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Commentaire de therasse

sur Débat sur France Orange Mécanique en Suisse


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therasse 3 mars 2013 13:31

Dans une démocratie, on devrait restreindre le champ d’action de la censure au maximum, la norme étant in fine que tout peut être dit s’agissant d’opinions et que pour les faits objectivement observables (statistiques), il ne devrait y avoir aucune limite à l’observation, en particulier quand celle-ci peut permettre à des disciplines universitaires de s’enrichir. Je pense notamment aux statistiques criminelles dans les prisons y compris ethniques.


Ajoutons que, si des faits peuvent être quantifiés par des organismes universitaires, politiquement neutres, on évitera ainsi les contre-vérités. Et corollairement, interdire ces mesures démographiques conduira inévitablement à une information douteuse sans qu’il soit possible de la contredire car les chiffres manqueront également au camp adverse.

Le tabou sur certaines investigations conduira donc au flou artistique et donc à toutes les possibilités de manipulation par des médias qui, comme chacun sait, appartiennent à des groupes idéologiquement à droite et proches de la sarkozie et des intérêts atlantistes. 

En ce qui concerne la violence sociétale croissante, aux dires de Laurent Obertone, il me semble qu’il faut distinguer les crimes ou délits visant la propriété, d’une part, et la délinquance sexuelle de l’autre.

Pour tout ce qui touche à la propriété, il me paraît évident qu’il y a un rapport de cause à effet évident entre le nombre de faits criminels et les effets ravageurs de la crise. La lecture d’un livre récent de Zygmunt Bauman ("S’acheter une vie") démontre clairement, au grand dam de notre presse aveugle ou rendue telle par leurs intérêts personnels et les intérêts idéologiques de leurs patrons, que le "consommateur défectueux", marginalisé par le marché, basculera plus facilement et plus rapidement dans la délinquance et donc la violence que le résident des beaux quartiers.

Quant à la violence sexuelle, si les hommes sont tous logés à la même enseigne s’agissant de pulsions, de fantasmes, sinon de besoins, l’objectivité incite à relever que le respect de la femme n’est pas le même au sein des différentes communautés nationales, notamment en ce qui concerne le regard et le respect qu’accordent les musulmans à l’égard des femmes légèrement vêtues. De là à considérer que ceux-ci auraient moins de scrupules à violenter une fille "qui ne se respecte pas", "qui s’habille comme une pute", en somme une jeune fille vêtue à l’occidentale, il n’y a qu’un pas.


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