"Mais les différences sont là que je sache."
Bin, précisément pas : les différences sont au niveau des marqueurs génétiques :
qui remplace le concept de race en science aujourd’hui. Si tu es capables de lire l’article (j’en doute), tu comprendras que depuis les années 80 les critères de type ’couleur de la peau’ ne sont plus utilisés car pas assez stables et efficaces pour une modélisation scientifique.
T’as pas remarqué le nombre d’Arabes qui deviennent blanc en moins de 3 générations en France ? La couleur de leur peau doit se trouver au niveau ’épigénétique :
D’ailleurs, les notions de ’races’ que tu utilises ne sont pas aussi distinctes que tu le crois. Tu sépares blanc, noir et jaune comme si il y avait une frontière précise entre ces groupes. Ce n’est pas le cas : il y a un dégradé.
Enfin, la notion de race ’pure’ (c’est à dire qu’on peut nettement séparer des autres) est une ’monstruosité’, c’est à dire un produit artificiel. Une race pure, comme les races de chiens, sont obtenus par croisement consanguin.Or, la consanguinité et les races pures qui en découlent sont déficient génétiquement.
Bref, pour résumer :
1. En science on parle de marqueurs génétiques, on utilise plus les races basées sur des critères morphologiques
2. Quand bien même on continuerait d’utiliser le concept de race comme au 19ème, alors il n’y a pas de frontière précise entre celles-ci. Les races sont des ensembles flous et dynamiques, et pour un individu donné il est très difficile de dire précisément à quelle race il appartient. 3. Les races ’pures’ et clairement déterminées sont des produits artificiels basées sur la consanguinité et aboutissant à des malformations physiologiques et une diminution de l’espérance de vie (ex : chien de race).