mes jours insouciants. Avant tout, je suis un oisif je le répète. Les femmes convoitent mes dignes étreintes, non seulement les plus élégantes et les mieux tournées du pays, mais encore les filles des grands seigneurs des provinces reculées, et même les très lointaines princesses de l’Orient. A croire que ma renommée ne connaît point de bornes.
Mon coeur a cependant déjà choisi. Je n’ai pas ignoré les intrigues de l’amour, très souvent déjouées par les jaloux, les rivaux, les éconduits. Combien d’épées tirées pour l’amour d’une femme ? Ou pour défendre son honneur ? L’amour idéal commence par un coup d’épée, une cicatrice, du sang.
Je suis le plus bel oiseau de ces lieux, l’unique albatros de cet espace de libre expression. Ma plume admirable et mon aile majestueuse confèrent à ma personne autorité, dignité et infinie élégance. Mes détracteurs sont des corbeaux jaloux de mon éclat. Et les gracieuses colombes planant dans mon sillage, mes disciples.
Je détiens quelque chère vérité, certain secret des arts, possède la science de l’amour. Pétri de noblesse, je me prétends défenseur des belles causes, de ma particule et des femmes laides, mais surtout des jolies filles, et ma plume est prolongée par le fer vengeur et justicier d’une infaillible épée. Ces deux flammes vives sont inséparables chez moi : plume et épée forment mon double panache.
Je suis l’ennemi de la populace, l’ennemi du vulgaire, l’ennemi de la bassesse. Cependant je protège et défends indifféremment les faibles, les veuves, les orphelins, les beaux sangs comme les têtes communes, les nantis comme les déshérités, les poètes comme les bourgeois, les joliment chaussés comme les va-nu-pieds.
Je vole également au secours de ceux qui forment la vaste roture de ce monde. Une fois extraits de leur fange, je tente de les élever jusqu’à ma hauteur. Et s’ils s’ingénient à demeurer dans leur aveuglement, je me permets d’exercer contre eux l’acier de mon art. Pour certains, ce sera celui de ma plume, pour d’autres, celui de mon glaive.
Je suis un authentique chevalier, un prince dans l’esprit, un guerrier des belles causes, un albatros, un ange tout de plume et d’épée.
Nul ne saurait accéder à ce degré de gloire où à la force de l’âme je suis parvenu. En qualité, noblesse et coeur qui peut se targuer de me valoir ? Comme l’astre roi, je suis unique.
Inégalable.
Dans l’existence ma plus chère occupation consiste à pratiquer l’oisiveté aristocratique. Je suis un rentier, un désoeuvré. Quelques paysans besognent sur mes terres héritées. Je gère ces affaires de loin, avec détachement, voire négligence. J’occupe mes jours libres à observer mes humbles semblables défavorisés par le sort pour mieux porter sur eux mon regard hautement critique.
J’évite tout commerce, de près ou de loin, avec la gent grossière. Toutefois je daigne me frotter au peuple, de temps à autre. Et puis je lui trouve quelque attrait, par-dessous sa face vile et épaisse. Je le taquine avec charité et lui porte attention avec condescendance. Je lui parle également, choisissant bien mes mots, mon vocabulaire, de crainte de le blesser ou de ne pas parvenir à me faire comprendre de lui. Il convient d’être prudent avec le peuple : ses réactions peuvent être vives, crues, irréfléchies. Il faut un minimum de psychologie afin de bien le dompter. Bref, mes rapports avec la masse sont enrichissants et amusants. La populace m’offre le spectacle gratuit et plaisant de ce que je ne saurais être, moi.
Je suis un chevalier, un prince, un roi. Soyez disposé à l’entendre ainsi. Et qu’il en soit de mes rêves comme il en est de vos plus chers désirs d’internautes.
Me voici présenté à vous en toute simplicité.
Raphaël Zacharie de Izarra
NDLR : Voir également cette interview faite par le Journal culturel Le Mague ainsi que quelques articles publiés sur cette revue.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/05/2010
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Derniers commentaires




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    Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 4 mai 2019 16:58

    INSENSIBLE, DUR, FÉROCE !

    Posez la question-test au premier bipède commun que vous croiserez : “Êtes-vous une personne sensible ou insensible” ?

