@ Cassia,
TVB, rendez-vous dans 10 ans, on en reparlera. Tous devant l’ordi, les loups peuvent se multiplier. La louploupmania que c’est bô !
Quand ils se seront bien multipliés ( 200 en France, si c’est vrai, c’est, pour le moment, il faut bien le constater, insignifiant), (la croissance naturelle des populations, c.à d. sans entraves, dans sa phase optimum est exponentielle) quand ils auront bèqueté tout ce qui bouge, et qu’ils sortiront du bois, que nos alpages et nos forêts seront retournées à "la beauté de la nature sauvage" (pour de bon,cette fois-là), abandonnés des bergers et de leurs visiteurs ; on sera bien mieux, toujours, devant l’ordi à apprendre tout de "la beauté de la nature sauvage" et des qualités incomparables de leur nouveau maître : le loup !
Pour le moment je soutiens fermement la position de J.Bové. Pourquoi faudrait-il que les bergers défendent leur cheptel avec des "patous". Jusque là, ils allaient en paix, en toute confiance. L’Etat s’est désengagé de son devoir d’assurer l’ordre public et la paix civile. Le loup est devenu intouchable et sacré, élevé désormais au statut de symbole de "la beauté sauvage".
En laissant le champ libre au loup et en demandant aux éleveurs de moutons de faire protéger leur cheptel par des patous (ça fait sympathique ce mot : ils sont grands et gentils. Mais cela fait quand même garde du corps ces grosses bêtes), l’Etat admet que l’insécurité règne et qu’il l’a, même, INSTITUEE.
L’Etat à le devoir de protéger ses citoyens partout sur son territoire, pourquoi les éleveurs devraient-ils avoir à utiliser de telles méthodes pour empêcher les loups de venir dévorer et mutiler leurs bêtes ? Les alpages deviendraient-ils donc des zones de non droit. Accepter cela c’est admettre la guerre et encore une fois cela donne raison à J.Bové.