La littérature et ses excès d’égocentrisme n’excuse pas tout.
Nabe démontre qu’il n’est qu’immature. Dangereux, qui plus est, puisque, dans son désir puéril de vengeance, il se range du coté du pouvoir et de la censure.
A ceux qui le défendent parce qu’il serait talentueux, je dirai qu’ils exagèrent son talent La logorrhée verbale de Nabe, tout apprenti-écrivain en est capable. La plupart laissent tomber ce faux style, conscients de sa suffisance. Pas Nabe.
L’originalité de Nabe c’est qu’il se prend pour un génie et qu’il assume (du moins il essaie) ce postulat. Mais n’est pas un génie qui veut !
Il se veut désormais l’ennemi de la cyber-dissidence. Mais il ne l’est pas. L’ennemi est ailleurs et autrement plus puissant. Nabe n’est qu’un caniche. Il ne fait peur à personne.
Le public de Dieudonné (j’en suis) est ravi ! Vous avez remarqué les sourires ?
Ce qu’a accompli Dieudo est colossal : démasquer le pouvoir ! Rendre hystérique la clique médiatico-politique, acculée jusqu’à se caricaturer elle-même, dévoilant au grand public sa duplicité et son hypocrisie.
Rares sont les artistes qui ont accompli ce genre d’exploit. Je pense à Victor Hugo et à sa bataille d’Hernani.
Dieudo est rentré dans l’histoire, la vraie. Il délivre le peuple de France d’une des grandes tartuferies du siècle : l’anti-racisme instrumentalisé.
Ce qui est triste (et en même temps prévisible) c’est de constater l’aveuglement à son égard d’une partie de la gauche (la vraie, je ne parle pas des socialistes) et d’une partie des juifs qui n’a rien compris et est complètement manipulée.