    A coup sûr vous obtiendrez la réponse suivante sur un ton presque offensé tant cette idée lui semblera aller de soi : “Oh moi je suis quelqu’un de très sensible !” Voire : “Je suis à fleur de peau ! ”

    Ces clones humains se disent tous “sensibles”, c’est invariable. Ils associent même leurs pleurnicheries de castrés et de frileux à leur émotivité de caniches. La flamme, la virilité, la hauteur leur fait tellement peur qu’ils préfèrent se réfugier dans cette attitude tiède et molle rassurante, conforme aux critères instaurés par les émasculés, les féministes, les poltrons et autres professionnels du nivellement par le bas de la pensée ambiante. Si bien que tout ce qui est grand, fort, lumineux les scandalise.

    Moi je suis haut, fracassant, éclatant. Ce qui effraye ces bêlants.

    Tout ce qui tremble, pâlit, gémit a mon mépris. Je foudroie d’un seul regard ce qui est insipide, terne, petit. D’une gifle magistrale je pulvérise l’insignifiance. Par un rire retentissant j’ébranle toute statuette d’argile. J’écrase ce qui ne dépasse pas mon front, piétine ce qui rampe au ras de mes semelles, crache sur ce qui gît en bas.

    Et fait résonner vers le ciel infini mon rire sonore et puissant.

    Je suis insensible aux larmoiements des limaces humaines, insensible à leurs modes de “roseaux pansés”, insensible aux moeurs flasques de ces gastéropodes, éternels épilés... Ces mollassons sont si fragiles qu’ils versent leurs larmichettes à la moindre pluie s’abattant sur leur monde de mollusques... A force de chialer pour un "couic !", pour un "bong !", ils sont devenus d’intarissables baveux.

    Moi je suis dur, je suis sans pitié, je suis plein de roc, je suis tout de feu, je suis un iceberg, je suis un volcan, je suis terrible, je suis un tonnerre, je suis un orage d’éclairs tranchants et d’acier trempé !

    Je suis insensible, cinglant, plein de morgue.

    Je ne suis pas rose, je ne suis pas tendre, je ne suis pas douillet, pas timide, pas efféminé, je suis un diamant blanc, sec, brillant, je suis un astre incendiaire, rouge, moqueur, je suis un lion à la gueule ouverte, à la crinière enflammée et au rugissement glaçant !

    Et vous qui avez peur de sortir de vos étables, vous restez des mangeurs de foin.

    Raphaël Zacharie de IZARRA



  • vote
    Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 12 février 2014 11:19
    Pauvres gens qui vivez dans l’or et le crime mêlés, âmes noires dépourvues d’ailes, vous les paillards aux mains rougies, vous les médaillés qui vous glorifiez de vos méfaits, vous les barbares à peau d’ange, vous les fauves à la patte de velours, vous les chiens parés de dentelles, vous les hommes aux sourires de bêtes, vous les tortionnaires à l’abri des coups, vous les endimanchés pleins de fureur, vous qui assassinez avec d’infinies courtoisies, vous les êtres malfaisants enfin qui sur terre répandez vice, horreur, excrément, tremblez !

    Tremblez jusque dans les profondeurs infectes de vos os damnés. Vos crânes affreux se fracasseront dans l’abîme que vous avez creusé en vous-mêmes. Ils se désagrègeront sous le poids de vos ignominies.

    Hommes durs à la peau tannée par le soleil du crime, héros des ténèbres au coeur d’acier, bandits au poing d’airain, loups au croc invincible, l’ironique mollesse sera votre héritage : vous serez vers et le remords éternel vous rongera. Lions sans loi, justiciers féroces des causes impies, vous qui avez blessé la femme et l’enfant, qui avez souillé le plus pur des autels, qui avez plongé le monde dans le noir, qui avez privé de leurs dernières étoiles le ciel des éplorés, vous serez puits de larmes : intarissables seront vos peines. Bourreaux, mercenaires, grands chefs de guerres et petits pions zélés serviteurs de l’ordure, fonctionnaires de la fange et comptables de la corruption, vous les assassins sans état d’âme, vous les horribles dotés de tous les pouvoirs terrestres, vous serez récompensés par une mer de sang, et ce sera le vôtre. Et cette étendue de souffrances que vous avez versée, jusqu’à la dernière goutte il vous la faudra boire à votre tour.

    Tremblez, tremblez vous qui sur terre semez l’épine et le poison car vos tombes seront vastes comme des champs de ronces, lourdes comme des montagnes de boue. Tremblez car un jour, las de votre hideur vous supplierez pour que l’on arrache les chardons de vos âmes. Tremblez car la rédemption coûtera cher !

    Injustes qui aujourd’hui riez de vos crimes, demain vos victimes vous pardonneront.

