Je voulais juste rappeler les bases du matérialisme révolutionnaire :
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1. On se moque des idéologies.
2. Ce qui compte, c’est l’apprentissage de la révolte par la population.
3. Concrètement, une Révolution se fait souvent avec des appuis militaires extérieurs
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Donc, un révolutionnaire ne peut pas dire : je ne soutiens pas telle révolte car les révoltés vénèrent le cornichon magique et reçoivent l’aide des Esquimaux. Cela n’a aucun sens.
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Le révolutionnaire dit : " j’espère que les Syriens seront capables de renverser le pouvoir de Basar El Assad le tiran. Si jamais ils mettent au pouvoir des Islamistes, j’espère que le peuple syrien, fort de sa première révolte victorieuse, sera capable de faire pression sur le nouveau pouvoir islamique dans la rue, voir de le renverser. J’espère que le peuple Syrien ne perdra pas contre Basar El Asad, que tous les peuples de la région ne croient pas qu’une révolte contre leur pouvoir est inutile. "
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Bref, en aucun cas une personne d’extrême gauche ne peut dire : je préfère une dictature laïque à une dictature islamiste. Cela n’a pas de sens. Ces propos là, un idéaliste d’extrême droite peut les tenir. A l’extrême gauche, les idéologies des pouvoirs en place ne nous intéressent pas. Nous ne nous battons pas contre des idées, ni pour des idées. Nous souhaitons que la population apprennent à se révolter. C’est ce qui est en jeu aujourd’hui en Syrie. Si la Révolte échoue, ce sera la fin du mouvement de révolte dans le bassin lévantin. C’est d’ailleurs probablement ce que souhaitent les américains et les conservateurs : arrêter les révolutions à tout prix, quel que soit le régime à mettre en place.
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Celui qui ne comprend pas une idée aussi simple, qui est l’essence même du matérialisme révolutionnaire contre l’idéalisme petit bourgeois, ne peut pas se réclamer de l’extrême gauche.
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Celui qui souhaite l’échec de la Révolte en Syrie au nom des idéologues et des alliances est un petit bourgeois idéaliste qui croit que l’on lutte pour un monde meilleur.