Commentaire très intéressant
morphéus.
Plus haut, j’ai posé que la perception des foules des élites
Freudiennes (et pas seulement, c’est une perception qui existe au moins depuis
le néolithique) était bonne.
On peut supposer comme
vous le faites que cette perception est
une projection de la démence de cette élite.
Dans ce cas, cette
démence est elle-même une émanation de
la structure sociale, les individus qui occupent le sommet de la dite structure sociale sont dément parce que c’est une nécessité pour conserver leurs
positions. Les faibles disparaissent et les forts survivent, la lutte de tous
contre tous que la société capitaliste a fait passer des groupes fédérateurs
culturels aux unités individuelles.
Dans ce cas quelles
solutions ? S’attaquer à la structure. Qui et comment ?
La nouvelle gauche américaine qui a émergé
dans les années 60 et dont Herbert Marcuse était le mentor faisait ces constats. Les étudiants commencèrent à attaquer ce système
de contrôle social et ces attaques se résumèrent à ce slogan : « il y’ a un policier dans chacune de
nos têtes, il faut le détruire ».Ce policier ne pouvait être détruit qu’en
renversant l’Etat et les entreprises. Ils ont choisi d’affronter la structure et ont fait face à la violence de l’appareil d’Etat, on leur a
tiré dessus et ils ont été vaincu.
Ils ont ensuite comme
vous le précisez de travailler sur eux-mêmes, se changer soi même pour changer
la société. Mais la suite, c’est au prochain épisode. 