    Et leur pardon sera votre enfer.

    Raphaël Zacharie de IZARRA


  • 5 votes
    Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 16 mars 2013 20:12
    L’AFFAIRE GAUTIER-SAUVAGNAC EN TROIS TEXTES IZARRIENS
    1 - GAUTIER-SAUVAGNAC : POUR QUELQUES MILLIONS D’EUROS...

    De mesquins comptables reprochent à Gautier-Sauvagnac d’avoir empoché 1, 5 millions d’euros lors de son "parachutage doré". Et alors ?

    Prenons donc un peu de hauteur, analysons... De petits ouvriers ne magouillent-ils pas de temps en temps de la sorte entre eux ou contre leurs patrons, à leur échelle ? A partir de quelle somme le scandale devrait-il être déclaré "choquant" dans une affaire ? A partir de trois euros ? A partir de deux mille euros ? A partir de 100 000 euros ? En quoi une grosse magouille faite par un grand patron avec un enjeu de 1,5 millions d’euros serait-elle plus immorale qu’un petit fricotage de quelques euros ourdi entre ouvriers ? Ceux qui reprochent à Gautier-Sauvagnac son argent gagné (et peu importe la façon dont il l’a gagné, on reprochera toujours leur argent aux riches) ne sont-ils pas de simples jaloux, de fielleux envieux, de misérables persécuteurs qui profitent de leur statut de "petits" pour se "faire un gros patron" ? Le fait que ce grand patron touche 1, 5 millions d’euros d’indemnités, cela réduit-il le salaire de ceux qui le lui reprochent ?

    Aucunement. Ils n’ont d’ailleurs même pas l’excuse contraire : le fait de dénoncer Gautier-Sauvagnac n’augmentera en rien leur salaire, ce qui est d’autant plus grave pour ces dénonciateurs car à ce niveau c’est de la jalousie gratuite. Sous prétexte de souci de justice ces gagne-petits s’acharnent sur ce grand patron, et tout cela pourquoi ? Pour rien. Enfin rien que pour des bassesses, juste pour assouvir des sentiments vils qui en aucun cas ne les enrichiront d’un seul centime. D’ailleurs fondamentalement je ne vois pas en quoi le fait que ce patron ait touché 1, 5 millions d’euros puisse déranger tous ces gens... Un homme honnête n’a pas à s’occuper des affaires de son voisin, son salaire devrait lui suffire sans qu’il ait besoin d’aller mettre le nez dans le compte en banque de son prochain. Personnellement je ne serais nullement ennuyé que mon patron touche un million d’euros dans les mêmes conditions que Gautier-Sauvagnac. Pas même 100 millions d’euros. Ca marche aussi avec un milliard d’euros... Au contraire, je serais plutôt heureux pour lui. Je souhaite à monsieur Gautier-Sauvagnac de gagner le combat contre ces caniches aboyeurs sans dignité, de triompher de leur bêtise, de leur mesquinerie, de leur justice de minables.

    =======

    (Réponse faite à un interlocuteur heurté par mes propos)

    2 - SALAUDS DE SMICARDS !

    Quand bien même les indemnités colossales accordées à monsieur Gautier-Sauvagnac auraient pour conséquence de rogner sur le salaire des petits employés (toujours les mêmes d’ailleurs qui ne cessent de geindre sur leur sort), quelques centimes de moins pour ces petits, en quoi cela serait-il un crime ?

    Pour faire des riches parfois il faut "appauvrir" un peu les pauvres, non ? Cela s’appelle le capitalisme. Si vous n’êtes pas d’accord, partez vivre sur une île déserte ! Je ne suis nullement révolté par cette affaire. D’ailleurs les "pauvres" ne sont pas si pauvres que cela. Ils sont surtout JALOUX des riches, c’est tout.

    S’ils ne sont pas contents, qu’ils cessent donc de fumer et d’aller voir des films américains au cinéma, ils feront encore plus d’économies ! C’est connu, les pauvres ont des goûts de riches - ou pire : kitch - et c’est pour cela qu’ils sont pauvres, ces imbéciles ! De quoi se plaignent-ils ces petits salariés ? Ils ont un travail, non ? Qu’est-ce qu’ils veulent en plus ces ouvriers pleurnichards jamais satisfaits de leur sort ? Un salaire de patron ? Et puis quoi encore !

    Le jour où les ouvriers seront contents, c’est que leurs patrons seront à la porte. Et lorsque leur rêve d’éternels smicards s’accomplira, qui les emploiera, ces imbéciles d’ouvriers à la vue aussi brève que leur salaire de minables ?

