Le Coran n’est qu’un bouquin ; chacun peut donc en acheter un exemplaire.
Si, suite à la lecture dudit livre, l’acheteur décide de le brûler comme on le ferait pour n’importe quelle publication, soit qu’il en juge la lecture ennuyeuse ou néfaste pour les enfants, dangereuse pour la paix sociale, à l’instar de Mein Kampf en raison de ses nombreux versets qui appellent au meurtre de "l’autre" (infidèle, associateur, mécréant, juif, et autres opposants à l’islam), c’est bien son droit. Il l’a acheté, il en est donc propriétaire. Et le droit de propriété, rappelons-le, est constitué de trois caractéristiques basiques : le droit d’user du bien (usus), celui d’en percevoir les fruits (fructus) (au sens propre ou au sens financier : loyers, intérêts) mais également l’abusus, cad le droit de se débarasser du bien, notamment en le détruisant.
Il y a donc gros à parier que des tas de gens qui ont acheté des Corans par curiosité, les ont brûlé ou détruits, simplement pour se débarasser d’un objet encombrant. Et ceux qui ont, suite à leur examen des différents versets, considéré cette lecture comme nocive, les ont probablement détruits afin de ne pas perpétuer, contribuer à l’expansion de cette haine et du racisme "anti-autre" qui transpire de nombreuses sourates.