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Commentaire de ffi

sur Jean-Vincent Placé : « Je suis opposé à l'élection du président au suffrage universel direct, je suis opposé aux référendums »


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ffi 26 septembre 2012 01:32

La "complexité" de la science moderne n’a rien à voir avec une nature que nous peinerions à saisir.
 
Les physiciens ont sciemment été menés à organiser leurs conceptions autour de concepts ambigus, d’où une science incompréhensible. La physique a choisit la voie de la sophistication, raboutant de manière grossière des choses pourtant contradictoires.
 
En fait, la métaphysique consiste à penser en amont de la physique, sur les concepts généraux que le scientifique va employer, de manière à lui permettre de décrire la nature sans ambiguïté, donc compréhensible pour tous.
 
Mais ce travail n’a pas été fait au XXème siècle. Par conséquent notre science est fausse et elle se perd dans des délires.
 
Par exemple la dualité onde/corpuscule, pour la lumière, est la juxtaposition de deux modèles, celui de Newton des molécules de lumières (molécule signifie étymologiquement petite mole, c’est à dire petite portion), lequel n’a pas besoin d’éther, avec celui de Huygens/Fresnel qui a absolument besoin de l’éther...
 
[Note : le modèle de Newton a été montré faux car il supposait que la lumière allait plus vite dans l’eau que dans l’air, alors que l’expérience montre l’inverse (expériences de Fizeau).]
 
C’est-à-dire que la dualité onde/corpuscule implique qu’il faudrait à la fois définir un éther et à la fois ne pas en définir... C’est donc contradictoire, comme un dédale pour y perdre les trop curieux... La dualité à définir est plutôt éther / matière. Celle-ci est sans ambiguïté, car tous les lieux sans masse sont de genre éther, tandis que tous les lieux avec masse sont de genre matière. Si certains me disent que l’éther n’est que du vide, je leur répond : Et bien même s’il n’y a rien, il faut encore définir ce rien. En math, par exemple, le zéro, ce n’est rien, mais on le définit.

Bref, rien ne sert d’incorporer, par je ne sais quel raisonnement obscure, les défauts de la physique moderne en philosophie. Que les scientifiques pratiquent la science sans intelligence n’oblige nullement nous autres à réfléchir sans intelligence non plus...
 
En vérité, les scientifiques ont oublié le sens de la perfection. Perfection vient du verbe latin perficare, du préfixe per-, qui signifie à travers, et du verbe ficare, qui signifie faire. Parfaire est donc faire en travers, faire au-dedans. Ce n’est rien d’autre que le raffinement dont je te parlais auparavant.
 
Inversement, la sophistication, c’est de faire en-dehors, c’est à dire forfaire, étant donné le sens du préfixe for-. C’est ajouter des choses superflues. C’est de la superfétation.
 
La perfection du langage, c’est-à-dire son raffinement, consiste à passer par-dessous le mot, pour penser par suffixes, préfixes et affixes afin de découvrir le nom exact de la chose.
 
Inversement, la forfection du langage, c’est-à-dire sa sophistication, consiste à passer par-dessus le mot, pour penser par expressions stéréotypées, afin de recouvrir la chose d’un nom...


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