    Soyons sérieux : chacun à sa place et le monde tournera bien.

    =======

    3 - AFFAIRE GAUTIER-SAUVAGNAC SUITE ET FIN (seconde réponse faite à un lecteur ayant réagi âprement aux deux textes précédents)

    Je prétends juste qu’il est humain de vouloir s’enrichir même de manière peu catholique. L’on voudrait exiger de Gautier-Sauvagnac qu’il se comporte comme un saint... Monsieur Gautier-Sauvagnac n’est pas un moine chartreux plein de chasteté et épris de pauvreté mais un entrepreneur, un gros employeur, bref un grand patron. D’ailleurs qui est parfait sur cette terre ? Certainement pas ces cohortes de jaloux qui s’acharnent sur ce monsieur ! Il est très facile pour les pauvres - qui ont peu à perdre - de jouer les vertueux et d’exiger des gens mieux lotis qu’eux ce comportement au rabais... Les ânes se contentent de leur foin quotidien. Mais faites donc goûter donc de l’avoine à un destrier et la notion de "vertu" sera pulvérisée dans une explosion d’ivresse bien légitime !

    La "vertu socio-économique" est faite pour les âmes molles, les éternels Sancho des petites causes. Il n’y a que les parcimonieux, les gagne-misère, les âmes frileuses, les coeurs ternes pour reprocher leur éclat aux princes.

    Un patron par son simple statut de patron mérite, ce me semble, respect, récompenses, infinie reconnaissance de la part de ses employés. Sans lui, pas d’emplois possibles ! C’est aussi bête que cela.

    En effet un patron n’est-il pas par définition et avant tout un employeur ? Un patron ne rend-il pas des services exceptionnels à ses employés par le simple fait qu’il leur donne du travail ? A tout seigneur tout honneur.

    La fortune des autres ne me choque pas. Je ne suis ni envieux ni aigri. Les patrons font ce qu’ils veulent avec leurs affaires et puis de toute façon j’estime qu’un grand patron qui donne du travail à des petits salariés qui n’ont pas d’autre ambition que de payer leur maison Phénix et de toucher leur petite retraite a le droit de gagner beaucoup d’argent, lui au moins. Un château ne se finance pas de la même manière qu’une de ces horribles habitations de béton pour petits salariés n’ayant ni le sens du Beau ni celui de la grandeur !

    L’argent est aussi fait pour être gagné et non pour être méprisé. L’argent va à ceux qui savent le gagner, l’apprécier, le dépenser, c’est dans l’ordre normal des choses. Si ceux qui reprochent à monsieur Gautier-Sauvagnac de gagner tant d’argent n’aiment vraiment pas l’argent, qu’ils ne se fassent pas de souci : ils n’en verront pas la couleur ! Ils méprisent les riches. Mais riches, ils ne le seront jamais, qu’ils soient rassurés... Alors de quoi se plaignent-ils ?

    Quoi qu’il en soit la richesse financière de monsieur Gautier-Sauvagnac ne me regarde pas et ne devrait regarder en aucun cas ces petits employés mesquins assoiffés de revanche sociale ! Et même si ce patron ourdit des intrigues financières odieuses, en quoi cela me regarde-t-il ? Qui suis-je pour le juger ? A sa place bien des dénonciateurs en feraient autant et même peut-être pire encore.

    Vous parlez de justice, mais n’y a-t-il pas pleine justice quand les employés d’un patron touchent ce qui leur est dû ? Le reste est parfaitement secondaire. Que chacun garde les vaches dans son pré et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je ne me sens nullement victime d’injustice lorsque mon patron touche 100 fois plus d’argent que moi. Et même si je n’ai pas de patron, cela ne change rien à l’affaire.

    Chacun voit la justice selon ses intérêts, ses critères, selon son état d’esprit ou sa mesquinerie, me semble-t-il...


