L’homme béat.
François Hollande
président ? Ce serait à désespérer de l’avenir. Heureusement : le
scénario catastrophe n’a aucune chance de se réaliser.
Mais imaginons : on
passerait d’un régime régalien soumis à la grande finance, c’est-à-dire à
l’usure organisée mondialement, au surréalisme d’un « socialiste »
qui aurait perdu toute idée de socialisme et voudrait nager dans cette mare où
les requins évoluent.
Il semble clair que ce ne soit
pas une question de QI qui pousse Hollande à dire n’importe quoi mais le choix
facile de se laisser emporter et de collaborer à ce système pernicieux de la
spéculation sur les dettes des privés ou des États.
Le jeu de faire du fric avec le
« produit financier » est une guerre en laquelle il faut être rapide
et sans scrupules. François Hollande est tout sauf rapide.
Ce n’est pas ça que l’on attend d’un socialiste mais qu’il propose un contre
courant à cette suprématie de l’argent car elle conduit nécessairement à
l’accumulation par les uns et à l’esclavage des autres.
Quand on ne peut même plus payer
les intérêts de la dette, c’est foutu, elle va croître jusqu’à ce qu’on jette
l’éponge devant des gens qui ont de la réserve, ou jusqu’à la crise financière
qui pourrait déstabiliser tout le système.
La bonne notation serait de ne
pas avoir de dettes, de ne pas hypothéquer notre avenir qu’on livre aux
créanciers, autrement dit : ceux qui ont un pouvoir sur nous.
Le jeu politique électoraliste
n’a pas cessé en France, de promettre et d’emprunter pour tenter de tenir les
promesses ou de privatiser le bien public.
Refaire marcher la planche à
billets dans un cadre national, revenir au franc ? Ce n’est pas réaliste.
Il n’y a pas d’issue humaine à la guerre économique, c’est le nerf de la guerre
lui-même qui mène le jeu et les hommes, par cupidité ou résignation, s’y
soumettent.
Un contre courant socialiste au
capitalisme, ce n’est pas Hollande qui va nous l’apporter, il est du côté des
nantis et des médias.
Indignons-nous ! C’est une
société entièrement nouvelle qu’il nous faut, une métamorphose ou l’adieu à la
démocratie. C’est déjà ce qui se passe sous nos yeux.
Un peu plus de QI, un peut plus
de conscience, un peu plus de courage, un peu plus d’imagination, et la France
sera sauvée ! Mais ne demandons pas cela à François.