@maQiavel J’ai l’age requis pour savoir que dans les années 60 et 70, le "racisme" était évoqué de façon marginale dans les discussions politiques. Ce qui dominait c’était la lutte des classes. Le journal Le Monde était un champion du marxisme-léninisme (difficile à croire aujourd’hui), il y avait des masses d’universitaires français qui signaient des appels de soutien à Kim-Il-Sung, sur des pages entières de ce journal payées par la Corée du Nord.
Je pense qu’il faudrait étudier comment le "racisme" a réussi à s’imposer dans les années 80 dans le discours des "élites" intellectuelles et médiatiques. Cela a été sans doute préparé et organisé dans des officines (parmi lesquelles l’Elysée en France autour de conseillers de Mitterrand). Et une fois constaté et admis que cette notion n’est pas arrivée par hasard à sa position dominante, on ne doit pas se contenter de se définir par rapport à elle ("raciste" ou pas "raciste"), mais aussi se demander si on doit entrer dans ce jeu et accepter d’en faire un point central.
C’est quand même drolement facile de discréditer un mouvement comme celui des étudiants en ce moment. Il suffit d’aller chercher des gens comme cette fille, de bien les mettre en avant, et le tour est joué. Ils sont tellement répugnants que tout le mouvement s’en trouve sali. Je me demande même si d’une façon ou d’une autre ces gens ne sont pas financés par le système.