    Raphaël Zacharie de IZARRA


  • 2 votes
    Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 19 août 2011 18:26
    LA DICTATURE DES DUPONT
    Les caniches ont pris le pouvoir.
    Journalistes, éditorialistes, intellectuels, penseurs, célébrités, faiseurs d’opinion et bien évidemment présentateurs de télévision : tous des poules mouillées, des couilles molles, des lavettes !
    Leur esprit totalement corrompu par un système, une sensibilité, une mentalité dévirilisés a perdu toute vaillance. La force, la vérité, la hauteur de vue choquent ce siècle de frileux.
    Fuyant toute aspérité et aspirant au nivellement dans tous les domaines de la vie, mes contemporains ne sont plus que les produits calibrés, formatés, allégés de la pensée des gourous lénifiants qui les manipulent : hommes politiques populistes terrifiés à l’idée que la vérité heurte les sensibilités ; démagogues hyper consensuels soucieux de flatter les minorités comme les majorités pour des raisons purement personnelles, professionnelles, financières (ne surtout pas ternir son image aux yeux du peuple, acheteur insatiable de produits inutiles) ou pour des raisons idéologiques de brève portée (être en phase avec l’état d’esprit dominant est toujours plus confortable) ; industriels obsédés par leurs chiffres d’affaires et désireux d’initier les consommateurs aux goûts infâmes, insipides, artificiels de leurs produits ; économistes écoutés comme de véritables prêtres avec leur religion de l’argent imposée comme unique salut pour le citoyen-client avide de sécurité matérielle, piégé par sa propre imbécillité...
    Tout tirer vers le bas au nom d’une certaine idée de l’égalité, tel est le mot d’ordre général. Rien ne doit dépasser la ligne sacrée du "politiquement congru". Rien ne doit offenser le coeur laïc des clones français de plus en plus épris d’uniformisation forcenée. Jusque dans les termes spécialement revus pour atténuer leur sens originel, amoindrir leur connotation, raccourcir leur portée, qu’elle soit humaine, sociale, politique, raciale, sexuelle, psychologique ! Mais surtout, décupler leur charge émotionnelle liée à leur signification commerciale : dans ce monde de productions toute cause morale doit si possible avoir une finalité économique.
    Ainsi les vieux, les Noirs, les sodomites, les mongoliens, les femmes obèses n’existent plus.
    Tous remplacés par des SENIORS, des BLACKS, des GAYS, des PERSONNES DIFFERENTES, des RONDES ! Termes aboutissant d’une manière ou d’une autre à des produits marketing dérivés (promotion de modes vestimentaires issus de la sensibilité homosexuelle, retraités ciblés par des publicistes, les magazines spécialisés, etc.).
    Et c’est ce même phénomène qui se passe à travers tous les aspects de cette société inodore, incolore, stupidement égalitaire...
    Voici donc la démocratisation de la bêtise, le règne de la vulgarité, la promotion de la laideur érigées comme normes.
    Le triomphe des DUPONT.
    Afin d’établir les critères de base de cette nouvelle pensée dénuée d’aspérité, il a nécessairement fallu viser le plus bas possible. Plaire aux maximum de gens, c’est opter pour le plus petit dénominateur commun. Le mensonge, l’hypocrisie, la flagornerie des masses sont bien plus vendeurs que la gifle cinglante de la vraie pensée.
    L’air du temps est à l’édulcoration généralisée, à l’avachissement des âmes, à l’attiédissement des caractères, à l’effacement des personnalités, au discrédit de la pensée originale. Bref, notre époque est incontestablement celle des citoyens-esclaves rassurés par leurs chaînes, satisfaits de leur alignement, heureux de se ressembler tous dans la mollesse.
    Dans ce contexte médiatique, intellectuel et social lisse, plat, fade, la faiblesse, la médiocrité, l’insignifiance sont de véritables vertus, les clés de la réussite, laquelle se résume à accéder à des biens matériels superflus.
    Dans cette société émasculée aux fondations bouleversées, aux bornes rétrécies bien définies -et surtout solidement verrouillées-, la pression ambiante insidieuse, souveraine, totalitaire, est réellement écrasante. Quoi qu’on dise. Même pour les plus forts caractères. Penser à contre-courant du troupeau peut cruellement disqualifier l’individu trop naïf dont la flamme même richement alimentée par une juste, saine et sainte fureur s’éteindra immédiatement face au raz-de-marée de sottise et de paresse mentale des DUPONT dérangés dans leur confort de légumes béats. Le bel esprit aux nobles vues mis en échec par l’effroyable indigence dupontesque passera alors pour un ennemi de la société, un abject paria, un horrible misanthrope. Il est imprudent de sous-estimer la bêtise des masses : elle représente une contrainte terrible. L’apathie phénoménale de ces montagnes d’inanité résiste aux forces de feu de l’intelligence la plus éclatante, surtout si cette intelligence opère de manière isolée, ponctuelle, lointaine.
    Ces âmes dénaturées, pleutres, esprits "modernes" à la solde des féministes, eunuques, épiciers, publicistes, opportunistes et autres promoteurs de la pensée aseptisée et défenseurs des causes dérisoires qui se croient respectueux, civilisés, moraux parce qu’ils adoptent le floutage intellectuel ne sont que des larves.
    Ce siècle où partout dans la société française prévaut le "politiquement correct" est en réalité le royaume démocratique des loques. C’est la revanche des minables autrefois sans voix.
    Aujourd’hui les DUPONT ont leurs représentants au gouvernement.
    Raphaël Zacharie de IZARRA


