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« Une sublime leçon contre le racisme ? »

Non, contre l’intolérance.
Ce n’est pas la même chose.

Non, l’antisémitisme désigne selon tous les dictionnaires, dont le Portail lexical du CNRS, une « hostilité manifestée à la race juive » et non une hostilité envers les sémites qui constituent un groupe ethno-linguistique.

Le terme est donc impropre puisque les juifs ne constituent pas une race. En effet, une grande partie des membres de cette communauté sont des convertis.

Le politologue Olivier Roy écrit d’ailleurs dans L’aube des religions globalisées : « La question fondamentale qui taraude l’État d’Israël depuis sa naissance ? [est] : Qu’est-ce qu’un Juif ? ».
Le juif, selon les lois d’Israël pour bénéficier de l’aide au "retour", n’est pas, par exemple, le juif de Sartre qui est celui qui se reconnait comme tel.

La bêtise de la formule n’empêche nullement les organisations communautaristes juives peu représentatives et en mal d’arguments d’ériger le terme antisémite en arme idéologique au service du sionisme.

Quelques remarques anthropologiques :

L’antisémitisme désigne selon tous les dictionnaires, dont le Portail lexical du CNRS, une « hostilité manifestée à la race juive » et non une hostilité envers les sémites qui constituent un groupe ethno-linguistique.

Le terme est donc bien ambigu, mais pas exactement au sens que vous lui donnez. Si le terme est impropre, c’est parce que les juifs ne constituent pas une race. En effet, une grande partie des membres de cette communauté sont des convertis. C’est notamment le cas chez les ashkénazes dont la souche est originaires de Judée.

Le politologue Olivier Roy écrit d’ailleurs dans L’aube des religions globalisées : « La question fondamentale qui taraude l’État d’Israël depuis sa naissance ? [est] : Qu’est-ce qu’un Juif ? ».
Le juif, selon les lois d’Israël pour bénéficier de l’aide au "retour", n’est pas, par exemple, le juif de Sartre qui est celui qui se reconnait comme tel.

Bref, on voit bien pourquoi, le mot racisme s’applique mal à la communauté juive qui, par ailleurs, semble laisser ériger par des organisations communautaristes peu représentatives le terme antisémitisme en arme idéologique au service du sionisme.

« La plupart des humains ne veulent pas faire de politique : ils veulent juste un bon chef ».

Ce n’est pas en appelant le philosophe Alain à sa rescousse et en répétant plusieurs fois cette phrase qu’une assertion douteuse devient une vérité.

Je pense plutôt que : « La plupart des humains veulent bien faire de la politique pour éviter d’avoir un chef ».

" ils ne veulent pas répondre à nos questions "

Et alors ? Ça s’appelle la liberté. Jamais entendu parlé ?

"et agressent le caméraman "

Hein ? Moi j’ai plutôt vu TVNet agresser des candidats...