Si pour vous la nature humaine se ramène à des défauts apparentés à ce que la religion catholique définit comme les péchés capitaux, tout dialogue devient impossible. D’autant plus que les avares et les cupides sont loin d’être majoritaires jusqu’au sein de notre société de consommation.
Vous pourriez vous documenter, peut-être, en tapant "nature humaine" et philosophie dans Google.
"Et puis de tout maniere il n’y a pas de "nature humaine"..."
Ben évidemment... S’il y a une nature humaine, plus de lendemains qui chantent, plus d’avenir radieux pour une humanité pacifiée, fraternelle et solidaire...
Et ce genre d’utopies, il y en a qui ne peuvent pas vivre sans. C’est ce qu’on appelle des chimérodépendants.
Il faut se battre pour le retour de l’essentialisme, sur le thème "Les chiens ne font pas des chats !"
"il n’existe de gauche que celle collectiviste, le reste c’est une illusion pour cerveau atrophié."
Dans le fond, le problème de la gauche, c’est peut-être bien que le collectivisme est tellement contraire à la nature humaine, qu’elle n’ose plus s’en prévaloir.
Ou qu’elle ne s’en ressent pas de programmer l’incontournable massacre de millions d’oposants... Dans un pays comme la France, je veux dire... Auquel cas, la carence se situerait carrément au niveau des cojones.
"... la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non »."
C’est quelque chose qui se vérifie pratiquement chaque année en Suisse, où les médias sont majoritairement de gauche et le peuple majoritairement de droite.
" La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue."
La multiplicité des exemples suisses semble démontrer qu’elle est à peu près nulle, du moment que le peuple s’est mis quelque chose en la tête. Il faut alors tout autre chose que des démonstrations, des ratiocinations et des rabâchages d’intellectuels pour modifier sa position.
D’ailleurs le texte ci-dessus le reconnaît : "l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée. La masse de l’opinion publique paraît, elle, moins tributaire du discours des médias."
Tout simplement parce qu’il est plus facile de faire avaler quelque chose qui a l’apparence de l’intelligence, de la réflexion, à ceux qui se croient intelligents du fait de leurs années d’études et de leurs diplômes.