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Commentaire de Éric Guéguen

sur Adrien Abauzit La France d'aujourd'hui


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Éric Guéguen Éric Guéguen 16 janvier 2014 18:08

Pour répondre à votre question, je ne veux ni l’un ni l’autre. Je pense que le deuxième a été la mauvaise solution apportée aux problèmes qu’engendrait le premier. L’élection, en soi, est ce qui me gène le plus. J’en fait un outil marchand plus qu’autre chose. Dans une nation de 66 millions d’âmes, le suffrage est l’instrument des lobbies, de la démagogie, de la bêtise et du conformisme.
 
J’ai autre chose en vue, mais que je ne peux malheureusement pas résumer ici en deux lignes. Par ailleurs, je rejoins Machiavel sur l’argument du naturel : les enfants de Périclès, avec toute l’attention imaginable portée à leur éducation, n’ont jamais pu se hisser au niveau de leur père et n’ont pu lui succéder dans le cœur de leurs concitoyens. Et c’est TANT MIEUX. Si nous bénéficiions toutes et tous dès la naissance des talents de nos parents, là oui, le pouvoir héréditaire se justifierait, or ce n’est pas le cas. D’où le régime que je préconise, entre l’immobilisme monarchique et la peur de la moindre hiérarchie (de nos jours) : aller chercher le talent là où il se trouve, et sans l’intermédiaire des campagnes électorales. Que ce talent se porte sur une femme noire, lesbienne, musulmane et communiste (non, pas communiste, je rigole, il y a des limites quand même) ne me gênerait en rien à partir du moment où j’aurais la conviction d’avoir affaire à quelqu’un de talentueux, de juste, et aimant la France. Car l’amour de la France n’est pas un trait propre au roi et exclusivement monarchique, loin s’en faut.


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