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Commentaire de parachrematistique

sur La dette publique, une vidéo pédagogique


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parachrematistique parachrematistique 27 mars 2012 15:08

Merci prof’ smiley .

<p>Exact, la question de l’identité des détenteurs de la dette (domestiques ou étrangers, sur le territoire ou basés à l’étranger) est capitale (j’espère pouvoir l’aborder dans une prochaine vidéo consacrée à la seule dette française). Notamment si l’on choisit de se débarrasser de la dette par exécution du créancier, c’est plus facile s’il est sur le territoire national. Humour... (pas tant que ça : c’est une tradition française de procéder ainsi). En tout cas, c’est la connaissance précise de cette "cartographie" des détenteurs de la dette que visent les demandes de moratoire sur la dette par les Économistes Atterrés et d’audit de la dette par le Collectif pour un audit citoyen de la dette. </p>
Mais pour le défaut ou l’inflation, qu’importe : si l’Etat le décide et ne rembourse pas, le créancier -domestique comme étranger- n’a plus que ses yeux pour pleurer sur son contrat de promesse de remboursement (à moins que celui-là ne stipule que l’emprunt est contracté en devise étrangère, ou contient une clause de protection contre l’inflation).
<p>Ma paresse a eu raison de toute velléité d’approfondir les comparaisons internationales. De même pour le mécanisme de l’assouplissement quantitatif. Je vais m’y mettre...</p>
<p>J’interprète la dernière remarque de deux manières.
D’une part, il y a une objection d’inspiration libérale consistant à remarquer que la compatibilité nationale ne retient pas, dans son calcul de la dette des APU, les retraites des fonctionnaires. Je n’en ai pas parlé (il faudrait l’aborder dans une vidéo spéciale sur la France). A mon avis ça ne change qualitativement pas grand chose au débat, ça ne fait que gonfler quantitativement le total.
D’autre part, un lieu commun du commentaire médiatique est de dire que la dette présente est un poids pour les générations futures : il y aurait un aléa moral intergénérationnel de la dette publique : les parents profitent d’autant plus du présent qu’ils n’endossent pas la responsabilité du coût ; la facture sera payée par les enfants (on a bien raison d’en profiter : après avoir nourri ces petits mouflets pendant parfois 20 ans ! -humour). C’est un gros débat, qui échappe en partie à l’analyse économique. Il y a beaucoup de choses à dire. La macroéconomie nous apprend par exemple que des investissements publics présents peuvent être des richesses futures : les enfants paieront en fait les biens et services dont ils profiteront. La finance publique nous apprend qu’un emprunt, ça se finance par un nouvel emprunt : nos enfant n’auront qu’à faire pareil que nous.
Je ne suis pas calé sur le sujet, je n’ai donc pas de thèse à vous proposer.</p>
<p>Merci pour les liens. Je vais aller y faire un tour.</p>


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