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    Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 16 novembre 2010 18:02
    HOUELLEBECQ, ROI DES "CONCIERGES EN REVOLUTION"
     
    Avec sa tête de pauvre type Houellebecq écrit des livres de pauvres types.
     
    Auteur d’une littérature minable écrite pour des minables qui l’adulent, cette face d’avorton a la plume rase, le verbe bas, la pensée vile.
     
    Houllebecq est le chantre des ratés. D’où son formidable succès.
     
    Dans ses livres il a placé sans complexe le Dupont sur un trône -celui de l’insignifiance mais peu importe, un trône est un trône à ses yeux- revendiquant le droit de faire régner la loi du commun -pour ne pas dire du rien du tout- sur les étagères les plus prisées des bibliothèques. Au nom de son air d’abruti.
     
    Chez Houellebecq les petits présentés comme des victimes de leur petitesse gagnent toujours du début à la fin : avec lui c’est la revanche des eaux troubles de la sexualité sur l’onde pure de l’esprit, le triomphe de la fosse des sentiments sur la verdure des sommets, la gloire du quotidien inepte sur l’intemporel vol de l’âme, la victoire des êtres médiocres et de leur oeuvres crasseuses sur les neiges éternelles de l’Art.
     
    L’époque étant comme on le sait à la totale dégénérescence littéraire, Houllebecq est le plus fameux de ses représentants.
     
    De ce déchet de notre civilisation en pleine dérive culturelle, on a fait une légende vivante.
     
    Roi des Dupont auxquels il s’adresse, Houllebecq est un produit marketing performant, inusable, réutilisable à chaque rentrée littéraire ! Il suffit juste de changer l’emballage de ses bouquins chaque année. Bref, la gloire des éditeurs. Pardon, des vendeurs de papiers.
     
    Houellebecq est un phénomène : chacune de ses apparitions télévisées est un événement.
     
    Dès que passe sur les écrans plats de la France attablée sa tête molle de vieux puceau frustré et libidineux, il fait chavirer le coeur des ménagères monoparentales ménopausées, miroiter des jours encore plus tièdes aux concupiscents concierges constipés, espérer un sirop de bonheur pseudo littéraire toujours plus vil et fade aux minus malades, comme lui, de leur existence de nabot.
    ____________________
     
    Complément de l’article
    ____________________
     
    Pour rappel, voici ,un extrait de l’interview par Vignale (texte numéro 509) au sujet de la littérature :
     
    Vignale - Quels sont les auteurs contemporains qui ont vos faveurs littéraires ? Houellebecq vous touche-t-il davantage qu’un Beigbeder, un Zeller ou un Moix ou bien vous ne lisez que les morts ?
     
    Raphaël Zacharie de IZARRA - Je suis fièrement inculte. Vierge de bien des influences mais non point sans avis. Je connais les titres et les têtes des écrivains actuels, mais guère plus. Rares sont ceux qui ont su me plaire avec leurs mots. Je possède une intuition étrange : je sais reconnaître un auteur de valeur sans ouvrir un seul de ses livres, juste en lisant sur ses traits. Car la Littérature transparaît sans fard sur la face des auteurs dignes de ce nom. Sur leur front, moi je la vois dans sa vérité. La Littérature ne m’échappe pas.
     
    J’ai l’oeil pour ces choses. Et lorsque je vérifie les écrits de l’auteur ainsi sondé, je constate que je ne me trompe jamais. Celui qui parle en auteur mais qui n’a pas l’éclat de la Littérature entre les deux yeux, je le sais avant même de lire sa première page.
     
    J’estime sans l’avoir lu que Houellebecq, s’il possède effectivement quelque plume (pour avoir survolé de très loin une ou deux de ses pages, je n’ignore pas de quoi je parle) manque singulièrement de hauteur ne serait-ce que parce qu’il a commis l’impudeur de montrer sa face aux caméras de télévision. Trivialité impardonnable pour un auteur digne de ce nom.
     
     
    Raphaël Zacharie de IZARRA

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