Robespierre était du côté du peuple. Les élites aristo-bourgeoises lui ont taillé un costume à la mesure de leur crasse fourberie : elles lui ont attribué des crimes et des forfaits dont il était innocent en vue de le diaboliser et de l’éliminer promptement car ses discours et ses actes étaient perçus comme des tentatives de sédition remettant en cause la révolution franc-maçonne d’essence bourgeoise et aristocratique. Le régime politique qui s’est accaparé le monopole du succès de la révolution par la trahison et le mensonge n’a rien changé à l’ordre des choses en poursuivant l’exploitation de la majorité par une minorité oligarchique.
La révolution franc-maçonne a instauré le logos droit-de-l’hommiste par des déclarations solennelles menteuses portant dans les frontispices des grands établissements publics nationaux la devise républicaine accompagnée de l’hymne nationale et des chants républicains que nous avons tous contemplé du haut de notre grande naïveté et de notre candeur.
Nous sommes tous des enfants de Robespierre.