sirocco

@gerfran

Les Grecs souffrent mais eux ont au moins la chance de ne pas avoir une bande de godillots corrompus en guise de "Conseil d’État".

Je n’ai pas souvenir que Mediapart se soit offusqué et ait hurlé au loup à chaque fois que le régime a piétiné la liberté d’expression en France.

À quoi je pense ?.... Sais pas, moi.... Les Gilets jaunes, par exemple... ou le Covid comme prétexte à la dictature sanitaire... la vaxxination... l’immigration massive et continuelle... le soutien inconditionnel à l’Ukraine... les sujets ne manquent pas !  

Pas grand chose à attendre de ce côté là : ce n’est que du buzz pour faire croire que le poudré est un justiciable comme tout le monde.

En France les magistrats sont à la botte du dictateur. Ou de l’exécutif, si vous préférez. Les magistrats du parquet le sont statutairement, ceux du siège le sont "financièrement" parce que c’est la Chancellerie qui gère leurs carrières (et quand ça ne suffit pas, il reste toujours la possibilité de les acheter, il suffit d’y mettre le prix). 

Le jour où un juge embêtera vraiment un politique ici bas, revenez nous le dire !

Il faut savoir que Bolsonaro lui aussi, supporté par une grande partie de la population de son pays, a contesté les résultats des dernières élections au Brésil, mettant en cause la non-fiabilité des machines à voter et le tripatouillage des résultats. 

On s’imagine que parce qu’il a été président, il avait les moyens de prendre le contrôle de ces machines, mais non ! C’est le fabricant et la société (américaine, évidemment !) qui les déploie qui garde la main sur leur programmation. D’où la victoire de Lula, soutenu par les démocrates yankees... 

Pour que Bolsonaro échappe à la fraude sur les résultats électoraux, il aurait fallu qu’il abandonne le système des machines à voter qui ne présente aucune sécurité et le remplace au Brésil par le vote individuel avec bulletin glissé dans une urne. Mais pour cela il aurait fallu qu’il s’y prenne très tôt.

Mal lui en a pris de vouloir remettre en cause les résultats auprès de la justice de son pays : un juge a accusé Bolsonaro de contestation infondée et l’a condamné à payer une lourde amende (que le juge, corrompu là bas comme aux USA ou en France, se mettra sans doute dans la poche à titre de commission !)

Pour le moment, seuls RT et Sputnik ont évoqué cette affaire.

En France où il y a peu de votes par machine, le dictateur n’a pas eu d’autre solution, pour assurer sa réélection, que de manipuler le total des résultats sur l’ordinateur du ministère de l’Intérieur en prétextant un bug électronique...

Un débat avec un analyste aussi brillant que Laurent Obertone est toujours passionnant.