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Rounga

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  • Premier article le 25/01/2014
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  • 2 votes
    Rounga Flifuche 12 novembre 2013 13:49

    le but des libéraux que Michéa condamne n’est pas de faire advenir un être idéal, mais au contraire de tabler sur ses réflexes les plus primitifs, primesautiers, de faire de notre société un amas d’êtres semblables et sans les moindres "options", laissée ad libitum.

    Je ne vois pas non plus en quoi vous êtes en désaccord tous les deux. A mon avis, Machiavel parle des premiers libéraux, qui avaient réellement l’espoir que le libéralisme allait permettre l’avènement d’une société où l’individu serait libre, et qui n’avaient pas prévu que la logique qu’ils défendaient aboutiraient au résultat que Eric Guéguen dénonce.
    Michéa fait bien la mise au point sur la différence entre les premiers libéraux, inconscients de ce qui allait advenir, et les libéraux d’aujourd’hui, partisans d’un monde indéfendable.

    Il pointe d’ailleurs bien du doigt le paradoxe des libéraux actuels : ils prétendent baser leurs théories sur l’homme tel qu’il est, mais pourtant ils n’ont de cesse d’expliquer aux ouvriers dont on ferme les usines qu’il faut que l’homme du XXIème siècle s’adapte au libéralisme. Pourquoi devrait-on s’y habituer si le libéralisme est conforme à notre nature ?



  • 6 votes
    Rounga Flifuche 12 novembre 2013 08:56

    Je ne vois pas non plus où Philippot est mis à mal. Comme d’habitude chez Ardisson, le montage fait tout, et une bonne partie des échanges sont coupés. Cependant, on peut relever cette belle balle dans le pide que se tire le "spécialiste" de l’immigration : 10% de l’immigration seulement serait de l’immigration de travail. Il affirme cela tranquillement, et commecela lui sert à réfuter que l’immigration soit voulue par le patronnat, il n’est pas plus troublé que cela. Pourtant, si 90% de l’immigration n’est pas une immigration de travail, alors le discours de l’extrême-droite sur l’immigration de peuplement est validé ! Et il ne s’en rend même pas compte...
    On passera sur les sophismes habituels ("les immigrés font le travail que les français ne veulent pas faire", il suffirait que ce travail soit payé décemment et les français changeraient d’avis), on fera simplement remarquer que la question de l’immigration ne s’arrêt pas au domaine économique. Les conséquences de l’immigration sur l’environnement et les habitudes de vie des natifs sont également indéniables. La gauche a beau jeu de vouloir convaincre que c’est formidable d’avoir un éventail de cultures diverses à côté de chez soi, il faudrait quand même se demander si ceux qui subissent ça le veulent. Et puis j’aimerais bien que ceux qui accusent le FN de diviser les français m’expliquent comment une unité nationale peut émerger d’écoles dont les classes sont remplies d’enfants qui parlent chez eux des langues différentes, et qui se lancent des vannes sur leur pays d’origine. On voit bien que c’est l’immigration elle-même qui divise les français, puisqu’elle n’est plus couplée avec l’assimilation.
    P.S. Edwy Plénel est insupportable.



  • 1 vote
    Rounga Flifuche 7 novembre 2013 08:40

    l’argentin,
    Tu verras en lisant le livre que Soral ne dialogue pas plus quand il est exposé à la contradiction que quand il parle seul. Parfois il évacue carrément la contre-argumentation d’un "je ne comprends pas l’argument", ou alors il sous-entend que Naulleau ne peut pas dire ce que lui dit car sinon il perdrait sa place. Mode de raisonnement infaillible, mais malheureusement auto-référencé et donc nul sur le plan de la simple logique. Robustesse de la vision du monde ou paranoïa ? Il est vrai que Naulleau est parfois à côté de la plaque, et finasse comme un littéraire en n’allant pas à l’essentiel, et il est agréable de voir Soral le remettre justement à sa place. De plus, la question du révisionnisme est tout juste effleurée, car Soral évoque la loi qui l’empêche de parler à ce sujet. Il fait tout de même remarquer que le mot "révisionnisme" est un terme inventé qui ne veut rien dire, puisque l’histoire est par essence révisionniste.
    Au final, les soraliens gouroutisés n’apprendront rien de plus en lisant ce livre, pas plus que les gens de gauche à la Naulleau. Ceux qui ne connaissent pas Soral pourront néanmoins connaître l’essentiel de sa pensée puisque Naulleau l’interroge sur ses oeuvres à partir de Sociologie du dragueur.



  • vote
    Rounga Flifuche 7 novembre 2013 08:27

    Soral doit toucher d’une part un salaire grâce à son boulot de directeur de collection chez Kontre Kulture, et d’autre part les droits d’auteurs à chaque fois qu’il sort un livre. Ces derniers doivent être assez conséquents, étant donné que depuis Comprendre l’Empire il en a sorti beaucoup (Chroniques d’avant-guerre, Yacht People, La vie d’un vaurien, La Création de mode, son DVD de boxe, et enfin Dialogues Désaccordés) qu’il vend des dizaines de milliers d’exemplaires. Sur les droits d’auteur, je pense qu’il n’y a rien à dire : s’il vend beaucoup, c’est normal qu’il touche en proportion. Sur son salaire d’éditeur, je serais certes curieux de le connaître. J’ai cru comprendre que certaines sorties Kontre Kulture cartonnaient bien.
    Ensuite, il y a aussi le coût des procès. On verra ce que donne le procès contre la LICRA, mais si il perd contre elle, ça va lui coûter cher.



  • 5 votes
    Rounga Flifuche 6 novembre 2013 16:38

    Je ne partage pas cette répulsion pour l’argent qui souillerait tout, que je trouve très adolescente. Ca me rappelle mon lycée, où les vrais "rebelles" se permettaient de mépriser un chanteur dès qu’il vendait beaucoup de disques, parce qu’il était tombé dans le "commercial".
    L’argent n’est pas sale. Si un mouvement dissident se créé, il a besoin d’argent. Il faut que les gens comme Bruno Boulefkhad qui se mettent en avant et mènent des combats importants puissent continuer à vivre, sans quoi le mouvement s’essoufle. C’est Kropotkine, qui dans La Conquête du pain, précise que la condition pour laquelle la révolution pourra arriver à son terme, c’est que l’approvisionnement en nourriture continue d’être assuré.
    Abstraction faite de ses analyses, je pense que Soral fait vraiment les bons choix stratégiques . La création d’une communauté ouverte capable de production matérielle et intellectuelle car consciente d’elle-même, la mise en avant de personnes ayant des parcours hétéroclites (Marion Sigaut, Farida Belghoul), et le fait de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais eu, ce sont des choses qui peuvent peser très lourd face au système dominant. Au moins il ne s’agit pas de pleurnicher et de quémander, mais de construire une alternative crédible. Mais tout ça, sans les sous, ça ne peut pas se faire.

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